Čovek i inventivni život
Boxuaap II. M. Aypanñ
CONCLUSION
À la fin de cet essai le moment est venu de confronter son auteur avec le physiologiste qu'il est. Osera-t-il regarder ce dernier droit dans les yeux ?
La réponse à cette question ne doit pas être recherchée dans les idées mêmes qui sont formulées dans les pages précédentes, mais dans la répereussion qu’elles peuvent avoir sur l’activité du physiologiste.
Car des idées qui ne seraient pas une impulsion à la recherche scientifique de la vie, qui « priori en exclueraient certains domaines et en limiteraient la portée, qui en étoufferaient l’enthousiasme et la foi, ne pourraient être pardonnées à un biologiste, quelle que soit par ailleurs la valeur du système qu'il préconise.
Et c'est uniquement à ce point de vue que l’auteur de ces pages est sensible à l'appréciation qu'on y portera, et c’est à ce
point de vue seulement qu'il tient à les justifier.
Comme nous l’avons suffisamment fait voir, indépendamment des idées qu'il se fait sur la nature intime et l'origine des réalisations du monde vivant, le physiologiste ne peut éviter dans ses recherches de se comporter comme s’il admettait leur caractère d’«inventions intentionnelles », dont il s'efforce précisément de dégager le sens. En un mot, il est obligé d'agir et de s'exprimer en finaliste, même lorsqu'il n’admet dans la genèse du monde vivant, tout comme dans n'importe quel phénomène de la nature, aucune autre possibilité qu'un déterminisme mécanique absolu.
De nombreux physiologistes se sont aperçu de cette contradiction qu'ils portent en eux-mêmes et ont essayé, là où elle était trop flagrante, de la justifier par l'opportunité d’une idée directrice, fausse en elle-même, dans la recherche expérimentale des faits.
I est vrai, d’autre part, que l’on peut tout aussi bien étudier un phénomène physiologique en physico-chimiste, c’est-à-dire en n'ayant recours qu'aux façons de raisonner et de s’exprimer des