L'Affaire Naundorff : le rapport de M. Boissy d'Anglas, sénateur

SUR LA QUESTION LOUIS XII 5

dorff, apportant un soin égal à l'étude des uns et des autres, en vue d'assurer l'impartialité de l'opinion que je devais me faire.

On trouvera donc naturel qu'avantde juger de la valeur des pièces énumérées par les pétitionnaires dans leur demande, je commence par exposer les considérations historiques concernant ce problème.

M. Foulon de Vaulx, un érudit qui a fait de savantes recherches sur cette question sicomplexe, à laquelle ila consacré son existence, et M. Otto Friedrichs, véritable bénédictin laïque, celui-ci par écrit, nous ont fait part de leurs découvertes et de leur conviction dont le Sénat et l'opinion profiteront.

Ces écrivains consciencieux n'ont jamais pu obtenir de leurs adversaires un débat contradictoire et suivi sur

plète. M. le rapporteur n'indique même pas l'ouvrage de M. Alfred Bégis, Louis XVIT, sa mort au Temple (Paris, Champion, 1896). Il ne signale que cinq « ouvrages faisant mourir Louis XVII au Temple », omet le complément de l’œuvre de Chantelauze (Les derniers chapitres de mon Louis XVII), ainsi que l'édition complétée, publiée par P. Cottin, en 1893. Il ne mentionne pas davantage la bibliographie donnée par Maurice Tourneux, etc., etc. En revanche, M. Boissy d’Anglas cite ses deux propres brochures, où l’emphase et l'erreur se mêlent.— Bref, sa notice bibliographique est nulle. N'insistons pas.

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