La Serbie

La préméditation de la Bulgarie

Nouveaux documents sur la responsabilité bulgare

La Bulgarie a, une première fois déjà, le 30 juin 1913, pendant la guerre balkanique, attaqué la Serbie pour empêcher l'arbitrage de l'empereur de Russie, arbitrage prévu par le trailé d'alliance entre la Serbie et la Bulgarie de 1912.

D'après Les rapports du comte Lerchenfeld, la Bulgarie avait entamé, dès le 18 juillet 1914, c’est-à-dire avant même que l’ultimatum autrichien fût adressé à la Serbie, des négociations avec les puissances centrales pour son entrée en gu£érre à côté d'elles.

Le 20 novembre 1915. le « Journal de Genève » publia une interview de Radoslavoff, alors présädent du Contseil des ministres bulgare, interview qui wa pas été démentie, dans laquelle. celui-ci déclarait que, d’après un accord ausitro-bulgare comiclu déjà longtemps auparav Te PAutricheHongrie devait dominer sur la Serbie du nord avec Belgrade et les deux rives de la Morava. tandis que la Bulgarie s’annexerait la Serbie orienlale avec une grande partie de la Macédoine.

Au miois d'avril 1915. en pleine guerre européenne, les Bulgares exéculèrent unie attaque à maïn armée contre la Serbie, près de Valandovo et de la Stroumitza, où une véritable bataille fut livrée sur territoire serbe. Batlus. ils se retirèrent, en meltant cette actiom sur le compte des comäitadiis. Une commission intern ol composée des représentants de l'Entente, cependant, par des consiatalions faites sur les morts et les prisonniers, reconnu la présence d'officiers et de soldats des troupes régulières bulgares.

Le 3 septembre 1915, le prince JeanAlbert de Mecklembourg, envoyé par l’emvereur Guillaume ‘I, vint simstaller au münistère des Affaires Etramigères, à Sofia, et conféra constamment avec le roi Ferdinamd et les ininistres bulgares. Dès ce mioment, tous les détails du traité entre la Bulgarie et les puissances cenHueS furent fixés, aïünisi que le nrouve

une dépêche chiffrée de Guillaume IT au roi de Bulgarie du 20 septembre 1915, que possède le gouvernemient serbe. Noïei son texte:

« Je viens de voir le grand-duc de Mecklambourg qui m'a présenté son très interessant rapport sur son séjour chez Loi. Je saisis celte dccas‘on pour te faire savoir que je me rends bien compte de toutes les difficultés et de tous les dangers qui ont menacé la conclusion de nos négociations. C’est grâce à tes efforts perpersonnels aussi bien qu'à ton énergie et à ta clairvoyance que motre alliance à pu être conclue, — alliance que je salue de tout mion cœur et qui, après lutte et victoire, apportera à nos pays ‘une riche bénédiction, »

Aussitôt après la conclulsion! de cêtte allance, commencèrent les manœuvres de l'armée bulgare le long de la frontière sérbe et, le 23 septembre, la mobilisation générale fut décrétée. Tous les régiments furent dirigés sur la frontière serbe.

Le gouvernement bulgare expliqua la mobilisation par son désir de renforcer sa neu:tralité qui, cependant, n’étaït menacée par personne, d'autant moins que les négociations avec l’Entente avaïñent déjà com! miencé et étaient en bonne voie d’aboutissement. Pour donner le change, le gouivernement bulgare chargea M. Malinoff, chef du parti démocrate et anc'en pr ésident du conseil d'activer les pourparlers. On! a même publié dans les journaux bulgares, des communiqués, de caractère semi- officiel, sur le cours que suivaïent les con versations de M. Malinoff avec l'Entente.

Mais, tune fois la démiobilisation et Ia concentration de l’armiée achevées, dès aue les troupes bulgares furent massées le long de la frontière serbe, le gouvemnimient butgare désavoua publiquement el catégoriquement M. Malinoff, en disant que celuici n'était nullement qualifié pour engager la Bulgarie et qu'il méritait, par sa coïduite à cette occasion, « d'éprouiver la sévérité des lois du Royaume ».

