La Serbie

leurs conationaux sur divers territo qu'ils convoitent.

Si l'attitude de la conférence nous étonne, celle de la presse française à notre égard ne nous étonne pas moins. Gette presse ouvre toutes grandes ses portes aux ambitions qui nous sont hostiles et reste sourde à nos cris de désespoir. Même le gouvernement français, égaré par l'Italie, paraît glisser dans l'erreur et ceci peutêtre encore plus à son détriment qu'au nôtre, comme l'avenir le montrera. Et pourtant la France ne pourrait jamais avoir de frontière plus sûre ni de défense plus efficace que celles qu'elle trouverait dans l'amour et dans l'attachement inébranlable des Slaves du sud et aussi du nord !

Ici, M. Pressitch-Pavititch précise Sa pensée de façon saisissante :

_— Je suis stupéfait que la conférence ait pu commencer à créer la Sociélé des Nations sans la Russie, qui-a-fait plus de:sacrifices que tous pour sauver l'humanité du péril allemand. Qu'on ne dise pas que la Russie n’a pas de représentants légaux, parce que les Bolohévistes les ont écartés en fait. Qu'on y prenne garde ! La Russie n’est pas morte. Un peuple de cent millions d'hommes ne meurt pas. Elle n’est que malade de la maladie qui lui ont communiquée des'agents étrangers. Elle guérira et sera plus forte que jamais. Et, alors, elle demandera des comptes pour les cadeaux que l’on aura fait si légèrement à droite et à gauche avec ses territoires, comme si ceux-ci étaient la propriété d'un défunt qui n'a pas laissé d’héritiers. On a eu plus d’égards même pour l'Allemagne ! Offrir, par exemple, à la Roumanie, qui doit à la Russie sa liberté et son existence un million et demi de Russes, c’est signer l'arrêt de mort de celle-là.

« Lorsque la Russie régénérée, sauvée, puissante de nouveau, verra qu'on a formé artificiellement, avec son bien, de petites nations incapables de vivre, qu'on a remis entre des mains étrangères les Carpathes arrosées de sang russe, qu'on l'a rejetée de la mer Baltique et de la mer Noire, pourrat-on s'étonner que sa politique prenne une

orientation nouvelle? Liée à ses anciens —— CHHOULS Pul 1 VULIABE EL 1E5 UUUIEUTS COIN-

munes, aura-t-on le droit d’être surpris qu’elle cherche à nouer avec eux d’autres liens? Et, contre une coalition de l’Allemagne et de la Russie, qui serait en mesure de résister ! Ce ne serait ni le Rhin, ni aucune aütre frontière défensive que l’on s'ingénie à créer qui pourrait, alors, sauver la France de la revanche allemande, et il n’y aurait pas d’allié qui pourrait arriver à temps pour la protéger contre l'invasion de quatre-vingts millions d'êtres fous de rage et n'ayant plus, dans le dos, la menace d’une Russie. La catastrophe de la France serait suivie de celle de l'Angleterre sur mer et dans les colonies.

Voilà la menace qui se montre à moi avec une terrible netteté. La conférence de la paix la voit-elle comme je la vois ? Elle

diplomates !

de l'Allemagne caractère et l empires tions et des res

ces problèmes

activement, en et à l'élaborati qu'il s'agit des Commissions

la Conférence

règlement doit

russe qui est 1 et que les All présent avec l’ blème alleman semble diviser

la question de gne,

manents entre

définitive a dû

ont amené un

vexé des propo

n'a, selon moi, 01e interpréter fidèlement les principes wilsoniens et les réaliser intégralement C'est là qu'est le salut férence prenne par la myopie et

Mais je crains bien que l'évolution de l'humanité ne se fasse que lentement. La Providence qui possède l'éternité est moins pressée que nous. Avant qu'apparaisse l’aurore de la paix éternelle, paradis sur terre, il reste à parcourir de longues et sanglantes routes ».

