Le général Duphot : 1769-1797 : avec un portrait

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Duphot et des cinquante autres victimes de la rage pontificale (1) ». En même temps, les troupes cisalpines envahissent le territoire pontifical et viennent prendre position à Gerusio, Pergola, Urbania, Saint-Angelo et Gabio. « Tout promet, lit-on dans le Courrier de l'armée d'Italie du 5 janvier, que les mânes de Duffaux seront apaisées dans leur tombe. »

A Paris cependant les choses ne parurent pas si simples. Profiter de la circonstance pour lancer l’armée d'Italie sur Rome était certes bien tentant. Le Directoire, dont toute la politique depuis le 18 fructidor tendait à soulever un incident qui lui permit de révolutionner l'État ecclésiastique comme avaient été révolutionnés Gênes, Milan et Venise, avait là, semblait-il, une occasion unique de réaliser son rêve. Il hésita pourtant. Au moment d'agir, les dangers de la situation lui apparurent. L'occu-

pation de la capitale de la chrétienté risquait

fort de provoquer l'intervention des puissances RE