La crise balkanique (1912-1913)

GUERRE INTER-BALKANIQUE 281

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et très intimes entre les politiques des deux pays. Le général Savoff en signant le traité de paix du 29 septembre, avouait à quiconque, ‘avec une indiscrélion commandée : « que la paix de Bucarest n'était qu'une trève el que la Bulgarie n'aurait de cesse que lorsqu'elle se serait vengée sur les Grecs et sur lesSerbes de ses dernières défaites ; pour préparer les revanches futures, une amitié confiante devait lier les

gouvernements bulgare et turc... »

IL. Arpanrie. — La Conférence des ambassadeurs de Londres avait décidé la consütution d'une Albanie autonome. Le principe admis, les ambassadeurs avaient délégué à plusieurs commissions internationales le soin de statuer sur les points de détail.

Commission des Amiraux à Scutari.

Commission de Contrôle ayant pouvoirs pour déterminer la constitution et l’organisation adminis- trative du nouvel Etat; elle devait juger sur l’opportunité de mettre un prince chrétien ou un chef musulman à la tête de l’Albanie.

Commissions chargées de la délimination.

En attendant un gouvernement officiel, l’Albanie se trouvait administrée par deux chefs : Ismail Kemal bey à Valona, Essad Pacha à Durazzo. Les commissions

faisaient traîner en longueur leurs travaux ; en l’au-