La Conférence de la paix

La Conférence de la Paix Lraverse actuellement la phase la plus critique de ses travaux. Placé dans la nécessité de tracer le plus rapidement possible les frontières occidentales et orientales

centraux dans la question des répara-

d'abord et voulait poursuivre les conversations privées avant d'aborder officiellement et de front

peu. Il serait injuste, aux délgués ces lenteurs inévitables dans l'élaboration des préliminaires de paix. Les Commissions et les Sous-Commissions travaillent très

surtout déployé un zèle louable, de sorte qu'une fois les problèmes purement politiques résolus,

au règlement des questions d'ordre économique et financier. Les difficultés qui arrêtent les travaux de la Conférence sont précisément celles qui ont trait aux questions politiques dont le

nomique et financier. Sans parler du problème

Le Conseil des Dix discutait la semaine passée

en connexion directe avec celle des frontièRe 06 MA PolpenE décRé anttime «conduit 1à | commission territoriale polonaise à proposer l'attribution de Danzig à l'Etat polonais, englobant ainsi dans la Pologne des territoires habités par un grand nombre d'Allemands. M. Llyod George s'est opposé à cette solution qui, à son avis, serait une source nouvelle de conflits per-

géré une solution moyenne qui éviterait l'irré: dentisme allemand, tout en donnant satisfaction à la demande légitime de la Pologne d'un accès à la Mer Baltique. L'unanimité n'ayant pu être obtenue pour aucune de ces solutions, la décision

Cependant, les commentaires désobligeants de la presse française à l'adresse de M. Llyod George

tion devaient se répéter, le Conseil des Dix a décidé, pour éviter leur retour, et pour accélérer aussi la marche des travaux, de se transformer en un «Comité des Quatre», composé de MMWilson, Llyod George, Clemenceau et Orlando. Le premier délégué japonais n’insista pas pour faire partie de ce petit Comité. Les Quatre se mirent donc au travail pour résoudre entre eux, préalablement, les questions les plus épineuses et les plus difliciles. |

Cette transtormation a été bien accueillie du public qui voit dans la nouvelle procédure le moyen le plus propre d'arriver rapidement à la Paix. Le Comité des Quatre ne publie pas, il est vrai, de communiqué, et l’on ne sait rien, ni de ses délibérations, ni de ses décisions. Toutes les informations sont donc de caractère privé el l'on ne doit pas y attacher une grande importance.

La presse se trouve, dès lors, dans une situation pénible. Elle n’est pas à même de suivre les travaux de la Conférence et elle ne peut remplir son rôle essentiel qui est de préparer l'opinion ‘publique du monde entier à accepter, avec confiance et sympathie, les solutions adoptées. Les journalistes accrédités auprès de la Conférence se plaignent avec raison de ce manque de coutact qui se fait sentir toujours davantage.

Depuis plus de dix jours, les réceptions de MM. Tardieu et Pichon ont été provisoirement suspendues. Mais M: Balfour continue à recevoir les correspondants britanniques. Il est vrai qu'il les entretient de toutes sortes de choses, sauf des questions à l'ordre du jour.

Ge silence forcé ne pourra pas se prolonger indéfiniment. Le public français commence à devenir nerveux. On l’a constaté, avant-hier, à la Chambre des Députés, dans le débat sur les crédits. M. Pichon a eu à défendre la politique du gouvernement et les travaux de la Conférence, non pas contre les habituelles attaques des socialistes de toutes couleurs, mais contre la critique un peu acecrbe de M. Franklin Bouillon, qui, en sa qualité de président de la Commission des Affaires Etrangères, a dit carrément que la Conférence présidée par M. Clemenceau n'avait ni méthode ni action... M. Franklin Bouillon a insisté sur le fait que c'est au nom de cette Commission qu'il formulait ses griefs contre le Gouvernement et la Conférence. Dans sa réponse, M. Pichon a constaté que le Gouvernement français était obligé, pour le moment, de conserver son attitude actuelle. « Cette attitude changera bientôt, a assuré M. Pichon, parce que, dans quelques jours, le Gouvernement vous apportera le traité des préliminaires de paix. » C'est sur la foi de cette assurance que le Gouvernement a pu se tirer d'affaire avec une majorité respectable.

