Un diplomate d'il y a cent ans : Frédéric de Gentz (1764-1832)

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ports de Gentz avec Herder comme écrivain, il s’agit de l'opposition de deux théories. Que Gentz ait connu plus ou moins les œuvres de Herder, peu importe. Il y avait dans tous les cas une tendance générale qu'il ne pouvait ignorer, et c’est très nettement qu’il prend position contre elle.

Il ne faudrait d’ailleurs pas croire que les opinions émises dans l’article sur l'influence de la découverte de l'Amérique ne sont qu’un accès isolé de rationalisme. Quatre ans plus tard, au début de l'Æistorisches Journal, c'est une nouvelle apologie de l'Aufklärung qui vient confirmer et fortifier les autres. Il revient sur son idée de 1795. L'augmentation de la richesse à amené l’augmentation de la culture. La division du travail intellectuel fait faire de grands progrès aux arts et aux sciences. « L'homme franchit le dernier degré dans la voie de la culture de l’esprit, il rentra en lui-même et explora les profondeurs de sa propre nature. Une masse toujours accrue d'idées grandes, lumineuses, profondes, se répandit dans tous les pays de culture européenne. Les sciences passèrent des salles de cours et des chambres de travail dans toutes les classes de la société. La lecture devint une des occupations principales. Même ceux que leur profession semblait éloigner de toute participation aux progrès scientifiques profitèrent du contact bienfaisant de