C'est alors que fut signée la coniven+ fion avec la Turquie qui assurait À la Bulgarie tume comète sécurité de ce côlé-Ià.

Quelques jours HE les troupes aultro-allemandes traversèrent le Danube et commencèrent l'invasion de la Serbie. Dès due les troupes serbes se mirent à reculer, les Bulgares, sous le prétexte entièrement faux que les Serbes avaiemit violé leurs frontières, déclanchèrent de leur côté l'attaque qui devait amener l'asservsisement total de la Serbie.

Que ce prétexte aït été infenté, voici deux documents en possession du gouvernement serbe, qui-le prouvent indubitablement :

19 Dépêche chiffrée, signée par le comte Tarnovski, ministre d’Autriche-Hongrie à Sofia, et adressée au ministère des Affaires Etrangères à Vienne:

« Le 10 octobre 1915. le secrétaire général au münistère des Affaires Etrangères à Sofia, par ordre du ministre des Affaires Etrangèr es bulgare, m'a communiqué ce qui suit: afin d’ôter à l'attaque contre la Serbie l'aspect d'une affaire machinée, on a provoquer, ce soir ou demain, un| aCcident de frontière dans rune contrée né habilée.

20 TEE chiffrée, signée par le comte Tarnovoski, ministre d’Autriche-Hongrie à Sofia et adressée au ministère des Affaires Etrangères à Vienne, datée du 12 octobre 1915.

« Le généralissime m’apprend que l'incident désiré sur la frontière de la Serbie a été arrangé her. Cet incident sera présenté comme ume provocation de la part de la Serbie et facilitera beaucoup la tâche du rôi de Grèce, quand on invoquera le casus fœderis. »

La première attaque bulgare fut, en effet. exéculée le 12 octobre 1915 et précéda même de deux jours La déclaration de guerre à la Serbie, qui est du 14 octobre 1915, ce qui n’emipêchera pas les Bulgares d'affirmier que ce sont les Sérbes qui, les premiers. franchirent leur frontière,

Par l’enchaînement des fails exposés cidessus. on voüït clairement que la Bulgare avait prémédilé de longue date la guerre contre la Serbie et quelle l'avait préparée avec une mise em scène et ‘unt astuce jncomparables.

La Bulgarie et la ARCSHSN des RÉPATAL ONE

Il résulte des for el recueillies auprès de la Conférence de la Paix que la question des réparations des deimmages OoCcasionnés pendant la guerre a trouvé une solution particulièrement heureuse : les puissances centrales seront tenues commie solidairement responsables. Ce qui signife que la Bulgarie, qui fit partie de lPAlliance centrale, avec tous les avantages que celle-ci pouvait lui offrir à certains inonents de la guerre, aura à subir, dailleurs très logiquement, toutes les ‘conséquences que la chute de cette alliance a entraînées. La Bulgarie sera tenue de contribuer à la réparalion) des dommages

causés par l'Allemagne, el vice-versa, €l celte obligation durera aussi longtemps pour «lle que pour lAllemagne. Om évaluera Jes dommages en bloc et on demandera à tous réparation dans la mesure de leurs ressources et de leur fortune nalio-

nale. Une fois de plus, le peuple bulgare pourra ressentir combien Sa politique d’aveuglement, d’impérialisme et d’ Pattaché: Imient aux Empires centraux lui fut fatale.

Lorsque la question des réparalions sera entamée dans ses délai is, les délégués à la Conférence de la Paix s’apercevront mieux encore que la responsabilité solidaire à Jaquelle la Bulgarie vient d’être astreinle, n’est pas seulement la conséquence logique de la solidarité morale que celle-ci avait acceptée, le jour de son. intervention aux côtés de lAlliance centrale. Le dossier bulgare est bien chargé et ce dossier, qui a ses preuves dans Îes ruines, est confimmé par les témoignages bulgares etxmêmes, les comptes rendus de presse, les décisions du Conseil des Ministres bulgare décrétant la conjfisca: ion des proriélés privées, la destruction des- livres, l'enlèvement des machines agricoles, de l'outillage d'usines et autres, les prescriptions du M: nistère de l'Agriculture bulgare ordonmant le transfert en Bulgarie du bétail et sa distribution aux. Bulgares, sans aucun souci des besoïns alimentaires des populations ainsi frustrées, les ordres du Ministère des Finances diminuant de moité la valeur de l'argent serbe, la comr fiscation de lor, les réqur isitionys sans raiement, elc. Ajoutez à tout cela les pertes formidables subies par les popuilatilons. envahées par les bombar dements, incendies, assassinafs, déportations et enrôlemients forcés de Serbes dans l’armiée bulgare, et vous aurez à péu près le tableau de ce que représente la part bulgare dans Ia question des réparations.