Nous prenons acte de l'optimisme de M. Pichon, mais nous ne le partageons pas entièrement, parce que, même si toutes les difficultés étaient aplanies, il nous paraîil matériellement impessible d'avoir tnnelre frvtse néracenirae Aiei à quelques jours. Le public se trompe en s’imaginant que le traité préliminaire de paix sera un document succincet et facile à rédiger. De nombreuses questions que les Alliés doivent résoudre préalablement entre eux, sont examinées par les commissions et les sous-commissions, et il faudra beaucoup de temps pour les mettre toutes au point.

En ce qui concerne notre cause nationale, l'incertitude générale qui règne au sujet des décisions de la Conférence, s'étend aussi à elle. Un incident pourtant a apporté, la semaine dernière, quelque changement dans la pesante atmosphère qui nous enveloppe. C'est ia résolution de la délégation italienne de quitter Paris si Fiume

qu'une seule voie à suivre :

de l'humanité. Que la congarde de se laisser égarer la voracité de certains

que soit créé le

Ed. BauTy.

Huitième lettre

et de déterminer, en principe, le importance des obligations des

titutions, le Conseil des Dix hésita

ardus dont la solution tarde un cependant, de reprocher

effet, à la préparation du matériel on du projet de paix pour aulant questions d'ordre technique. Les économiques et financières ont

pourra immédiatement procéder

précéder tout arrangement éco-

a grande inconnue du problème iés n'ont pas su traiter jusqu'à énergie nécessaire, il y a le prod où une question de principe les Alliés.

la frontière orientale de l’Allema-

lab.

Allemands et Polonais. Il a sug-

être ajournée.

accucillie dans le public avec une indifférence

n'était pas attribuée à l'Italie. La nouvelle,

aussi du délai qui nous sépare d'une décision des Quatre. Pendant un certain temps, on avait l'impression que la Conférence finirait d'abord ses travaux par l'Allemagne et présenterait à l'Allemagne seule ses principales conditions de paix. Ce projet, qui a vivement inquiété les Italiens et dont ils attribuaient la suggestion à nos délégués, a été certainement abandonné, parce qu'il est admis généralement, et la délégation américaine insistesur ce point-là, que le traité de paix sera collectif, c’est-à-dire qu’il embrasserait l'Allemagne et tous ses alliés. Ce qui est certain, c’est que les Quatre ont décidé d'en finir d'abord avec l'Allemagne et de ne pas s'occuper des autres problèmes avant d'avoir résolu celui-ci. Après, ce sera le tour de l’ancienne AutricheHongrie, de la Turquie et de la Bulgarie.

La procédure actuelle, sans nous satisfaire, offre cependant des avantages qu'il n'est pas inutile de signaler. D'abord, M. Sonnino ne siège pas dans le Conseil des Quatre, ce qui rend le débat sur la délimitation italo-sudslave plus libre et plus objectif. Ensuite, les conversations 86 poursuivent en anglais, entre Wilson, Liyod George et Clemenceau. M. Orlando, qai se fait traduire la discussion par l'interprète, le eapitaine Mantoux, se trouve ainsi dans un milieu où seuls portent les arguments valables. De ces arguments, l'Italie en a très peu, ce qui fait que tout espoir n'est pas encore perdu pour nous.

Malgré la situation difficile, nous pouvens donc toujours compter sur l'esprit de justise de nos grands alliés.

Pozrrièus

D

Une légation de Suisse à Belgrade

La reconnaissance formelle de notre Royaume uni par le Conseil fédéral, a mis à l'ordre du jour la question de l'installation d'une mission diplomatique suisse à Belgrade. On sait qne le gouvernement royal serbe avait nommé, déjà en 1916, un ministre à Berne, mais le gouvernement fédéral, par suite de la situation difficile dans laquelle le Royaume de Serbie s'est trouvé jusqu'en novembre 1918, n'avait pas répondu par l'envoi d'une mission suisse en Serbie. Aujourd'hui, les circonstances sont bien changées el le nouveau Royaume des Serbes, Croates et Slovènes accueillera avec la plus grande satisfaction la nouvelle que le Conseil fédéral a pris une décision au sujel de la représentation diplomatique de la Suisse dans notre pays.

