La Serbie

Ke

_ Revendications

Conférence de M. Smodlaka

a M. Smodlaka, député de Spalato et membre

de notre mission au Congrès de la Paix, a fait, je {1 mars, une conférence très intéressante el £ instructive sur Les revendications territoria-

# {5 sudslaves. ç

rès avoir rappelé l'union réalisée de tous les Sudslaves en un royaume des Serbes, Croates et Slovènes, el exposé en [quelques mois son: + opinion sur la façon dont celte ‘union s’est ef-

fecuée — opinion purement personnelle et très Be Hiscuable — M. Smodlaka à immédiatement passé … gu véritable sujet de sa conférence qu'il a traité

D vec la compétence et l'autorité d’un homme

we

,

_ Auction de cette journée:

:

L

|

terriftori : _ dus à Londres en 1915 et 1916, sans l’adhé… sion de la Serbie, sans même qu’elle fût … avertie! Par ces traités,

- Allemands, Français,

jüque de talent. Nous reprodu:sons ici quel-

que-uns des argumen's de M. Smodiaka dont

fa modération et l'esprit de concilia ion seront grandement appréciés par tous les gens lobjecis. *

"L'Italie et la Roumanie, a'déetare M.

… Smodlaka, appuient leurs revendications

jales Sur deux traités secrets con-

des tiers qui n'avaient ni qualté ni mandat pour agir de la sorte, livrèrent respectivemiemit à l'Itabe et à la Roumanie 700.060 Yougoslaves d'une part et 300.000 de l'autre, procédé qui est en contradiction flagrante avec les principes proclamés par le président de la grande République américaine et acceptés par les Alliés. Tous les arguments de mature historique; géographique et stratégique, mis en avant les Italiens et les Roumains pour justiier leurs projets d’annexion prévus par ces traïtés et concernant des régions purement yougostaves (telles que la Dalmatie, lIstrie centrale et orientale, la régon du

nord de Goritza et le Bamat oriental) ne

prouvent qu’une chose, c'est que Les parties contractantes élles-mêmes, doutant de la

_ valeur morale de traités conclus à motre

insu — et à nos dépens — s'efforcent de donner à leurs prétentions ‘une apparence de raison. Dams quelles mjsures ont-ils pu y réussir, nous laissons le soïn d’en décider aux juges impartisux.

Voici, par exemple, la thèse roumaine de l'unité géographique et économique du Banat, partant de son ündivisibilité dont les Roumains déduisent leur droit exclusif d’annexion. Ne rappelle-elie pas de manière frappante l'argumentation des Mayars sur l'unité et l'indivisibilité de la

par

vanie et en Hongrie orientale? C'est la théorie barbare qui veull lier les hommes

…_ j la glèbe et à laquelle nous opposons l'idée démiocratique que la terre doït être . au service des hommes, qui dépendent

. gux, avant tout, de leur libre arbitre.

“x _ Quant aux raisons stratégiques qu'in-

l'Italie pour arriver à l'annexion dia vastes territoires peuplés exclusivement où en grande majorité de Slovènes, et de Croates, elles ne peuvent pas l'être Jen bonme justice contre ‘un voisin qui ne lui à jamais donmé un seul motif d’appréhension, Au cours des quatorze siècles de leur histoire, les Yougoslaves n’ont jamais entrepris contre l'Italie une seule guerra de conquête, soft par terre, soit par mer. De tous les peuples qui entourent lItalie Espagnols, Arabes, Grecs et Yougoslaves — ils sont les seuls ny aient jamais exercé la moindre

M üls.comibaititienit.les.… justes aspirations roumaines en Transyl-

moindre que l'Italie et trois fois moins peuplée, devra défendre sa mouvelle existence sur une frontière faisant face à sept nations, l'Italie, l'Autriche allemande, la Hongrie, Ja Roumanie, la Bulgarie, la Grèce et l’Albanie. Avec ume siluatfon aussi défavorable et unique parmi toutes les nabque alliées, cer vraiment une ironie que Venir parler d’un) danger pour l'Italie et de la née tél de Frontières stratégiques allant jusqu'aux limites fixées] par le traité de Londres. L'Italie officielle qui Se cramponme aujourd'hui à ce pacte secret et injuste, à admis expressémienl que ces frontières me lui paraïssaient pas nécessaires, lorsqu'elle demanda à l'Autriche, avant son entrée en guerre aux côtés des

ATÿES, une-rectification-de-frontières allant

beaucoup moins à l’est que celles auxquelles elle prétend imaïntenant.

