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mais aujourd’hui que nous avons rendu

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Lendi 24 Mars 1919 No 12 mdiqueraient la véritable origine de ces PS Les momis des chefs « italiens » de Fume, Korochatz, Grochitch, Batch:tch: Saovitch, Pétritchiteh, Chtgliich. Béln: chitch, etc, prouvent amplement lorigine _glave de ces italianisants. On éait, en effet, , tandis que la populat:on) autochtone de Fiume a loujours été slave, les « Itajjens » sont en grande partie soil des imporiés d'Italie, soit des Slaves italianisés. Ce chaud défenseur de la Hongrie et de feu Pampereur Franço's-Joseph qu'était, il y atroïs ans, M. Korochatz, est ‘actuellement un des principaux membres du « Conseil national italien » de Fiume. Pourtant, jes Italiens prélendent aujourd'hui avoir toujours été les enmémis de la Hongrie a de l'Etat qui les auraient persécutés. Des exemples conmme celui du podesiat de Fume leur donnent un éclatant démenti. La vérité est que les Italiens de Fiume ont toujours été les humbles valets de tous les gouvernements hongrois, tandis que les (roates des deux parties de la monarchie gaïené, depuis plus'eurs décades, les enr

… nemis déclarés de l’'Elat habsbourgeois: et

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contribuaient de loutes leurs forces à sa

Yésagrégation. désagregaulo Dr Victor KUHNE.

Le rôle des socialistes magyars

La vie politique magyare présente um curieux spectacle. Les anciens soutiens de la guerre se sont retrés de la scène politique où s'ils parlent, ils évitent d’aitirer laitention sur eux. Par contre, ceux qui ne se croient pas chargés des responsabilités de la guerre se montrent démesurément actifs. Les socialistes sont les premiers de cetle calégorie. N'ayant pas été mêlés à la geslion du pays, ils pensent duc leur situat.on est favorable, bien que tout porte à croïre qu'ils ne seraient pas. restés en arrière, s'ils avaiemt eu l'ocçasion de se promoncer au sujet de la guerre. |

La parole est à eux cependant. Grouw-

autour de Karolyi et des radicaux, ils paraissent tout à fait dignes des anciens partis politiques magyars. Is en) ont hérité le nationalisme ouirancier méiangé de paroles socialistes très radicales à première vue, mais au fond tout à fait tempérées et même bourgeoïses. C’est ainsi que le ministre de la guerre Bôhnx qui est socialiste, a pu prononger äl y à quelques jours, à Szalmar, un discours dans lequel il ‘a fait la profession de foi des socialistes imagyars. « On disait de nous autres, socialistes mag yaon =— déclaratil —> que nous sommes des sams-patrie, En effet,

z {ant que ce pays était la patr'e des grands

propriétaires, nous étians des sans-pairie; ce pays libre et indépendant el réalisé Tavènement du peuple avec des üänistitutions démocratiques, cette patrie est devenue motre patrie. Nous lutterons, à côté des autres partis, contre l’imipérialisme étranger. » * Cet énoncé contient des indications précieuses, Avec leur arrivée au pouvoir, qu'ils appellent l'avènement du peupie, 145 socialistes se débarrassent de l'héritage très char de l'internationalisme, dont ils étaient hier enisore les fervents apôires. Ils veulent Lutter avec les partis bourgeois contre l'imtpérialisme étramiger, et cette (xpression désigne, pour ces internat onalistes chauvinisés, le désir de liberté des peur ples subjugués. | Conformément à ce nationalisme Soc'aliste, ils agfssent contre cet « imjpérialisme

étranger ». leurs itaie distribuer des _tracis_ bolchévistes® fonce ter des ee et chercher peuple. Leurs avions survolen instant les régions occupées, ne russ ils déversent ‘une pluie de manifestes invilant la population à se soulever les « impérialistes étrangers ». Cette besogne est naturellement Sans résultat et na d'action que sur les éléments magyars colonisés qui se trouven! encore dans les lerritoires occupés. Ceux-ci, en tant qu'employés dans les services publics, causent des empuis à l’administralion, ce qui est intolérable, À cela s'ajoute l'agitation d’une presse venimeusé, qui sert tous les jours mensonges sur mensonges à ses lecteurs. Dans cette campagné, l’organe socialiste occupe La première place, L'orientation, nationaliste des socialistes magyars lémoñgne aussi de façon! éclatante quant à la valeur réelle de la transformation démocratique magyare. IL est

hors de douie que la frénés'e démocratique |

actuelle se _calmera, quand ele mn ser: plus nécessaire aux fms de la polittque exléricure. Tout rentrera alors dans l’orbiïe de l’ancien élat de choses, et rien n'émpêchera 1es anc'ens chefs, Andra:fsy, Apponyi, etc. de prendre la place que leur réservent, d'ores et déjà, les bons socialistes magyars. ep:

