Homéothermie et thermorégulation. 2, La thermorégulation
26 LA THERMORÉGULATION
EEE EEE
- . ; ï Quotient Métabo-
en Poids Méiepo MS | métabolique nine |
en gr. [de sommet| de base |Métab de sommet lonies ns
(calories par mg-24 h.| Wét:b. de base gr heure) SOURIS EEE RTE 18 AS 90 1.246 3,4 52,0 Chauve-souris ... 18 3.102 — — 1,2 Rat blanc re 114 3.058 839 3,6 23,6 Hérisson :.. ..... 925 4,521 677 6,6 13,6 CHENE EERE 6.375 3.200 1.000 3,9 8,8 Chardonneret ....1. 13 6.553 12534 4,2 90,0 Hirondelle I1..... 18 4.339 1.634. 2,6 50,0 Hirondelle IL.... 19 4.833 1.622 3,0 55,8 Moineau -. -.... 30 514199 1.274 4,0 50,4 Inséparable ..... 30 6.900 1.764 3,8 38,3 Cale er Teen 97 4.658 1.140 3,8 38,3 CATATA EAN 1.950 5409) 1.047 4,9 17,6 ADI PER E CLEEE 3.450 4.09% 635 6,4 7,9
Les différences très grandes qu’accusent divers homéothermes au point de vue de la résistance au froid, ainsi que le montre leur température critique inférieure, ne semblent donc pas tenir à des différences de leur puissance thermogénétique ; c’est dans des difiérences du pouvoir protecteur de leur surface qu'on doit en chercher la cause principale. Qu'il s’agisse d’homéothermes très résistants au froid, tels que le canard et l’oie, ou peu résistants, tels que l’hirondelle et la souris, leur puissance thermogénétique, comme elle a été définie plus haut, en fonction de leur surface, n'est pas très différente et elle n’est pas en rapport avec les différences de résistance au froid. Celle-ci dépend surtout de la puissance de conservation de la chaleur et non de la puissance de sa production. La résistance au froid et avec elle le métabolisme de sommet, de même que le métabolisme de base, dépendent du milieu thermique d'adaptation. Lerèvre [121] a montré à quel point le singe pouvait être endurci envers le froid sous l'effet du froid même. DuriG et Long [47] ont montré que le chien s’accoutume aux bains froids en y réagissant par de l'hypothermie de moins en moins importante. Grasa et GeziNeo [79] donnent des preuves numériques de la dépendance de la puissance thermogénétique du milieu d’adaptation. Le rat après un séjour prolongé à la température de 32° accuse un métabolisme de sommet n’ayant à peu près que la moitié de sa valeur pour le même individu adapté à 180. Tandis que le métabolisme de sommet d’un rat adapté à 30-329 est de 746 calories,