Une séance au Parlament anglais en 1791 : discourt prononcé à la rentrée de la Conférence des Avocats le 22 décembre 1879

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la noslesse de race, et que, perpétuellement repliée sur eile-même, elle s'énerve et croule, n'ayant aux lèvres, pour toute consolation, que ces mots pleins de mépris : « Parvenu », « Mésalliance », l’aristocratie anglaise, qui veut vivre, ignore ces mots. Se. mésallier! mais c'est infuser du sang jeune dans ses veines épuisées ; c'est appeler à elle toutes les forces vives du pays! Et, alors, ses rangs sont toujours ouverts : soldat, diplomate, avocat, négociant, lutteurs différents que le succès rapproche, tous ont teur place marquée dans ce corps qu'ils vivifient, en même temps qu'ils perdent l’idée d'en combattre la puissance.

L'élément maître, une fois formé, use du pouvoir en chef suprême et habile : son bon plaisir se traduit toujours par un vote du Parlement. Ici, encore, Messieurs, il faut admirer une œuvre sagement conçue.

D'une part, la Chambre des Lords : la tradition vivante. Elle est ce à quoi on ne touche pas. Ses membres ont, pour ancêtres communs, les héros qui arrachèrent au roi Jean la Grande Charte, à laquelle tout bon Anglais, c'est l'habitude, fait remonter l’origine des droits dont il jouit: « Comme si, dit Vol« taire, ces pillards, nommés barons, avaient été les « gardiens de la liberté et de la félicité publique. »

Là, siègent les chefs de famille, perpétuant, par