La propagande bulgare et le rapport de la Commission Carnegie

En présence des témoignages écrasants de gens imparliaux el désin.éressés relatifs aux atrocilés horribles commises par les Bulgares. dans la Serbie occupée, les propagandis.es de Soiia prennent l ha:i ude de répondre que les Serbes ont commis, eux aussi, des atrocités en 1912 el 1913, en citant à l'appui de cette affirmalion le rapport d’une commission de l’inistitui Carnegie qui est favorable aux Bulgares. Or, il n’est pas sanis intérêt de mentionner ca que pense de cette commission @t de son travail l'éminent professeur de Lausanne, M. Reïss, qui s’est consacré entièrement à la recherche des crimes et d‘$5 infractions aux lois de la guerre cominis par les Austro-Germano-Bulgares. Dans une de ses nombreuses publicationis sur les crimes bulgares (Rapport du professeur Dr R.-A. Reïss sur la situation des Macédon'ens, Paris 1918, Plon Nourrit, p. 108-112), M. Reiss écrit:

«Je -dois -dire der suite-que, après ce que j'ai pu voir, j'ai été slupéfait de constater que le rapport de la commission Carnegie ne souffle mot de toutes LS exactions et massacres qui furent exéculés en Macédoine grecque par l’armée bulgare et ses fidèles comitadij:s. Il est vrai que jai su aussi que ceite fameuse commission n’a enquèté ni en Grèce ni en Serbie, mais ‘uniquement en Bulgarie. Quelques miembres ont bien, passé à Salonique, où des hommes au courant de ce qui s’est passé, entre autres M. Ruben, directeur de | «Opinion », leur ont amené des témoins blessés par les Bulgares. Mais ces enquêteurs singuliers mont pas voulu prendre en considérat'on ces témoignages. Un des enquêteurs a été à Serrès, où il fut reçu par M. Ginès, directeur de la succursale de la Banque de Salonique. Il a pu se rendre compte de tout ce que les Bulgares ont fait dans cette ville, maÿs il na pas trouvé nécessaire d'en parler dans le rapport de la commission. Ce fameux

à égarer le

contre

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rapport de la commission Carnegie n’a donc aucune valeur probante et n'est qu'un plaidoyer des plus partiaux en faveur d’une des parties : les Bulgares. Tout honnête homme doit réprouver une telle façon d'agir, J'ai protesté personmellement, par la lettre suivante, auprès du président de Plnstitut Carnegie à Washington: « Honoré Monsieur et Cher Collègue,

«Connaissant par mes amis votre grande impartialité, je me permels, par la présente, de protester auprès de vous contre le rapport de la commission Carnegie sur les cruautés commises pendant les guerres balkaniques.

« En effet, après avoir fait une longue enquête sur les champs de bataille en Serbie, à propos des cruaulés autrichiennes commises sur la population civile, jai été chargé par les gouvernements serbe et grec de procéder à ‘une seconde enquêi:e en Macédoine, et cela pour y rechercher Si les récriminations bulgares contre ces deux pays étaient justifiées ou mon.

"x Auscoursmdescette enquête, jai ren-

éontré d'innombrables et horr:bles cruantés

commises par les Bulgares aw cours des deux guerres balkanïiques et après la paix de Bucarest, cruautés dont le rapport Carnegie me souffle mit.

« B'en plus, j'ai sw d'une façon certaine que cette commission na enquêlé ni en Serbie ni en Grèce! Les gouvernements de ces deux pays ont refusé de laisser travailler des hommes notoirement acquis aux Bulgares comme Milioukoff et Brailsford, qui ne se sont nullement gênés de faire voir publiquement leur part'alilé.

« Ces deux gouvernemen!s avaient demandé, avec raison des enquêteurs offrant plus de garanties d'impartialité.

«La commission a bien passé quelques jours à Salonique où des témibins, que j'ai entendus, lui, ont amené des victimes des cruautés bulgares. Ces victimes ont montré leurs blessures, mais la comm'ss'on n’a pas voulw les prendre em considération, disant que l'affirmation des ‘intéressés n'était pas suffisanie.

« Cette même commission a cependant reproduit, sans confrôle, toutes les affirmalions qui ont été publiées dans la presse bulgare.

« Le président de la commission, votre comipatriole, a été seul à Serrès, ‘où il à pu se rendre compte de visu de tout ce que les Bulgares y ont fait. Le rapport me mentionne rien des excès formidables des soldats et comitadjis bulgares! Et rourtant, il y avait em Macédoine grecque et särbe un. vaste. champ: d'enquête: Serrès, Demir-Hissar, Nigrita, Doxato, Négotine, elc., €t les innombrables villages détruits totalement racontent éloquemment ce que les Bulgares ont faïf!