Entre l'Italie et la Yougoslavie, il ne peut y avoir qu’une seule cause de conflit dans l'avenir. Cette cause existera si l'Italie persiste à vouloir dominer, malgré la volonté de la populat'on, sur des régions purement yougoslaves. Eliminoms cet ‘unique motif d’une guerre future ef point ne sera besoin de frontières stratégiques! Les frontières ethniques mous défendent mieux que ne pourrait le faire ‘un Himalaya. Ceux qui voudraient mous äümposer les frontières iniques du fraité de Londres travaillent à la guerre qu'ils disent à {out prix vouloir éviter à leur patrie.

En proposant un réglemient de la aiuestion de mos frontières avec l'Italie et la Roumanie sur la base des malionalités et selon le libre vœu des populations intéressées, nous .croyvans servir les intérêts de tous les peuples alliés ainsi que les hauts idéals de la fraternité imiondiale et de la paix universelle.

Malgré des exagératons momemilanées, vu l’état d'esprit des deux camips adverses, nous wen persisions pais moins à réclamer une solution amicale qui, en première ligne, respecterañt le désir des populations intéressées, qu'il s'agisse de Goritza ou de Verchats, de Trieste où de Temjsvar, du Quarnero où du. Torontal. Et en ce qui concerme spécialement l'Italie, nous som mes d'accord qu'on doit tenir tun juste compte aussi des intérêts vitaux réciproques, tant dans les golfes de Trieste let

“de Fiume, conformiénremt à l'esprit d'équité

et d'amitié du pacte de Rome, auquel, malgré tout, notre opinion publique est restée fidèle.

Pour atteindre motre But, nous faisons appel au puissant appui de l'opinion publique française. Et que l'on nous entende bien: mous ne demandons pas à nos amis Français, qui em leur qualité de Celtes, sont aussi lun) peu nos cousins, de prendre notre parti contre celui de leur sœur latine, mais, au contraire, de l'aider ainsi que nous-mêmes à arriver à une entente qui est une des conditions nécessaires de la sécurité du monde.

Pour barrer à l'imipérialisme germanique qui renaît déjà, la route de Constantinople: et de Bagdad, La. Yougoslavie doit ‘tendre la main droite à la Roumanie, par-dessus la Porte de Fer, et la mjin gauche à l'Italie: par-dessus les Alpes; en serrant fortement ces mains amies, elle sera, avec ses deux voisines la protectrice vigilanite de la démio-

LES territoriales sudslaves

cratie de l'Europe destinée à sauvegarder la liberté mondiale. LE. Te

Dans l'entente cordiale qui doit s'établir entre Slaves et Latins, nous désirons que la place d'honneur soit à jamais réservée À cette noble et généreuse France qui fut toujours l’aide et l'espoir des Slaves et qu'aucune autre mation au monde n'entoure d’un amour aussi profond et reconnaissant que le leur.

Déclaration de la Conférence politique russe

A Monsieur le idienit : de la Conférence de la Paix.

La situation qui règne en Russie a posé sous une forme aiguë le problème des nationalités allogènes. En contact avec les parties de la Russie! sur lesquelles s'exerce la domination bolchéviste, ces nationalités doivent, ‘dans la plupart des cas, faire elles-mêmes une guerre en règle aux armées rouges. Cet état de choses accentue leur orientation vers une complète indépendance qu’elles cherchent à réaliser au nom du « droit à i ‘elles-mêmes ».

