La Macédoine

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Comment, au dire dun Monastirien, la propagande bulgare gagna du terrain en Macédoine. (x)

C'est il y a trente ans seulement, que la propagande bulgare commença à s'organiser ; jusqu'à cette date, il ny avait que des écoles serbes el grecques en Macédoine et en Vieille Serbie. En ce qui concerne l'Eglise, nous relevions du patriarcat de Constantinople et souffrions idu clergé grec. C'est ce mécontentement qui fut lutte

en vue d'obtenir l'institution de l’exarchat, ils essayèrent

beaucoup des

exactions mis à profit par les Bulgares lorsque, dans leur

de semer aussi l'esprit de révolte parmi les habitants serbes de notre région. Les agents et les apôtres de la propagande bulgare vinrent à nous ayec une bouche mielleuse et de l'argent en poche. Ils nous ouvrirent leurs bras comme à des « frères » en promettant de remédier à nos souffrances, à la condition que nous leur ‘prêtions aide et assistance dans la lufte pour l’exarchat. -

I] ne serait pas juste de nous reprocher d'avoir écouté les voix de sirènes des Bulgares. Nous étions, à ce moment, délaissés de tout le monde : la première main tendue pour nous secourir dans notre détresse fut celle des Bulgares. Nos compatriotes établis à Belgrade, n'avaient aucun souci de nous. C’est à nos propres plupart des écoles serbes, et encore n’ayons-nous pu frouver que quelques Serbes patriotes pour être instituteurs chez nous. C’est plus tard seulement, lorsqué l’exarchat fut institué, originaires de la Vieille Serbie

frais que nous ayons fondé Ia

qu'une école pour les élèves

{1) Le Monastirien en question appartenait autrefois personnellement au service de la propagande bulgare. Un échange de vues fréquent ayec le parti opposé l'a amené à la conviction qu'il n’était pas, comme les Bulgares le lui avaient inculqué, de nationalité bulgare, mais sérbe, et que; par suite, il commettrait une action honteuse s'il continuait à prèter appui aux menées serbophobes des Bulgares.

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