La crise balkanique (1912-1913)

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III. Parx GRéco-TurQue (13 novembre 1913). — La paix de Bucarest ayail mis un terme à l’effusion de sang dans les Balkans, cependant la crise orientale n'était pas circonserite. D'un côté les Bulgares devaient régler avec les Turcs le tracé de leur commune frontière ; d’un autre côté, les questions de Droit International soulevées par le passage sous la domination grecque d'anciens territoires otlomans, devaient être tranchées entre Athènes et Constanlinople. De graves difficultés étaient encore présenies, un redoublement d'efforts était demandé aux diplomates pour ne pas sé laisser surprendre par l'explosion de quelque nouveau foyer, capable de rallumer l'incendie guerrier dans la Péninsule. Les discussions entre Athènes et Constantinople aux premiers jours de novembre 1913 se poursuivaient dans une atmosphère de trouble et d'intrigues, l'attention de toutes les chancelleries se portait inquiète, Sur la marche pénible des négociations en cours. Voici en peu de mots quelle était la situation...

Au mois d'octobre 1913 s'ouvrait à Athènes des pourparlers entre la Turquie et la Grèce en vue de régler, aujourd'hui que des territoires otlomans étaient passés sous la Souveraineté, grecque, les quesLions relatives au statut personnel des habitants otto-

mans incorporés, le régime réservé aux immeubles