Fe Rte issue” dé la révolution--et.qui a.

rompu définitivement avec Les tenjdances centralistes de l’ancien régime, est largement disposée à satisfaire le désir légitime qu'ont ces nationalités d'organiser leur vie nationale. La Russe nouvelle ne conçoit sa reconstruction que par la libre coexistence des peuples qui la constituent sur Les principes de l'autonomie et au fédéralisme, ou même — dans certains cas, el dans des conditions mutuellement consenties — sur la base de leur indépendance. Dans les circonstances actuelles, alors que le triomphe passager des forces destructives interrompi le cours naturel de celte réorganisation du pays, la démocratie nationale de la Russie suit avec ‘un vif intérêt les efforts de ces nationalités pour rétablir méthodiquement des conditions d'existence noïrmale et lutter çontre l'anarchie, car elle voit en elles un élément de la victoire de la démocratie «et de La civilisation. \

Toulefois, ces aspirations nationales, qui cherchent leur forme définitive, rencontrent un iobstacle passager dans la crise que iraverse la Rus-

sie, Naturellement, les questions liées à l'organisation des nationalités, ne peuvent être {ran-

chées en droit sans l'acquiescement du peuple russe. D'autre part, on ne saurait ne pas tenir compte des üntérêts nombreux et complexes de défense nationale, économiques et financiers qui unissent par ‘un lien réciproque la vie du peuple russe et des nationalités habitant le territoire de la Russie. Résoudre ces questions sans la Russie, serait en contradiction organique avec le but que se proposent les Alliés: fonder une paix solide sur la confiance @t l'esprit (d’amitié| mutuels des peuples.

Désireux de trouver une solution pratique qui assure la protection des intérêts essentiels du peuple russe donnant également satisfac:ion aux efforts des nationalités — efforts qu'il suit avec sympathie — et qui, tout en bffrant un moyen pratique- de sortir dela situation “actuelle, ep porte en même temps une preuve réelle du nouvel esprit de la Russie, les Bouss'gnés, au nom de la Conférence politique russe, proposent À la Conférence de la Paix d'adopter la motion suivante : t

I — «'Les Puissances. reconnaissent : que: a) toutes les questions concernant les ‘territoires de l'Empire Russe dans les limites de 1914, à Lexception de la Pologne ethnographique; b) de même que Les questions relatives au statut futur des nationalités incluses dans ces limites, me peuvent être résolues en dehors et sans le consentement du peuple russe. Aucune solution téfinitive ne saurait, par conséquent, intervenir À ce sujet tant que le peuple russe ne sera pas en état de manifester librement sa (volonté et de participer au règlement, de ces questions.

IT. — « Désireuses, d'autre part, de seconder les efforts des nationalités pour organiser leur vie nationale et la préserver de la décomposition anarchique, les puissances décident de leur appliquer, en attendant le règlement définitif, ‘un régime provisoire qui réponde aux nécessités actuelles et, en premier lieu, aux besoins économiques, financiers, militaires des populations intéressées. À cet effet. Elles sont disposées à con-

gidérer comme pouvoir de fait les autorités cos: tituées par ces nationalités, en tant qu'elles 5’inspirent des principes démocratiques et jouissent de l'appui des populations, et sont, en com: séquence, prêtes à donner leur concours aux pot pulations en vue de leur lborganisation politique et économique. » À Si les Puissances prenaient cette décision, elle aurait pour résultat pratique d'introduire de lai sance et de la clarté jdans la recherche des solutions immédiatement nécessaires, et de créer lun terrain propice pour la coopération entre les forces qui cherchent à grouper en Russie leur action pour une œuvre commune de (défense con: tre la décomposition amarchique. Ainsi l’Europe orientale en proie à l'anarchie, connaîftrait plus tôt le retour à un état de choses normal. . Signé : S. Sasono/ff, Prince Lvo/], N. Tchaïkorsky, W. Maklakof].

(Cause communt#, 20 mars.)

Une étrange campagne

Du côté italien, on ne se contente pas de “répandre dans le monde des nouvelles au sujet de désordres, de révolutions qui éclateraient tous les jours dans notre pays ; on nous jette à la face des offenses graves. Une dépêche datée de Rome dit que les manifestations croates contre les Italiens sont organisées et payées par les Serbes. C'est bien unñe nouveauté que nous servent là les Italiens. ! Jusqu'à hier, c'élaient les Croates qui élaient les barbares ennemis des Iialiens civilisés, tandis que les Serbes passaient pour tolérables. L’intrigue ourdie dans le but de nous séparer, à l'instar de l'Autriche de jadis, n'ayant pas réussi, les Italiens changent de methode. Ils s’atlaquent aux Serbes tout en ravalant les Croates au niveau d'une populace inconsciente et d’un esprit mercenaire. Cette campagne est bien triste et indigne des fils de Mazzini et de Garibaldi. Ou bien, ces llaliens nouveaux croient-ils, par hasard, que la liberté soit un bienfait réservé à eux.seuls, et dont les Slaves ne doivent pas jouir ?

