La crise balkanique (1912-1913)

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GUERRE INTER-BALKANIQUE 271

serbe, grec, finit par convaincre la délégation bulgare que le seul moyen d'obtenir la paix était de la traiter axec tous les pays en cause.

Le 4-aoûtl inlervenail un accord entre la Roumanie et la Bulgarie : la ligne frontière Turtucaïa-DobriciBalcick était acquise au royaume roumain.

Le 6 août l'accord entre la Serbie et la Bulgarie élait enregistré par-la Conférence.

Les pourparlers gréco-bulgares avaient été laborieux, La possession du port de Cavala faillit, à cause de la volonté ferme de chacune des parties de posséder ce port, rouvrir toute la crise balkanique. L'intervention de quelques-unes des grandes puissances fut salutaire ; la France résolument donna tout son appui à la Grèce, Guillaume IT intervint personnellement en faveur du roi Constantin ; par contre la Russie et l'Autriche auraient préféré que ce port fut remis aux Bulgares. Cavala resta aux Grecs, ce fut un succès personnel de la puissante dialectique du premier délégué grec, M. Veénizelos, fermement soutenu devant la Conférence par son éminent ami M. Take Ionesco. |

Le 10 août 1913 dans le palais du ministre des Affaires étrangères de Bucarést était signé le Traité de Paix :

Article premier. — « Il y aura à dater du Jour