Un missionaire de 93 : Marc-Antoine Baudot : son róle politique, ses missions, ses mémoires ou notes historiques
AT
« le 31 mai. A Caen, devenue la capitale de la Gironde, « les gens riches de la ville et ceux des campagnes «ne voulurent point entendre parler des théories « gouvernementales des Girondins. Les jeunes gens, « sans doute par le conseil de leurs familles, enten« daient se soulever tout simplement pour rentrer « dans le système de l'ancien régime; ils voulaient « des droits féodaux, des privilèges, de la noblesse, « et toute la hiérarchie de la royauté. Le général « Wimpfen entendait coordonner l'insurrection du « Calvados avec les projets des armées d'Outre-Rhin.
« Le député Birotteau, envoyé à on par le Comité « central de la Gironde, n'eut aucun succès dans « cette ville; les insurgés s’associèrent presque tous « à Précy, qui voulait un roi héréditaire de l’ancienne « dynastie.
« Toulon consentit à se livrer aux étrangers, sans « conseil, et même sans correspondre avec les Giron« dins.
« Marseille combattait pour être la capitale du « Midi.
« Bordeaux même ne voulait pas reconnaître la « Convention, mais ne fit aucune démonstration pour « organiser un armement en faveur de ses députés.
« La Vendée continua ses levées en faveur des « nobles et des prêtres et ne s'occupa nullement de « la Gironde.
« En sorte que les soulèvements après le 31 mai « furent un prétexte, et que nulle part les Girondins : « ne trouvèrent d'appui à leur système. Au fond, ils