La Serbie
Le mémoire de Lichnowsky
ae Un aveu allemand L sur la préméditation autrichienne
. Le mémoire du prince Lichnowsky. a produit en Allemagne et en Autriche-Hongrie un malaise extraordinaire. Les commentaires de la presse alemanide et autrichienne sont en général très défavorables au diplomate récalcitrant, qui n’a pas voulu défendre la vérité « officielle ».
Le « Pester Lloyd » appelle le prince Lichnowsky un «sot vaniteux », le cormespondant de Berlin de la « Neue Zürcher Zeitung » raconte:qu'à Londres on a traité le prince Lichnowsky d° « idiot » ‘et de «crétin » Mais les journaux sérieux ne pouvaient pas ne pas s'arrêler aux arguments dé l’ex-ambassadeur allemand, Ainsi M. Theodor Wolff, du « Berliner Tageblall ». qui a eu 1e privilège de recevoir du prince même une copie du mémoire, déjà en 1916, admet, dans le numéro
+ du 25 mars, l'exactitude d'une grande partie des constalations de M. Lichnowsky. Plus particulièrement pour la politique allemande envers l'Autriche, M. Wolff estime, lui aussi, que la Wilhelmsirasse a approuvé docilement toutes les aspirations de Vienne.
L'opinion de la « Frankfurter Zeitung » sur @e point est encore plus claire.
Dans son numéro du 20 mars, ce journal écrit en effet:
« On devra en particulier êbre d'accord sur ce point — ét nous avons avant Ja guerre fait souvent des remarques analogues que la politique allemande s'est montnée beaucoup trop docile et imprévoyante quant aux buts de son alliée l’Au-
-‘triche-Hongrie, spécialement au sujet des questions balkaniques. La déclaration du prince de Bülow a été significative à ce sujet, quand il dit, lors de la crise bosniaque, que lon avait élé content à Berlin d'avoir ignoré les plans d’annexion de Vienne. On appuya aussi, sans les. connaître, les plans du comte ‘comme en juin 1914 on soutint. imprudemment l'ultimatum austro-hongrois. Le prince de Bismarck n'aurait jamais tenu ‘pour correcte celte démarche aventureuse en daveur d'un allié: plus tard. cela devint presque une doctrine de la diplomatie allemande qui peut avoir agi sur la décision
du sort-de FEurope d'une manière fatales
en juin 1914 On ne peut aujourd'hui dire avec une infaillible sûreté jusqu'où cela est allé et jusqu'à quel point l’on peut parler d'une faute. On ne pourra réelJdement. juger qu'une fois la guerre finie, sans que l’on cause Le langage de servir l‘ennemi it quand les archives de tous les gouvernements intéressés seront ouvertes pleinement. »
/
Jagow contre Lichnowsky
L'Allemagne mobilise toutes ses forces pour combattre le diplomate « traître ». On a tiré de l'oubli M. von Jagow. pour le faire parler de d'affaire Lichnowsky et il ne réussit qu'imparfaitement à masquer linanité de ses argumepits À force de sarcasmes à l'adresse du prince Lichnowsky.
Le « Temps »du 30 mars consacre à l'éntrée em scène de M. von Jagow son
Aerenthai, :
, ri article dé fond. dont nous extrayons: es passages suivants: à. RE
Le prince Lichnowsky reproche au gouvernement allemand d'avoir refusé, à la lin de juillet 1914, la conférence d'ambassadeurs que proposait sir Edward Grey. On se rappelle l'explication que le Livre blanc allemand a donnée de ce refus: «Nous ne pouvions citer l'Autriche, dans son différend avec la Serbie, devant un tribunal européen.» Ce serait done pour respecter la dignité de l'Autriche — motif altruiste — que l'Allemagne aurail repoussé le projet salutaire de sir Edward Grey. Mais M. von Jagow, oubliant qu'il était
secnélaire d'Etat quand de Livre blane a
paru. vient de démentir sans façons cette légende. [1 expose la vraie raison du refus allemand: «Nous ne pouvions pas accepter
Je projet anglais dune conférence d'am-
bassadeurs, car elle nous aurail condnits sans aucun doule à une sérieuse défate diplomatique. En effet, l’Ilalie aussi éBit
favorable aux Serbes, el avec ses intérfls balkaniques elle était plutôt contre l'Autriche.» L'Allemagne el l'Autriche-Hongrie ont donc fail la guerre, de laveu même de M. von Jagow, pour obtenir ce que la diplomatie ne pouvait pas leur donner, pour atteindre des buts que leur propre alliée, l'Italie, ne pouvail pas admettre. Et le gouvernement allemand, dont M. von Jagow était lun des principaux membres, a osé prétendre qu'il faisait une guerre défensive !