Les Italiens s'intéressent outre mesure à notre situalion intérieure et y font des études au microscope. Îls perdent leur temps, l'Europe ayant eu toutes facilités de juger de notre capacité d’orgnisation. Mais, en criant si fort contre nous, les ltaliens n'ont-ils pas peut-être un autre but N'est-ce pas une campagne dirigée au-dehors, pour dissimuler ce qui se passe en [talie même ?

Il semble, en effet, que l'Italie, qui se vante de posséder l'élixir du bonheur pour les autres,

‘ferait mieux de chercher à rendre heureux

son propre peuple, qui a pris une attitude beaucoup plus menaçante que le nôtre. Et il serail peut-être plus intéressant pour le monde que les agences italiennes mettent un peu plus de zéle à donner des éclaircissements sur la situation intérieure en Italie, au lieu de répandre tant de fausses nouvelles à notre préjudice.

La campagne italienne nous rappelle un

conte de Tolstoi. Satan aborde un jour un

pauvre paysan auquel il promit de lui donner autant de terres qu'il pourrait en parcourir de l'aube jusqu'au couchant. La tentation était forte, le paysan se mit à courir. Dans son désir d'englober le plus de terres possible, il oublia la mesure de ses forces. De retour à son point de départ, il s’affaissa, inanimé. Satan, le voyant mort, dit: « Pourtant, un espace de terre de la longueur de lon corps l'aurait suffi».

_ bts «

de l'esprit de sacrifice dont mos aviateurs

téltivement secondaire, est idavent Ment ello a rempli sa mission, mais qu

ns

Æuche de la re armée.

E. Crest Pourquoi les deux divisions

Yougoslavie, d’une étendue

et whoquitiant de ses diverses missions de la manière Ja plus

satisfaisante. En outre, elles ont bombardé la gare et le camp

de Graüsko. Le fait que deux ae nos avions ont été obligés d'atr

terrir à la suita de dégâts au mécanisme et des blessures def pit

ées par des balles de fusils et de mitrailleuse, et que

“appareils sont rentrés criblés témoignent suffisamment ont fait preuve.

On peut donc résumer dans ses grandes lignes comme suit

Les deux divisions françaises, la 17me D. L. C. et la 122me D. I. dhamées do la mission capitale, la rupture du front, s'en Font aoquittées avec succès, mais avec un grand retard. Au lieu de Sémparer de toute la première ligne {dans toule sa profondeur, €B trois ou quatre heures, elles n'y sont arrivées qu'à la fini de la journée. La 17me D. L C. m'a afteini ses objectifs qu'après l'intervention de la Division Choumadia et ide deux ‘divisions serbes

de deuxième ligne.

Par contre, le rôle de la Division Chouradia qui n'était que décisif, parce que non seu'eelle a permis à la re D, IL C, par son action sur l'Obla Kuka, la Borova Kuka et le Kravicki Kamen, de s'acquitter de la sienne, dont le ee 6 compromis par suite d’une contre-attaque enmemie. La amée ne possédant pas de forces suffisantes pour CRE ra ls rupture, a remis son action À la muit et l'a exécutée avec plein Succès, | ” Par: consé { après le déclanchiement de l'attaque d'inla Ts ns re est tombée entièrement entre sne Mains dans toute sa profonideur, excepté une petite partie à L'a Le point le plus important dde la 2me ligne ennemie, le nr TUE nous nous étions proposé de prendre le même Le ue Pu être occupé. Ce retard s'explique par le fait que LES Sivisions françaises de rupture ont mis beaucoup plus de m°%uper la première position ennemie qu

do 2me ligne (Timok ot yougo-

“1 n'avait été prévu.

slave) n'ont pu exécuter la manœuvre de dépassement des lignes dans la matinée, comme il avait été prévu, mais seulement en fin de journée. IL en est résulté que le Kosiak, au lieu d'être ai: taqué le même jour, ne [l'a été que le jour suivant.

