L'Affaire Naundorff : le rapport de M. Boissy d'Anglas, sénateur
6 CONSIDÉRATIONS HISTORIQUES
Page 4 cette question historique (1) qui est tellement compliquée
(suite).
qu'il faut, pour en parler avec connaissance de cause, l'avoir étudiée longuement et minutieusement.
1. Rien de moins exact. La discussion engagée dans le Gil Blas pendant le premier trimestre de 1911 a montré, au contraire, que les contradicteurs de M. Otto Friedrichs n’ont pas évité la discussion et ont eu le dernier mot. Ils poursuivront le débat autant que leur adversaire pourra le désirer. M. Otto Friedrichs, en revanche, n’a jamais répondu aux accusations de faux qui ont été portées contre lui et qui sont les suivantes (voir les articles de M. Gustave Bord dans la Libre Parole du 20 février et du 15 mars 1911):
1° M. Otto Friedrichs a daté de 1825 et appelé récit de Brandebourg le récit de Crossen, qui est de 1831.
2° Il n’a jamais parlé de ce premier récit de Brandebourg (1825), trop gênant pour sa thèse, puisque Naundorff y raconte qu'il a quitté la France avec son père et qu'il a passé depuis la Révolution dix ans avec lui.
3° M. Otto Friedrichs, ayant à traduire, dans le récit de Crossen, faussement daté par lui de 1825, l’expression : die schwarzbraunen Locken (les boucles brun noir), a supprimé cette épithète «brun