Un diplomate d'il y a cent ans : Frédéric de Gentz (1764-1832)

ns)

nische Monatsschrift, en 1791, dans la personne de Môser. Et l'ouvrage le plus caractéristique à ce point de vue est Awch eine Philosophie der GeSchichte zur Bildung der Menschheit * (1774), car auparavant Herder lui-mème reste sous l'influence de lAufklärung et plus tard il se produit en lui, notamment lorsqu'il écrit les /deen zw eine PhiloSophie der Geschichte der Menschheit (1784 à 1791) une réaction rationaliste. C’est donc le petit traité Auch eine Philosophie der Geschichte zur Bildung der Menschheit qui marque, sil est permis de s'exprimer ainsi, l'apogée de l «historisme» de Herder et, peut-être aussi dans ce domaine, l'apogée de la réaction préromantique contre l’Aufalärung. Or, une simple comparaison des principaux points des deux œuvres en question montre que Gentz, en 1795, est en entière opposition avec toutes les tendances antirationalistes ?.

Nous ne savons pas jusqu’à quel point Gentz était au courant des publications de Herder, qu’il ne cite pas une seule fois à notre connaissance dans ses traités ou dans celles de ses lettres qui ont été publiées jusqu'ici. Mais il ne s’agit pas ici des rap-

1. Herders sümiliche Werke, herausgegeben von Bernhard Suphan. Berlin 1877. Bd. 5.

2. Voir ceite comparaison détaillée dans notre Appendice Gentz et Herder.

3. Herder a eu dans tous les cas sur l'ami de Gentz, Adam Müller, une bien plus grande influence que sur Gentz lui-même.