L'assassinal de Sarajevo à été le premier prétexte du conflit. À propos de ce sujèt toujours mystérieux, M. von Jagow ajoute quelques paroles étranges à celles qu'on à déjà lues dans le mémoire Lichnowsky.
On se rappélle le récit du prince Lichnowsky. IL était allé rejoindre Guillaume IT à bord du yacht impérial «Meteor», el c'est alors que survint la nouvelle de lattentait :
Sa Majesté déplora que ses efforls pour gagner le haut personnage (l'archidue héritier) à ses idées fussent ainsi devenus vains. Je ne. puis savoir si le programme d'une politique active contre la Serbie avait déjà €6t6& arrêté À Konopischt]
Comme je m'étais pas renseigné sur les, in-
tentions et les incidents de Vienne, Je n'atlachai pas à l'événement une importance frès étendue. Je ne pus que constater, plus tard, que chez les aristocrates autrichiens une sensation de soulagement l'emporta sur lous les autres sentiments. ! À
Ce «soulagement» causé par l'assassinat de l’archiduc est une chose singulière. pète s’était-il donc passé à Konopischi, pendant la dernière entrevue de Guillaume IT et de François-Ferdinand? M. von Jagow sou-
lève un coin du voile: : A Konopischt -— visite de S.M. l'empereur chez l'archiduc héritier — on n'a arrêté aucun
lan d'une politique active contre la Serbie. D'ailleurs, l'archiduc François-'erdinand n'était pas, comme on l'a dit souvent, le partisan, d'une polilique conduisant à la guerre.
Mais alors, quelles étaient ces «idées » auxquelles Guillaume IT s’efforçait de gagner l’archiduc? Si François-Ferdinand ne voulaït pas la guerre, que voulait donc l'empereur allemand?
Le prince Lichnowsky, dans son mémoire, explique que l'Allemagne aurait eu intérêt à ne pas rester liée à l'Autriche. M. von Jagow, chose remarquable, ne dit point le contraire. Il trouve seulement que l'heure n’était pas venue de renoncer à l'alliance nouée par Bismarck: «Il m'est recommandable de relâcher ou de rompre
Sent]
d'anciens liens, qui ne répondent plus à
! 11 ftoutes les conditions, qu'au moment où de
nouveaux groupements peuvent être réalisés. C’est ce but que visait la politique de rapprochement avec l'Angleterre. Tant quelle ne nous fournissait pas des garan-
lies sûres, nous me pouvions abandonner les anciennes sauvegardes, ni les engagt‘ménis-qu'elles comportaient. » Ainsi, au (m0le gouverne- ”
ment où la guerre a éclaté, rerniement de Berlin -envisageait la possibilité d'abandonner T Autriche, dès qu'il se croiait sûr de l'Angleterre. Alors, quel Scrupule pouvaïit-il avoir À jeter l'Autriche contre la Russie, comme un brûlot sacrifié d'avance? Et si l'archiduc-héritier refusait de jouer ce rôle, par quelle troublante coïncidence ail disparu quelques S€maines avant le conflit? Et si des «aristocrates autrichiens » à l'idée dattaquer la Russie pour le compte de l'Allemagne, dans quelle conspiration mystérieuse trempaient-ils, pour que l’assassinat de l'archiduc leur apparûüt comme un soulagement?
