Homéothermie et thermorégulation. 2, La thermorégulation

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ment de la température ambiante, c’est-à-dire d’une moindre vasoconstriction périphérique.

3. INFLUENCE DU MILIEU THERMIQUE D’ADAPTATION SUR LA THERMORÉSULATION PHYSIQUE.

Les faits d'observation mentionnés plus haut montrent que la thermorégulation physique, comme tous les autres éléments de la thermorégulation, est passible d'adaptation. Non seulement les phénomènes vaso-moteurs, mais aussi les autres mécanismes varient par adaptation. La neutralité thermique, c’est-à-dire le point de départ de la thermorégulation physique, se déplace selon la température du milieu d'adaptation, et cela dans le même sens, de sorte qu'un homéotherme adapté au chaud commence à lutter contre la chaleur à une température plus élevée que lorsqu'il est adapté au froid. Ensuite la température critique supérieure et la température mortelle varient selon le milieu thermique d'adaptation, dans le même sens également (p. 10). J. RosenraL [175] a montré que le chien s’accoutume aux températures élevées en y réagissant par de l’hyperthermie de moins en moins élevée.

V. — Le métabolisme chimique et la thermorégulation.

La thermorégulation repose en partie sur la régulation des combustions, c’est-à-dire sur des réactions chimiques intraorganiques. De sorte qu’il y a lieu de se demander quel rapport y a-t-il entre les modalités de la thermogenèse et le métabolisme chimique qualitatif ?

La production calorique au service exclusivement de la thermorégulation, la chaleur réglable, atteint, ainsi que nous l'avons vu, deux à trois fois celle du métabolisme de base, lorsque l’on passe de la neutralité thermique à la température critique inférieure. Quels sont les combustibles fournissant ce supplément de chaleur ?

Dans les conditions d'obtention du métabolisme de base, lorsque l'organisme est à jeun depuis peu de temps, la calorification provient pour une part de la combustion des matériaux azotés, pour