L'Affaire Naundorff : le rapport de M. Boissy d'Anglas, sénateur
SUR LA QUESTION LOUIS XVII 13
et par quels maquillages on a tenté de leur donner un semblant d'authenticité. On le verra également par la déposition écrite de M. Otto Friedrichs (2).
Nous n’y reviendrons pas, nous en rapportant à ce qu’en ont dit ces deux déposants.
Ceux qu'invoquent les pétitionnaires sont, pour ainsi dire, innombrables. Ils ontété établis à différentes époques par les pouvoirs publicsdel’Angleterre d’abord, de la Hollande ensuite, et finalement de la France avec une suite et une persévérance indéniables.
Ils établissent cependant et de la façon la plus irréfutable que les Bourbons sont les fils de leurpère, les maris de leurs femmes, et que leurs prétentions à se dire les petits-fils du Dauphin enlevé du Temple sont bien fondées.
Taine, Beauchesne, Chantelauze, etc., etc.], des professeurs, des gens sérieux, qui considèrent la mort de Louis XVII au Temple comme un fait aussi certain que celle de Louis XVI sur l'échafaud, crieraient-ils leur opinion sur les toits? Pourquoi, après M. Daudet et tant d'autres, serviraient-ils de tôte de Turc aux fanatiques de l'imposture? »
2. Ce qu'on verra plus loin (note 5 de la page 7 et note 3 de la page 59 du Rapport), c’est la publication de faux textes de lois, par lesquels la Commission entend établir l’inauthenticité ou plutôt l'irrégularité, l'illégalité de la déclaration du décès de Louis XVII. On verra aussi (note 5 de la page 59)
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