À la recherche de la fortune du duc d'Orléans (1793-1794) : lettres inédites du général Montesquiou à Francis d'Ivernois

20 REVUE HISTORIQUE DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

que je mets à être le seul juge de la convenance qu’il pourra y avoir à exhiber cette lettre ou à la garder en portefeuille’. Soyez du reste bien convaincu, que si mes connaissances personnelles m'interdisaient des démarches que je croirais avantageuses, je ne négligerai rien pour . vous trouver quelqu’agent digne de votre confiance et qui vous serait déjà plus utile que moi, ne füt-ce que parce qu’il ne serait pas étranger.

VI

To F. D'Ivernois Esquire N° 19 Downs Street Picadilly

London, England N°2

Bremgarten, ce 23 janvier 1794.

J'ai recu, mon cher ami, vos lettres du 31 décembre et du 8 janvier à trois jours l’une de l’autre, aussi je répondrai à toutes deux à la fois. Je m°...… à votre exemple, et je commence par le n° 2, ma première lettre que vous avez reçue étant du 17 décembre. Je vois avec plaisir et reconnaissance que vous n'avez pas perdu le temps à vous occuper de l'affaire qui m'intéresse. J’en informe aujourd’hui M. Chabos, et dans huit jours j'en recevrai une lettre pour vous et une autorisation en blanc que vous ferez, suivant les circonstances, remplir du nom que vous voudrez. Cette pièce ne sera pas dans une règle exacte, mais au point où en est l'affaire, il ne s’agit que de constater la mission, et non de dresser des actes qui exigent des formes rigoureuses. Lorsqu'il en sera temps, on suivra dans la forme des procurations les instructions qui seront données.

1. Une lettre de Louis-Philippe, datée de Coire, du 27 janvier 1794, faisait partie du dossier. Elle en a été retirée par M. Auguste d'Ivernois, le fils de Sir Francis, le 16 octobre 1864, et envoyée à son frère à Paris. Nous ignorons ce

qu’elle est devenue. — O.K. 2. Mot illisible, — O. K.