Oeuvres diverses
Où était le culte catholique, M. Simon? je vais vous le dire. Il était au Bocage, dans les marais de la Vendée, dans les greniers de Nîmes et de Montauban, partout soufflant la discorde, le meurtre et l'incendie. [l était avec Barbotin égorgeant les républicains sur l’autel, avec tel curé achevant les blessés sur les champs de carnage à grands coups de son crucifix de fer; avec Laussat qui leur administrait des hosties empoisonnées, s'annonçant au comité de Chollet par cette parole lugubre : « Effaçons-le de Pardon. » Le catholicisme prèchait alors à ses paroissiens : « Plus vous tuerez de pa« triotes, plus vous irez vite au Paradis. » Et cent mille enfants de chœur les suivaient, avec des fusils et des torches en guise de cierges. Les fureurs de votre culte de prédilection, monsieur Simon, contrastent avec les chants de paix et de fraternité bientôt étouffés, dont retentissaient alors le Temple de la Raison.
L’alerte des superstitions et des philosophies ne sera pas longue, lorsque Robespierre est Ià. « Il faut le « dire bien haut, tout le culte de la Raison ne fut que « le délire d’un moment. La Convention le subit; c’est « une tache pour elle; mais l’idée n’en était pas née « dans son sein, c’est une création de la Commune de « Paris. Quand Chaumette, escorté d’une troupe de « gens sans aveu, vint proclamer son nouveau culte « dans l’assemblée, les représentants applaudirent ; ils « invitérent Chaumette et la déesse Raison aux honneurs de la séance. Ils firent plus; ils décidèrent que Notre-Dame serait le temple de la Raison ct, descendant de leur siège, ils suivirent docilement le cortège de la déesse jusque dans son nouveau temple. Mais cls souffraient au fond de l'âme. Is sentaient leur humiliation.… ils le montrèrent plus « tard. » E
Diable ! voilà bien de la rancune, pour une procession à Notre-Dame ; et le sang des Hébertistes n'a-t-il
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