« Après ce que j'ai constaté, je ne peux considérer le rapport de la commission Carnegie que comme un plaidoyer des plus partiaux en faveur d’um des accusés: le Bulgare! Est-ce cela le but de la fondation humanitaire de M. Carnegie?

« Le rapport partial de volre commission a fait un tort énorme à deux valeureux peuples dont l’un se bat actuellement avec une bravoure incomparable contre un ennemi cruel et dix fois plus fort. Je crois qu’il est de volre devoir de réparer ce tort! Si je puis vous être. utile dans cette tâche, je suis entièrement à votre disposition. Agréez... »

Le président de l’Institut Carnegie ré- |

pondit qu'il examünerait la question soulevée par M. Reïiss, maïs, depuis lors, il n'a plus donné signe de vie.

Jeux bulgares

La «Reichsposts de Vienne, dont l'amour de la vérité n’est pas remarquable, publie une interview d’un diplomate bulgare qui se rend en Suisse, via Budapest. Bien que les déclarations d'un diplomate bulgare ne soient pas moins sujettes À caution, en chroniqueurs fidèles, nous reproduisons cependant [a très fantaisiste nouvelle que lance ce Bulgare ef ce diplomaie, Nous le citons « L'Angleterre poursuit actuellement des pourparlers avec la Bulgarie en vue de l'entrée {de la Grande Bulgare dans l’Empire britannique comme dominion balkanique. A part l'armée, Ja Bulgarie demeurerait indépendante et donnerait des garanties relativement aux Daridanelles, Ce projet mérile d’être pris en considération, d'une part à cause ides attaches «dynastiques qui relient la dynastie anglaise à la branche bulgare des Cobourg, d'autre part parce qu'il conforme au désir anglais d’avoir dans l'Orient rapproché une avant-garde militaire, digne de confiance. Ce rôle ne pourrait être rempli ni par La Roumanie, fortement influencée par la France, ni par la Serbie, dont la situation présenté des inconvénients. Les Bulgares souhaütent d'autant plus d'entrer dans une combinaison de ce genre qu'ils croient nécessaire de s'appuyer sur une grande puissance, car isolés à côté d'une Grande Serbie, ils seraient condamnés à l'inertie ».

Le souhait bulgare de vendre son indépendance à une grande puissance ‘n’est que le désir de faire du mal à son voisin et de pouvoir, sous l'égide d'un protecteur, poursuivre son, habituelle besogne. Mais où le Bulgare se monire insurpassable, c'est dans la façon de préciser les causes qui auraient déterminé l'Angleterre à se livrer À cel étrange commerce. Les considérations üynastiques, c'est-à-dire celles qui touchent À fa dynastie anglaise et à la branche bulgare des Cobourg auraient 616 envisagéées, à en croire le diplomate bulgare C’est une Etrange idée, qui jamais ne serait née dans la tête d’un Anglais, pour cette raison déjà que les faits et gestes de la branche bulgare des Cobourg ne sont (pas très propres à resserrer les liens de famille. Ferdinand, couramment appelé le Félon, n'est pas seulement peu désirable comme parent, mais aussi Comme politicien, et comme homme.

Mais, outre les liens de famille, ce serait encore la confiiänce que l'on pourrait accorder aux Bulgares qui engagerait les Anglais à Les prendre sous leur protection.

Le diplomate bulgare paraît témoigner U'un: souverain dédain pour les facultés intellectuelles des Atiglais, en parlant de la confiance que l'on, peut avoir dans les Bulgares, après leurs abondantes, et si peu glorieuses randonnées.

Syrmieus.

Dans la presse

— La question yougoslave —

M. William Martin écrit dans le Journal de Genève du 19 mars :

L'Italie appuie les revendications de 1a France. Elle a, de son: côté, des droits hîstoniques et stratégiques à faire valoir, et ele cherche des auxiliaires. C’est ainsi que la politique française a 6 amenée à défendre, contre le sentiment unanime du peuple français, les prétentions êtalienmes et l'application du traité de Londres. De celte façon, la Frame est considérée comme adversaire à la fois en I!ale el en Serbie. Elle recuçi le les imprécaïions de Gabriele d’Amnunzio, les l'aliens amènent à Fiume le drapeau français, mais les Serbes 8e croient trahis et abamdonnés: La France recueille tout lodieux de la poiittique italienne sans en avoir aucun des avantages.

