L'école de village pendant la Révolution

x INTRODUCTION. et à la fin de la période révolutionnaire. Il serait trop facile d’y. signaler des lacunes. Mais ne saurait-on voir dans un fragment de miroir disposé d’une certaine façon, une image aussi complète que dans le miroir entier ? Dans tous les cas, les témoignages que nous avons recueillis sous le directoire etle consulat, sont unanimes à constater, de la manière la plus saisissante, l'avortement des grands desseins de la convention et l'incroyable incapacité du gouvernement issu de la constitution de l'an IT.

On ne saurait cependant en tirer une condamnation absolue contre l'œuvre de la révolution francaise. Comme toutes les choses humaines, elle fut un mélange de bien et de mal, et il serait aussi injuste de la blâmer sans réserve que de l’exalter sans mesure: Quelques-unes des idées qu'elle a émises sur l'instruction primaire étaient saines et devaient porter des fruits salutaires ; mais les doctrines anti-relisieuses et anti-libérales qu’elle a voulu faire entrer dans la pratique n’en restent pas moins blämables, parce qu’elles étaient contraires à la nature des choses et au droit. Ces doctrines, on le verra, n’ont point triomphé immédiatement; elles ont cependant survécu à leurs premiers échecs, pour reprendre de nos jours une