On nous assure que le Conseil fédéral a

possédät aucun représentant dans un pays avec lequel, indépendamment des rapports d'amitié, elle pourra nouer des relations économiques très avantageuses. On nous, cite même disers noms qui seraient pris en considération pour le poste de ministre plénipotenliaire suisse à Belgrade. Nous désirons lous que le choix porte sur une des personnalités qui se sont acquis déjà notre reconnaissance et notre sympalhie pour leur activité politique ou philanthropique pendant la période difficile de notre exil. Nous nous excusons auprès de nos amis suisses en prenant

reconnu: qu'il était anormal que la Suisse ne:

la procédure suivie jusqu'à présent par la Conférence. Le correspondant politique du «Times» ayant déclaré que M. Llyod George avait été très

avait menacé de transférer toute la Conférence dans un pays neutre, si de tels actes d’indiscré-

changement profond dans toute

l'effet qu’elle devait produire. s qu'on lui avait attribués, et qu'il

absolue, a été démentie promptement par les Italiens qui s'étaient évidemment trompés sur

Mais en dehors de ce petit incident, nous demeurons dans le doute, non seulement au sujet des décisions ultimes de la Conférence, mais

par celui de voir au plus lôt un de nos nombreux amis suisses maintenir le contact établi déjà entre nos deux pays dans les heures tragiques que nous venons heureusement de traverser.

= FEUILETON ==

RÉSUMÉ d opérations de la bataille du Vardar (Septembre 1918)

(Suite.) \

La 17me D. I. C. s'empare, à 13 h: 15, ide la ligne de tranchées, Gola-Kravicki-Kamen. Son, aile gauche était orientée vers la ligne Kravicki-Kamen-Obla-Cuka et Borova Cuka, L'ennemi a été renforcé du 53e Régiment complet, qui lance frois contre-attaques sur le front de cette Division. : | ‘ :

Le commandant de la Division|se voit obligé de retirer en arrière ses lignes avancées et d'envoyer toutes Ses réserves, à la suila de quoi lo G. Q, G. serbe tordonne au voïvode commandant la 2a Armée d'appuyer par sa Division de 2e ligne, la 17e D. I. C., et de l'aider dans l'accomplissement de sa mission. Ceci est fait sans délai. L'ennemi est repoussé et la Division atteint ses objectifs.

La 122me Division poursuit son avance et prend pied sur la cote 1765, landis que la sommet du Soko reste toujours ‘ocoupé par l'ennemi qui l'avait particulièrement bien fortifié, en y construisani des abris dans le roc.

L'artilleris d'armée a tenu toute la journée Sous son feu les batteries ennemies en action. Trois batteries ke 155 onjt agi périodiquement sur la région du Kosiak, les communications de l'ennemi la vallée du Poroy, et entre le Koziak, la Kravica el Île

Y

En plus du renforcement apporté par le 53me régiment, ‘dont la présence a été constatée Got la Luis fois par l’interrogatoire des prisonniers, W'aviation a révélé le mouvement {d’un bataillon enmemi de Rosden vers Alsar. Les lobservateurs aériens n'ont pas

découvert d'autres renforts jusqu'ici, mais le Commandant du 1er groupement de Divisions informe qu'une colonne ennemie de 12 compagnies est en marche vers l'ouest, par la Crête, près de Ja: Dudica. s

Pendant la nuit du 15 au 16 septembre, la tête de la Division Choumadia est face au Pojate et au Schlem, et son gros Se tiem#}

[sur la ligne Slanovo-Uvo-Gola-Rudina. Les autres divisions lont

également passé da nuit sur les positions conquises, diminuant leur aclivité. A 21 heures, la, 17me {D. L C. prend pied sur le sommet du Soko et atteint ainsi ses objectifs de la journée. Ù