La décision de la Conférence donnera donc ‘une première satisfaction aux peuples balkaniques à qui personne ne contestera le droit de demander réparation intégrale pour leur patrimioime national

Fe

D. nee vpn De SO St SERBIE

ee DR da NE ee 6 0 me Us Gi. à Cie

méeurtri et ravagé par les troupes d’invas'on, Et il est incontestable que, si la Bulgame peut encore ergoler sur 8e°s seit timuents et sa responsab:li {& — sans dailleurs avoir aucune chance de convaincre qui que ce soit — elle ne pourra mullement se dérober à la juste demande de réparalions pour les dommages que Sox armée el son adm'mistration ont commis en Serbie, em Macédoine et en Dobroudija. Les ruines sont là; la misère et la mort y rôdent encore: les. documients, les 0ordres et les prescriptions sont des témoignages irréfutables qui me feront qu'accabler tout Bulgare qui essaierait d’alténuer la part de la responisabilité bulgare dans ces actes de barbarie et de lâcheté.

Léon SAVADJIAN,

Directeur de la Revue des Balkans.

L'ententophilie bulgare

Le « Mercure de France » du der février a publié un article sur l’ententophilie bulgare, citant entre autres deux apjels au monde civilisé, l’un émanant d'un jeune homme, M. Stoïloff, l'autre de l’Union des savants et des intellectuels ‘bulgares. ‘Le

premier appel donne les noms de perscmnar

lilés françaises de marque qui, avant lPinterventon bulgare dans la guerre actuelle. avaient défendu la cause bugare. Voici ca qu’écrit à ce propos M. L. Savadjian, dans le même « Mercure de France », nu méro du 16 février :

Moïi-mêine j'ai (travaillé, avant l'intervention bulgare, en faveur de ce pays. C'est que moi el toutes les personnalités visées, nous avons été induits en erreur sur la Bulgarie el sa situation par‘iculière après la catastrophe de 1913. À l’aide de documents faux, entièrement fabriqués your les besoins de la cause, à laide de statistiques falsifiées, de cartes es babilement maquillées, on avait réussi à nous fairé dire, à moi et à un grand nombre d'écrivains français, des paroles favorab'es à la Bulgarie et désobligeantes pour Les autres pays balkanîques. Instruits et désabusés depuis lintervent'on bu'gare dans la grande guerre, qui a mis en pieiniet lumière la psychologie, la mentalité et toutes les tendances impérialistes du peuple: bulgare, nous tous, avec Victor Bérard et Maurica Muret, nous sommes hleurcux de pouvoir dire aujourd'hui, tone la vérité sur la politique a actuelle de la Prusse des Balkans. Quant à l’appel des savants et des intellecluels bulgares répudiant les accusations formulées contre la Bulgarie, il ressemble beaucoup trop au fameux Il n’est pas vrai des 93 Allemands pour qu'il soit pris au sérieux.