la Roumanie à la Serhie. ni arrachés par la Serbie à là Roumanie, Ce sont tout simplement les descendants ? des immigrants roumains du XVIIIe et du XIXe siècles. Excédés de l'intolérable état de choses régnani dans leur . Pays d’origine, quelques éléments roumains (valaches) cher . Chèrent un refuge dans la Serbie d'alors. fEncore qu ellia . ft soumise au jour turc, la Serbie, À cette époque déjà, … Sait un pays relativement tranquille, avec une population ‘à douce ei démocratique, au régime patriarcal, cépalitaire et non pressurée par la ruée dé (famarioteis, de DAerce _ étde fonctionnaires qui composaient le Hs pod a ru lache, La partie nord-orientale de la Serbie avait ù ë Tavagée par les guerres et les épidémies iasiatiquies. . _ Mouveaux venus acquirent des terres, s’adonnèrent à l'élerVage du bétail et firent très bon ménage avec la popur lation serbe, dont, depuis 16rs; ils partagèremit les joies _ les douleurs. Trait bien caractéristique, lac population: loumaine s'acquitta de sa delte de reconnaissance, ne Saskociant À toutes les insurrections du peuple serbe con … l'oppresseur musulman. Tout en gardant leur langue leurs mœurs, les Roumains immigrés ne or Fe \n seul instant à renouer les liens génétiques ee n res d'outre-Damube. Ajoulens qu'un grand rom Fu es Roumains ne létaient même pas 4 l'origine. ee “es Serbes qui ont émigré aux XVe, En En _ Siècks en Valachie, sous la press'on des se re … hongroises et turog-autrichiennes, qui furent Fans Les us Superficiellement en Roumaïnis, mais ne _Krvèrent Pas. moinis religeusement les fêtes tres

SUrS ancêtres. »

Quelques pensées de Tommaseo

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« Mais il existe un peuple de rite grec, de grandes traditions historiques et poétiques tout ensemble (histoire vivant toujours dans les nations plutôt que dans les divres ‘des savants); un peuple dont l'idiome est aux dialectes slaves ce que la toscan est aux dialectes italiens: un peuple qui se gessouvint de lui même et qui revendiqua som droït à la nationalité avant que la Grèce ne remplit l’Europe d'elle-même; ‘un peuple qui, fraternisant avec Ceux qui parlent sai si pre langue, pourrait tendre la main à la Grèce, à l'Ttaïie et à l'Allemagne et servir À la fois de digue et {de pont, et donner la sécurité à l'Orient et à l'Occident et la recevoir ellemême: c’est la Serbie, La Serbie pourrait @tre le centre des. Slaves du Midi pour les raisons indiquées qu'il serail trop long d'énumérer. » (1) a

« Les Slaves ne comprennent pas les Italiens; et ceux-ci, dans

: l'orgueil -de leur passé tant de fois séculaire, mméprisent slupi-

dement ceux-là. Mais les peupies que l'on méprise ont en mains les clefs du mondé à venir. Si l'on west pas capable de s'entendre par vertu et par amour, qu'on ile fasse par nécessité ef par intérêt. » (2) : Et Fes

« Avec La franchise qui est propre à ma race, je dirai que je ne crois pas, quant à moi, que la Dalmatie puisse désormais se raccrocher à l'Italie, Car notre époque n’a rien de commun avec celle de la République de Venise, laquelle, ayant besoin

(1) N. Tommaseo, « Il secondo esidäo », IT, pages 218—219.

(2) N. Tommaseo, Ibid. 1

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des côtes dalmates, savait gouverner et pouvait être tolérée! par notre peuple dans ses défauts et aimée dans ses qualités. Mais l'Iale rencontre chez celle trop de difficultés æt trop de dangers sans aller en chercher .de l'autre côté de l'eau; parce que, s'il ful toujours difficile de gouverner les hommes parlant une autre langue de nos jours, les Ttaliens se heurteraient à l'impossible, s'ils voulaient établir, je ne dis pas une: égalité matérielle, mais une équité civile, Les Italiens, tous sages ct généreux qu'ils soient, ne pourraient jamais (je {dis tous les Ilaliens) regarder et traiter un pauvre habitant des montajgnes el des îles do Dalmatie comme un Küoyen, d'Arezzo

‘ou de Chieri Or, je crois que homme pour homme, un Dal-

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male vaut bien autant qu'un homme de Püizzighetone lou de la vallée d'Aoste. En s’efforçant de traiter les (IDalmates d'une manière égale, les Italiens s’imagineraient faire acte, sinon id'adresse politique du moins de vertu imusitée. Or, les Dalmates,

‘ qui respectent tout ce qui est respectable, qui admirent ce qui

est admirable, qui sont bien intentionnés à l'égard de tout le : monde, qui savent respeclueusement compatir aux douleurs @t

eux misères des grands et des petits, m'entendent ;pas qu'on

daigne les compatir et avoir jitié d'eux. » (3)

(3) N. Tommaseo, + Il serio nel facoto », page 285.

Société Genevoise d'Editions et d'Impressions. — Genève