L'artillerie d'armée entretient! le tir de harcèlement sur la région du Koziak, les lignes de communication Chlem-Portoy-Gola-BiloPoroy el sur le reste du réseau routier. Elle bombarde aussi les campements ennemis connus. i v

Le G. Q. G. serbe aïtire l'attention du Voïvoda Commandant la 2me armée sur l'utilité qu'il y aurait à continuer l'avance pen dant la nuit, afin de me pas perdre le contact avec l’énnemi. :

Devant 1a 2me armée serbe, avant le déclanchement de l'attaque, le 53me et le 16me régiments bulgares sont venus en lignel au dire des prisonniers. } Fu

A la tre armée, après la préparation d'artillerie qui a Tieu en même temps que celle de-la 2me armée, la droite de la Division dk {la Drina attaque le Soko et le col à 5 h. 30; à 6 h! 18, l'aile droitel réussit à se porter avec une compagnie sur le piton de droite et, avec quelques fractions, à s'instailer au pied du piton gauche et dans la dépression à l'ouest. Maïs cette compagnie et la gauche de la 122m8 D. L doivent céder devant le feu d'artillerie tennemi. En général, la droite de cette Hivision n'a pas réalisé ‘un, succès notable «et le commandant de cette colonne reçoit l’ordre de poursuivre son action en liaison avec la gauche de la 122ma D. I.

Les patrouilles de la Division du Danube ont constaté que la préparation d'artillerie a eu pour résultat une destruction suffi: sante des obstacles. L'action de l'artillerie 5e poursuit conformément aux directions avec des déplacements {de tir sur l'arrière immédiat de l'ennemi. L’artillerie ennemie réagit, ici aussi, sur quelques parties du front de la division; de 11h. à 15 h. la

préparalion se poursuit en attendant que la 2me armée ait achevé son rôle. (

À 15 h., le général commandant fla ira armée entrprehnd l'attaque du front dont les résultats sont les suivanfs :

. Deux compagnies de la Division. du Danube réussissent à pied sur le G. (?) et le mamelon isolé, mais étant né que.

la cote 1338 et la Rovoska Gosa demeurent toujours entre les.

mains de l'ennemi, et en raison aussi des difficultés du terrain

et de l'intensité du feu adverse, ces compagnies doivent regagner

leurs tranchées. à dé ans L'infanterie de la Division de la Drina s’est approchée, à 17 H:, des positions ennemies, sur La partie fiu front Soko-Gradkesnikh,

mais est arrêtée ici par un feu de mitrailleuses excessivement

violent venant de la Veza et ‘de la crête du Soko. Sur la. partië comprise entre le col de Gradesnika et la Rovoska Kiosa, les pre mières vagues abordent les tranchées de |l'ennemi.

Les divisions ont reçu l'ordre de continuer l'attaque pendant la nuit et de s'emparer de la première ligne ennemie. La manœuvre réussit complètement et la droite de la division de droite s'empare du Soko, au même moment que la 122me D. LA succès s'élend du Soko.à la côte 1338, de sorte qu'à 5 h. 30 toute la première position de l'ennemi est tombés, mais l’action de Pa gpuche a €té gênée par un feu violent d'artillerie. Le centre et l'aile droite continuent à pousser sur la Lesnicka.

Aux armées alliées à droite, à gauche des armées serbes, la

journée esi marquée par une forte action d'artillerie, L'attaque

d'infanterie entreprise dans la région de /Zborsko a réussi et nous

a valu la possession de cette Jocalité. ‘ Les forces que la première armée a

Les & a eues devant ella au tours

de la journée sont les mêmes que pendant la période amté-

rieure, L'ennemi n'a pas renforcé ce front par des troupes fraîches. Les aviations serbes et alliées se sont montrées actives, malgré

les condilicns atmosphériques défa 2 no défavorables, effectuant des recox naissances des lignes ennemies, de ses arrières aussi, entrefguant

la liaison avec motra infanterie itrailleuse li : ; attaquant À la mitrail l'in'anterie ennemio en combat, bombardant ke cn en: Es

cette liberté. Notre désir ne nous est dicté que

= D Er à CE |