Je n'ai pas à RER en discuss'on| ici sur le fond même de l’appe!. Le député bulgare Max‘moff. dans un discours qu'il a prononcé dernièrement à Varna, à déc'aré avoir vu, de ses propres Yeux Vu. les troupes bu'gares et l’administra'ion de M. Radoslavoff semer la terreur et la mort y armi les pa‘sibles populations en Macédoine let en Serbie occupée, ‘D’autre part. je vous signale les rapports du Préfet bulgare de Vranya, destinés au gouvernement de Sofia. où Von parle, avec dates, noms et précisions, des violences et des massacres commis par l'élément bulgare dans les pays occupés. Je vous cite enfin le journal bulgare « Voïia », qui, dans un aräcle intilu: « Ayouons, pour Phonneur de la Bulgarie », avoue en effet lies crimes comm's un peu partout par les autori:és bulgares, Le fond donc de l'appel tombe de luimême. Je désire toutefois attirer votrle, attention sur les deux plus impor antes signalures qui y sont apposées: celle du grand poèle national buïgare Ivan Vazcff, et du poète, également très populaire, Kirylle Chris'off, Ivan Vazoif, dont le talent est indiscutable, a, depuis lintervention buigare, mis Isa plume au service de la Prusse. Chaque jour äl pub'iait dans l'organe du parti narodniak, le « Mir », des poésies pleines d'insu: tes contre ls soldats français et anglais, qu'il traitait purement et simplement de br'gands et de sales individus. Mieux encore, äl a fait tune parodie de la Marseillaïse, mettant la France au ban de la civilisation. Fate L'autre poète nationaï, Kiryl'e Chris'off, qui implore aujourd hui la pité de la France, a écrit dans le numéro 2005 du journal « Kambana » une Ode vengeresise dédiée à la France et dont nous extrayons les couplets suivants:

. O dormez en paix, vous qui fütes les grands fils De la France d'autrefois! Titans, Ne ressuacitez pas de vos tombeaux ! Vos destendants — de malpropres misérables, Une foule de dégénéré ! Un homme d'honneur Est aujourd’hui entre leurs mains un lamentable pantin. La démoralisation est parmi eux si grande Qu'un simple pot-de-vin suffit à les gagner.

Mais il y a une providence! La justice veille.

Une justice immanente qui plane au-dessus de la terre ! Elle accable cette France d’aujourd’hni de malheurs Indescriptibles ! Qu'elle acquitte également

Notre dette envers elle! Nous bénissons

Son ennemi vainqueur !

O ehevalrers de race pure, frappez :

Vous êtes; dans la main divine, le glaive vengeur.

Quant aux autres signataires, écrivains, professeurs. etc. ce’ sont les mêmks per-

ne me ep ne a mm US Sem A no De SL PR eee dem emmener ét ER

sonnes qui, pendant la guerre, om! a ee en Suisse une ignoble propazande c‘ntre la France. Comiment veut-on que la l'rance

noble Fe chevaleresque accueil: avec sympathla un appel portant de ee si gnatures ? {

Protestation des étudiants de Splif

Les étudiants d'université yougoslaves de Split (Sralato} “eunent de lancer la protestation suivante contre la prope agande italicane ten dant à représenter Split comme une ville italienne :

Le journal «I popolo d'Italia », paraissant à Rome, vient de publier, dans son numéro du 11 décembre, un appel, que les étudiants universiaires ilaliens de Split. adressent aux Universités et aux villes ilaliennes, et à tout le peuple ‘du royaume d'Italie. Dans cet appdf, il est parlé d’une ville de Spli{ qui lutterait depuis cinquanie ans pour la cause itahenne et qui implorerait, en ie moment-ci, la protection de l'Italie.

La rédac! ion fait suivre l4 publication, de cel appel d'un commentaire qui nous console des équivoques con!enues dans l'appel lui même.

Le journal de Rome diéclare, en efiet, que x le caractère italien. de. Split est ‘incontestable » el « qu'une ville où il ÿ à un si grand mombre détudiants d’univers:té aux sentimens italiens (36), ne peul pas êhre une ville croate, comme voudraient le démontrer les gens de Zagreb et leurs amis de Londres et de Paris ». Et on dit cela d'une ville qui compte plus de quatre-vingts pour cent de Yougoslav es et qui est plus yougoslave que Paris n'est français; d’une ville, où, pouf ironte-six étudiants italiens, les étudiants vougoslaves se comptent pair centaines

Mais le journal de Rome lui-même trouve ridicule {ridicolo), le nombre d'Ilaliens do Dalmatie (18. 000) et tombant sous le poids des chiffres (qui prouvent, en effet, que la Dalmatie, avec ses 98 pour cent de Vougoslaves, est un des pays les plus purs qui soient awipoint de vue nationeh, Aussi ‘ce journal contesle-t-il Ia véracité de la slalistique élaborée par les autorités autrichiennes.