Les cruautés bulgares
M. le professeur Reiss publie dans la « Gazetle de ‘Lausanne » du 2 mars des documents nouveaux sur les atnocités commises par les Bulgares:
« Déjà au cours de mon enquête en Macédoine serbe el grecque, en hiver 19141915, écrit M. Reiss, j'ai vu un cas de mutilation voulue, exécutée par les Bulgares. ÎIls avaient pris d’abord à Chrisaphis Papazoglou, un vieillard grec de 63 ans, du village de Schikartikli (Bulgarie). tout ce qu'il possédait, lui ont coupé ensuite lhélix et l’anthélix des deux oreilles et l’ont expulsé.
Aujourd'hui, j’ai devant moi une autre victime de la barbarie bulgare, et la mutilation quelle a subie est autrement terrible que les oreilles coupées de Papazoglou: on lui a coupé la langue!
Constantin Ivanoviteh Christophovoff (sujet russe), a maintenant 21 ans. C’est un jeune homme intelligent qui écrit — il ne peut plus parler — le russe, le serbe, le grec et un peu le français. En 1914 il vivait tranquille et heureux avec sa famille au village de Novo Selo, près de Philipopoli. Son père était venu en 1876 en Bulgarie pour la libertéde ceux qu’on croyait être les frères. des Russes. IL est resté en Bulgarie, s'est marié avec ‘une Grecque et est devenu le pope du village. C'est là où Constantin, ses deux frères aînés et ses deux sœurs ‘sont nés. En 1912, ses deux frères, malgré leur nalionalité russe, combattent avec les Bulgares contre les Tures, mais ils ne veulent pas se battre contre les Serbes, se réfugient en Russie et reviennent à Novo-Selo après la signature du traité de Bucarest.
Les Bulgares veulent se venger et, le 23 mars 1914, le comité .« Yedrerñi Makedonia » envoie au village 10 à 12 comitadiis. Ceux-ci attendent le pope et ses fils À la sortie de la messe, entre 5 et 5 heures du matin, et les emmènent dans un bois. Là, avec leurs longs couteaux de comitadjis, les kamas, ils coupent le nez et la langue et crèvent les yeux du père et des deux frères aînés de Constantin et les achèvent ensuite. Le pauvre jeune ‘homme a dû assister à ce massacre. Finalement ils empoignent Constantin, lui tirent la langue hors de la bouche «et la coupent. La victime s’évanouit et est trouvée, deux heures plus tard, baignant dans son sang par des paysans. On l’expédie à Constantinople à l'hôpital et, quelques mois plus lard, il se réfugie à Salonique d’abord,
| nique, et tâche de se faire une vie sup
s’enthousiasmaient à.
‘traîner
délai de 10 jours pendant lequel lEn- .
Samedi 13 Avril 1918 — Nos 5
à Patras ensuite, où sa mêre et ses Sœurs l'ont précédé. FROM E À À Aujourd'hui, les Alliés ont adopté ce victime de Îa barbarie bulgare. Îl est en subsistance dans l’armée française, à Salo. portable de muet. J'ai examiné aftenfi. vément sa mutilation. Toute là parti mobilé de la langue est coupée et non seulement il ne peut pas articuler un quelconque, mais il a même de Jæ peine à manger des aliments solides. + Voilà ce que font les Bulgares, qui au. raient bien voulu se faire passer pour Je peuple le plus civilisé des Balkans,
Un document sur la politique de la Bulgarie
Ce n'est que peu à peu que noûs par viennent des détails intéressants sur les débats qui ont eu leu au Sobranié- bug. gare, lors: des dernières déclarations du. ministre-président Radoslavoff. Répondant aux critiques de l'opposition qui n'était pas satisfaite de la formule «sans annexion 1 ni indemnités », formule avancée au cours des premiers pourparlers à Brest-Litowsk, M M. Radoslavoff a donné lecture d’un docu-" ment intéressant, que nous reproduisons " ici, d’après Ja « Kambana» du 30 janvier," M. Radoslavoff a dil:.