Le bulin que nous avons fait ce jour-là a ét6 considérable. Le nombre total des prisonniers dépasse 8000 et celui des canons capiurés 33. En réalité, ces chiffres sont certainement au-dessous de la réalité, car de nombreux canons précipités dans les ravins par les Bulgares n'ont pas été retrouvés.

Nos pertes ont été les suivantes : la 17me D: I. C 1200 hommes, hors -de combat; la 122me D. I. environ 500 ; Division Choumadia, Division Drina 200. Pertes peu considérables ailleurs.

(16 septembre 1918)

9me armée, — La 17me D.'T C et la 122me D. I. sont restées sur Les positions conquises. La mission principale de cetla journée échoil à la division, yougoslave chargée d'enlever le Kosiak, point le plus important de la 2me ligne ennemie. La Division du Timok est dirigée, par le Tavin très difficilement franchissable du Poroy, sur le Topolaiz. { or bout La division yougoslave qui s'est approchée déjà pendant la nuit du Koziak, réussit à conquérir avec sa gauche, au prix de forts combais, la cote 1810 et à installer, vers 11 h.,-quelques éléments de sa aroita sur la cote 1825. , ÿ L'ennemi, comme mous nous y aitendions, comprend toute l'imporlance de la position du Koziak et envoie de tous côtés def renforts sur ce point stratégique essentiel. LH Dans le courant de l'après-midi, il emploie ses renforts (le 35me et le 8ime régiment bulgares), À diriger quelques contre-attaque sur le Koziak et réussit ‘un instant à reprendre la cote 1810. Mais un assaut vigoureux da la aivision yougoslave l'en chasse de nouveau et nous restons définitivement imaîtres du Koziak. ; ire armée. — Après La rupture, les divisions de cetta armée continuent leur avance à toute vitesse. Vérs 10 h., la division] de la Drina a la Gradesnica et entame sa marche vers la Gradesnica Kosa. La retraite de l'ennemi qui se replie devant cas

unités est désordonnée et entraîne l'abandon lde beaucoup de matériel et de blessés.

A l'aile gauche de la division du Danube, l'ennemi oppose une résistance opiniâtre dans le but de protéger sa retraite sur RazimBey. ‘ F

La division de la Morava est en marche vers Kuckov-Kameni # se déploie en direction des contreforts du Kosiak, se plaçant à la droite de la ire armée, c'est-à-dire entre la division yougotlave el la division de la Drina. Elle s'y arrête.

La re armée en général a fourni des efforts exceptionnels sur un ({errain particulièrement difficile, triomphant d’une forte: résislance de l'ennemi sur des lignes successives bien, fortifiée Elle a avancé de 15 km. en profondeur.

La D. C. rattachée à la première armée a avancé, serrant au plus près sur l'infanterie, attendant le moment propice pour intervenir. \

Ljaviation a été encore très aclive. Elle à agi surtout dans les environs du pont de Razim-Bey loù les routes étaient obstruées par. les convois que nos avions attaquaient à la mitrailleuse et bombardaient. Elle a donné des renseignements précieux sur les mouvements de l’enmemi et a établi qu'il 5e retranchait en hâta sur le Kukov-Kamen et que trois batteries ennemies Se dirigaient de Polciste sur le Kosiak. Un pilote a 6t6 blessé d'un coup de fusil.

Au début de l'attaque, l'ennemi a disposé sur ses positions des . égiments qui les tenaient auparavant, ce qui a été confirmé par des prisunnicrs provenant des 28me, 44me, 43me et 21me régjments; mais on fit dans la journée des prisonniers du 8ime négiment et on constata que ce régiment était en partie bur le front de la ire et en partie sur le front de la 2me armée,

La division de la Drina A capturé, entre autres, le commandant au 28mear #<giment avec tout son Etat-Major. La retraite de l'ennemi a été précipitée devant la ire armée, ce qui nous a permis de capturer un grand nombre de prisonniers et db recueillir, sur les positions, un matériel abondant.

Sur les parties du front touchant au nôtre, l'action a été comforme au plan établi. Feu d'artillerie très fort de part et d’autra dans la région de Monastir et de Doiran. (A suivre.