Le théâtre français pendant la Révolution 1789-1799 : avec plusieurs lettres inédites de Talma, S. 133

LA TERREUR 121

Des fleurs du sentiment et des fleurs du génie Heureux qui peut semer le chemin de la viel

Un autre passage :

..... Parle-t-on du visage Quand il s’agit de cœur, d'esprit et de raison? La fleur de la beauté n’est qu'une illusion, Qui cache les vertus en déguisant le vice. Le sage attend toujours que le charme finisse, Quand il veut s'attacher à la réalité...

Enfin Lucile, fille de Mondor, s'exprime ainsi :

..... J'aime enfin un homme qui rassemble Et ce que l'on admire et ce que l'on chérit : La fleur du sentiment et celle de l'esprit.

Quelle abondante, quelle exubérante floraison dans ce style!

Et en empruntant une citation, bien moderne, aux spirituels auteurs de Lu belle Hélène, on serait vraiment tenté de s’écrier avec Calchas : « Trop de fleurs! »

Toutefois, dans la comédie Les Femmes, on a relevé et retenu avec raison deux vers, à la fin du premier acte. Quand toutes les femmes se sont retirées, Justine, restée seule, éteint les lumières et dit :

Fort bien! en sûreté du moins je me retire, Je ne laisse après moi, personne pour médire.

Un document conservé aux archives de la ComédieFrançaise (1) prouve, du reste, que ce genre de pièces n'inspirait pas une très vive sympathie aux artistes

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chez Maradan, libraire, rue du Cimetière Saint-André-desArts, n° 9, — j'an IF.

— Les acteurs étaient: Les citoyens Fleury, Dessessarts, Dunan, Dupont, Larochelle ; les citoyennes Mézcray, Lachassaigne, Devieune, Suin, Joly. j carl 1e communication enestdue à l'obligeance de M. G.Monval,

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