«J'ai ici une déclaration de nos alliés, 1 de PAutriche-Hongrie et de Allemagne dans laquelle il est dit: |
«Au cours d'une réunion privée des Alliés en date du 24 décembre, la Déé. gation bulgare a formulé des remarques très sérieuses et relevé que la phrase «lg paix sans annexions» contenue dans Ja réponse qui doit être faite à la délégaïion russe était de nature à s'opposer à la réalisation des aspirations légilimes de la Bulgarie. Afin d'écarter le danger mentionné w au cours de cette réunion, el étant donné que nous exigeons de renforcement des garanties pour la réalisation des vœux nationaux bulgares pendant la guerre, le » gouvernement impérial de l'Allemagne et le gouvernement impérial et royal de PAutmiche-Hongrie déclarent que l'adhésion de la Bulgarie à cette réponse ne saurait enaucune contradäction au traité conclu entre les trois Etats d’un commun accord de même qu'elle-»e pourrait exister | au détriment des droits et des vœux bulgares, désignés dans le traité en question, En outre, l'Allemagne et lAutriche-Hongrie s'engagent À soutenir de toutes leurs forces, au cours des discussions pour la. conclusion de Ia paix générale, la thèse
de lincorporation des territoires acquis peur la réalisation de l'unité bulgare
garantie par les traités et par les accords, ce qui ne peut en aucune jl'açon être considéré comme une annexion par la violence.
«Les deux gouvernements déclarent encore que la réponse donnée à la Russie M n'est qu'une réponse conditionnelle. Si nos adversaires n'adhèrent pas tous el sans exclusion à la réponse que nous donnerons à la Russie, cette réponse sera considérée comme non existante dès que sera écoulé le.
tente aura à se déclarer prête à conclure w Ja paix générale. » ñ
— FEUILLETO
Petar Preradovitch
— R l'occasion de son centième anniversaire —
* (Suite.)
Dans la brillante pléiade des esprits qui ont travaillé infatigablement à la réalisations de notre pensée. nationale;, vient parmi les premiers [le nom de Petar Préradovitch. (Presque tous ses poèmes sont. imprégnés de l'idée de délivrance ‘t d'unité de notre peuple. Cette idée
:-est pour lui une vérité. sacrée et sublime et il l’exprime par les formes et 1:S nuan :es les plus variées. C’est le fil rouge qui est merveilleusement entrelacé dans presque tout son itravail.
: D'un coup d'œil, Préradoviich embrasse le peuple yougo-
“slave idans ‘son (intégrité et nos querelles intestines d'alors :
lui déchiraient: le cœur. «Mon cœur saigne lorsque _je songe à ce mal », dit-il dans une de ses lettres de 1861. -…ÎTout ce qui apparaît comme du séparatisme lui répugne et en 1863 il dit: « Je crois toujours à l'avènement d'un ‘parti qui reposera sur la concorde et la fraternité des Croates et des Serbes, et qui déclarera fou quiconque ..…essayerait de chercher une différence entre eux; je sous_drirai à un tel parti, car lui seul sera juste devant Dieu, tous les autres sont le produit des erreurs où de Ja -vanité des particuliers » Rat
En: considérant :que. notre peuple mest qu'une même
unité, il veut lui donner une même pensée, un même . “espritet-un seul nom. Déjà, en 1845, il chante : « Le champ “de. bataille .de Kossovo », à la fin duquel il s'adresse à nous autres Yougoslaves, len s’écriant : « Dirigez vos regards vers le Ciel et non pas vers cette terre misérable, 0
enfants du Sud slave, car cette vaste terre n’est qu'un spectacle de tristesse. Puisque vous adressez vos prières à un même Dieu, puisque vous chantez la gloire d’une même voix, puisque vous n'êtes que membres d’un même corps, pourquoi ne seriez-Vous pas animés d'un même esprit? »
! En 1846, il dédia ses « Premiers Essaïs » à « la char-'
manie moitié du peuple yougoslave (aux femmes) dans ‘image de son aimée ». [l s’évertuait de toutess es forces
à ce que nous ayons tune langue littéraire identique et.