Il se peut que la statistique autrichienne ne soit pas véridique; mais si l'Autriche a réellement faussé les données statistiques, elle l'a fait assurément aux dépens des Yougoslaves, car l'Autriche, fidèle à ses principes de gouvernement, a toujours entretenu en Dalmatie” la lutte, Bi peu naturelle, entre Les 98 p. c. de Yougoslave et les 2 pa ©. d'Italiens; pour réduire la trop} grande disproportion entra ces deux chiffres l'Autriche Glait obligée d’exagérer l'importance des Italiens. N’étant qu'un moyen dont elle se servait pour détruire le bloc de l'opposition yougoslave, les Italiens de la Dalmalie furent toujours les ‘enfants chéris de l'Autriche. La meilleure preuve en est fournie par celte guerrg mondiale, où des centaines de Yougoslaves dalmales, partageant le sort de leurs frères (des autres pays yougoslaves, subirent, de la part des Autrichiens et des Maïdgyars, des peines dé prison, d'internement et de pendaison, tandis que de tous les Italiens dalmates, deux ou trois seulément furent molestés et cela encore avec beaucoup: de ménagemen’s.

Le même journal, déclarant parler au nom de Split, demande enfin l'annexion, de celte ville à l'Ialie et parle d’une populace Jougosive, à la fureur de laquelle la ville ne devrait ? être livrée. Il s'ÿ trouve cependant des miiers d'oiliciers, de matelots français, anglais et américains qui peuvent témoigner combien Ja paix à régné chez mous en fous ces temps critiques, malgré l’état RAR dans lequel a 6t6 mise l'âme de notre population par les violences que nous font les Italiens dans la zone occupée.

Au nom aussi de ceux de nos camarades, qui,

i en ce moment-ci, fréquentent d'autres universités,

sont enrôlés dans l'armée yougoslave ou sa trôuvent encore à l'étranger, ainsi qu'au nom de la ville de Split, nous protestons avec la dernière énergie conire le fait que 36 étudiants ou des journaux italiens s'arrogent le droit de parker au nom d'une ville yougoslave, qui, à peine échappée au joug pesant de l'Autriche, ne veut pas subir un autre esclavage, également odieux et plus redoutable pour la vié nationale.

(Suivent 204 signatures d'éludiants.)

Royaume des Serbes, CroatesetSlovènes

Une Université à Lioubliana

Suivant des informations d'gnes de foi, l'Université slovène de Lioubliana sera ouverte cet automne. En vue dactiver le prorcessus unitaire égalemiemi! au point de vue de la langue, plusieurs éminents professeurs serbes : seront chargés de cours à PUniversité, et l'on annonce déjà que plusieurs centaines d'étudiants de Serbie S'y feront imserire. Selon les dispositions acluelles, les professeurs serbes poursuivront leurs cours pendant une période de deux ans. :

Les nouveaux fimbres-poste

On prépare, au Ministère des Postes et Télégraphes, une émüssion de nouveaux limbres-poste pour le Royaume des Serbes. Croates et Slovènes. Ces limibres, qui seront mis eu circulation au mois d'avril, sont ideslinés à remplacer ceux qui étaient jusqu'à présent en usage dans les diverses pro vinces du royaume. |

Les coupables seront punis

Le gouvernement de la République tchéco-slovaque a remis au gouverneme du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes une note dans laquelle il demande au gouvernement serbe de rassembler et lui faire parvenir toutes les données sur l'attitude, pendant l'occupat‘on, des ioffiÉe ers d'orioine tchèque ayant servi dans

l'armée austro- hongroise. Le gouvernement tchéco-slovaque prendra les mesures. cessaires contre ceux qui se sont Con-

duits grossièrement et inhumainenent UE,

vers la population serbe,

e

#T : D Æ

#