Oeuvres diverses, S. 257

enfouis de joie : ] œuvre, une traite pe

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évèques.

dans leurs caves. Ici, M. Simon pousse son cri

il a trouvé la manufacture-prison, une bonne rfectionnée avec bénédiction des « Un fabricant, sorti lui-même des ateliers, et devenu riche par des miracles d'économie, a eu l'idée de transformer l'apprentissage en une sorte d'internat. Il a bâti tout exprès, à quelques lieues de Lvon, un établissement considérable, fabrique, école couvent, comme on voudra l'appeler. L'idée a prospéré ct il y a maintenant plusieurs maisons de ce genre. Les jeunes filles, en entrant dans ces établissements, signent un engagement de trois années Le reglement est partout extrêmement sévère ; dans une de ces maisons, par exemple, le travail commence à cinq heures un quart du matin et finit à huit heures un quart du soir. Sur cet espace de quinze heures, cinquante minutes sont accordées, le matin, pour déjeuner et faire les lits, une heure pour diner et se reposer, ce qui laisse un peu plus de treize heures de travail effectif. La journée finie, on soupe, on dit la prière et tout le monde est couché à neuf heures. Les apprenties n’ont droit qu'à une sortie toutes les six semaines. On ne trouve, dans le règlement, aucune trace d’un enseignement élémentaire qu'une école du dimanche. Le chapitre V organise l'emploi de la journée du dimanche : Le dimanche est un jour exceptionnel ; nous voulons lui conserver le caractère qu’il doit toujours avoir, c’està-dire le consacrer à remplir les devoirs religieux et à se livrer au repos.

« Pour passer cette journée chrétliennement et gaiement (ce sont les expressions de cet édit) le matin, messe, exercices religieux, école de lecture et d’écriture. De deux à trois heures, catéchisme. Après, vôpres et promenade sous la surveillance des sœurs (car il y a des sœurs). La surveillance est confiée aux