une seule orthographe. Il énonce la grandé vérité que « les Slaves du Sud ne. pourront pas exister sans une littérature commune mi sans la concorde ». C’est pour cetle raison que pour lui «le vieillard Milovon » (fraAndria Katchitch-Miochitch) est « le célèbre poète du côté yougoslave » qui est olonifi& par «la Lika et la Krbava, la noble Croatie, le Montérégro, la fière Serbie, la Dal-
matie et l’'héroïque Bosnie, la Slavonie et l'Herzégovine, |
le Banat et la Baïtchka »..
On se rappelle avec combien d'espoir nos frères partireni
à la guerre en 1848. Leur héroïsmie de cette année fut nécompensé par un éloge el — par l’absolutisme. Ce derdernier avait d’un «coup ruiné «en Croatie toutes les acquisitions obtenues au prix des plus pénibles travaux de nos « régénérateurs ». Voilà quelle fut la récompense du sang. versé par n0S pères « pour la roi et pour la patrie... ». Notre poète exprime sa, douleur patriotique et sa colère sous une forme enveloppée. allégoriquie. Dans son poème « Notre Anka », de 1850, et « Le tsar Douchan », de 1851, il dessine sa désillusion produite par la politique autrine én Croatie, aux temps néfastes du gouvernement
Cependant äil ne va pas au désespoir complet, Dans. son poème allégorique « Mon vaisseau », de 1850, il dit, il est Vrai, que son vaisseau pa pas de but, maïs le poèté lève quand même son drapeau vers le Ciel et envisage um
l'idée que notre
Let travaillé pour
meilleur avenir. Dans le poëme « Ame slave », de 1851 il nous encourage en disant que la tyrannie peut faire tout, mais ne peut jamais tuer d'âme d’un peuple. C'est sur le champ de bataille qu'il avait conçu et commen® d'écrire le poème épique en lforme de drame « Kralyévi Marko », où il parle de l'éducation nationale et expo . e ï uple sera relevé par l'esprit héroïque de Kralyévitch:Marko, qui dort, mais le peuple doit le réveiller dans son cœur. Tee
En prévoyant les malheurs et les misères que. nous aurons encroe à subir, il prédit à son peuple le salt certain à rtavers tous les embarras æt les orages à ver: Le principe du ‘peuple où « l'esprit du peuple », comme » il l'appelle, a déjà acquis son droit de régir le mont selon sa propre volonté. D’après ce même principe, 0 aussi, nous avons le droit de disposer de notre sôrt..…
# s A
Les Yougoslaves n’ont jamais été en contact auési direct 4 avec les autres Slaves qu'à l’époque de notre rénaissan@ ‘Poque où nos grands et remarquables esprits ont 'pensts Pour de rapprochement intellectuel : ét moril M de tous les peuples slaves. Ces gens sont appelés slaven” philes et parmi les poètes de ce courant Pnéradovitth, occupe une place en vue. / Ve base des rêves slavenophiles de (Préradoviteh “4 re Il voit sa consécration dans un avenir lo, . E quand E y aura. plus sur la terre de. haine: nl jalousie, ni d'envie, quand l'humanité entière vivra, dans la ps et dans l'amour et quand «les canons ne, font” Fe. plus» Alors l'empire: céleste régnera :sur la. terre
ne as le plus joli poème de l'amour... mi
1eu fera régner cet amour sur ja terne par le slavismé D jar ha EE ie La Vocation de Ur Chaque peuple: lés uns de la ‘perspi 2 d'autres «de ‘la force, dé: RE dimbais et Rte “tondrèssti
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