Le général Duphot : 1769-1797 : avec un portrait

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plusieurs reprises, Bonaparte insiste sur la double nécessité du secret et de la célérité. Puis il entre dans les détails, énumère les corps qui prendront part à l'expédition, en arrête l'itinéraire, va même jusqu'à donner à Berthier le thème des discours à prononcer dans les différentes villes de l'État pontifical qu'il occupera. Arrivé à deux journées de Rome, Berthier devra lancer une proclamation menacante à l'adresse du pape et de ses cardinaux, « coupables du plus grand de tous les crimes, afin de leur inspirer l’épouvante et de les faire fuir » . Et il ajoute : « Tout en tenant ces propos, vous cheminerez à marches forcées. L'art ici consiste à gagner quelques marches, de sorte que lorsque le roi de Naples s’apercevra que votre projet est d'arriver à Rome, il ne soit plus à temps de vous prévenir. » En même temps un courrier est expédié à Radstadt où le congrès est encore réuni pour rassurer les puissances sur les intentions de la République française, laquelle n'entend que venger la mort de Duphot et nullement conserver Rome

pour elle ou pour la Cisalpine. A Naples, on