La question de l'Adriatique

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l'impuissance des Etats qui allaient devenir ses voisins sur les rives de l’Adriatique, elle tirait de cette faiblesse même un nouvel argument en sa faveur, et évoquait avec effroi la menace de la grande ombre russe s'avançant vers l’Adriatique par les routes de la Croatie et de la Serbie. Elle rappelait le vague projet, qui ne fut peutètre jamais qu'un rêve, de l'installation d'une division de la flotte russe dans l’Adriatique, avec Antivari pour port d'attache (1), et aussi les liens qui font de la Russie la protectrice de la Serbie et du Monténégro, et qui pourraient la rendre, en fait, maîtresse de tous les rivages qui seraient laissés à ces deux Etats. Néanmoins, elle protestait de ses sentiments d'amitié à l'égard de la Serbie, et elle en donnait pour preuve son intention de ne pas lui refuser un débouché maritime. Elle rejetait sur l'Autriche toutes les responsabilités de la néfaste politique

(1) D'aprèsle Neues Wiener Tagblait (11 juillet 1914), l'amiral russe Russin, chargé d’une mission à Paris en juin 1914, aurait déclaré que la question des délroils allait être résolue à la suite d’une entente russo-roumaine, que la Russie allait établir, comme l'Allemagne, une division navale dans la Médilerranée, que cetle division aurait Antivari pour port d'attache, et que des ingénieurs russes étaient déjà sur les lieux pour dresser les plans des travaux nécessaires.