La Serbie
Ga nouvelle menace allemande
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nizsa (où elle rencontre la grande ligne Budapest à Trieste, par Pragarjé (Pragerhof), Gelje (Güli) et Ljubljana (Laïbach) puis Mura-Keresztur el enfin Gyekényes où a lieu l’embranchement de la ligne Budapest à Riéka par Zagreb.
Pour assurer une communication indiépendante entre les pays tchèques el yougoslaves, il suffira donc d'utiliser la ligne locale «existante: Pressburg à Szombathely passant par Parndorf, Vulka el Sopron. De celte façon Pressburg sera en communication directe avec Zagreb &t avec le port de Riéka. Donc, si le Corridor existait on pourrait s'en servir pour des communications faciles, rapides, à bon marché entre les Slaves. Ce serait, en tous cas, une porte de secours, lonsque l'intérêt ou la malveillance austro-hongroises menaceraient de rendre les autres impraticables.
Je crois donc qu'il faut absolument faire entrer ln eréalion du Corridor dans les desiderata essentiels des Slaves. de. PAutriche et j'espère que « La Serbie » voudra bien entrer dans cette voie.
À. CHERVIN.
Paris. ter aimai 1918.
Le ‘ Times” et la question d’Autriche-Hongrie
Nos lecteurs connaissent l'altitude du grand journal anglais dans la question d’Autriche-Hongrie. On pent dire en effet que personne na écrit des articles anssi persuasifs et aussi documentés sur le sort inévitable de la monarchie dualiste, que M. Steed, directeur politique du Times. C’est pourquoi nous tenons à enregistrer un article, paru récemment, dans le numéro da 1er mai du Times, et dans lequel on traite le programme austro-hongrois avec des nuances un peu différentes. Voici la conclusion de l’article en question :
« Les faits tels que les mouvements des peuples vers la liberté ne penvent pas être ignorés. Est-ce que les Hubsbourg ont la sagesse et le courage de leur regarder dans la-face ? Il paraît que c’est de cela que dépend le sort de leurs possessions et de leur ancienne maison. On a des raisons à croire que l’empereur Charles a eu la conscience, dès les premiers mois de son règne, de la situation réelle et des moyens propres à la dominer. Est-ce qu'il tiendra désespérement à son alliance avec les ennemis héréditaires de l'Etat autrichien et de sa dynastie, avec l'espoir passionné que les Hohenzollern agiraient loyalement et généreusement envers leurs rivaux déchus, les Habsbourg, ou bien suivre son destin, avec la majorité de ses sujets, accorder dans une large mesure leurs demandes d'autonomie, et tâächer de placer lnimême et sa famille à la tête de la Con/édération de l'Europe orientale, nouvellement constituée ? La première voie signifie l'abaissemeni des Habsbourg au rang des princes « particularistes » allemands, tels que les rois de Saxe ou de Bavière. La seconde entraînera, selon toute probabilité, la sécession d'une grande partie des Allemands d’Autriche à l'Allemagne. Les difficultés du choix sont trés grandes et l'hésitation est bien compréhensible, mais si celte hésitation devait se prolonger longtemps, toute liberté de choix pourrait disparaître. Feu l'empereur François-Josepkh n’était pas insensible aux gros avantages d'une reconciliation radicale avec les sujets slaves, une reconciliation qui, entre autres choses, aurait rendu possible une solution autrichienne du problème polonais. L’Allemagne cependant empêcha celte tentative comme elle emploiera aujourd’hui toute sa force pour dissuader le successeur de l'entreprendre.»
Les révélations Lichnowsky-Mühlon &issipent tous les doutes sur la préparalion de la guerre actuelle de la part de Alemagne et suffisent complètement à convaincre de son innocence les pires ennemis «de la Serbie. L'Allemagne -— cela devient chaque jour plus évident — à préparé celle guerre minutieusement el de longue main, D'autre part, le traité de paix signé par les bolchevickis à BrestLitowsk, a complètement révélé les plans allemands conçus par les -pangermanistes affolés, plans dont 14 Tr éalisalion est dla lâche principale du mililarisme prussien, Les clauses de la paix conclue par la Quadruplice avec la Roumanie, démontrent également toute l'horreur de la mégalomanie du mililarisime allemand,
IL est évident aujourd'hui, que FAllemagne vise, non seulement la domination éconcmique et politique en Europe el en Asie Mineure, mais dans l'Asie toul en: tière. Ses colonies d'Afrique sont bien éloignées; la puissance maritime de l'Anglé= terre empêche efficacement VAllemagne d'en profiter à son gré, Pour le moment l'Allemagne s'apprête à renoncer à lécartement du danger anglais. Elle espère y arriver après avoir conquis les pays centraux de l'Asie, ce qui æst à peu de choses près, déjà fait, après la défection russe. Le démembrement de la Russie n'est que le premier pas dans ce bu. D'autre part, les amputations de la Roumanie sont destinées aux mêmes fins ainsi que là mainmise déjà accomplie sur l'Autriche-Fongrie, L'Allemagne est prévoyante el elle Sarrange toujours de façon À avoir plusieurs cordes à son arc, Voilà pourquoi elle ne se contente pas du débouché de Trieste sur LAdriatique pour exporler ses marchandises. Les nombreuses lignes de chemins de fer à travers les pelils Etats futurs. hériliers de la Russie d'hier, lignes conduisant aussi vers l'Asie continentale ne suffisent pas non plus aux eonvoilises allemandes. {La ligne de chemin de fer, connue sous de nom Hambourg-Bagdad, nest plus capable, par son æxistence fictive, ni de stimuler les fabricants allemands, ni d'enthousiasmer les soldats impériaux pour de nouveaux sacrifices, Les morphinés prussiens réclament des doses toujours plus fortes. Ils Les ont découvertes dans la combinaison d'une nouvelle ligne de pénétration vers Fintérieur de l'Asie, Cette ligne de communication doit proc liter du Danube, traverser la Mer Noir jusqu'au port de Batoum et, de là par la terre, passer jusqu'à la Perse el aux frontières des Indes d'une part et de la Chine de Pautre. Il faut ampuier à la Rou manie les contrées nécessaires pour l'établissement de cette ligne plrojetée; il Jaut ensuite, posséder l'estuaire du Danube el le port de Batoum. Voilà pourquoi Îles
_maximalistes ont dû céder Batoum à la
Turquie (lisez: à l'Allemagne).
On comprendrait facilement ce nouveau projet pangermaniste si l'on considérait toutes les éventualités qui se produiraïient efi envisageant l'hypothèse de la fermeture du canal de Suez, la déchéance dé la Bulgarie ou dé la Turquie, sans vouloir fenir compte de toutes les difficultés ré: sultant de la situation dans les nouveaux Etats, héritiers de la Russie. Pour parer à toutes ces éventualités l'Allemagne dé: sire établir encore cette ligne de com: munication qui passerait À travers TAutriche-Hongrie asservie, c'est-à-dire à fra:
; vers le prapre territoire allemand. La Mer Noire, sillonnée par quelques croiseurs el sous-marins allemands, et minée à l'entrée du Bosphore est le lac intérieur de l'AUStro-Allemagne, Et les nations de l’intérieur de l'Asie, seraient-elles capables de résister à une Austro-Allemagne dont les perfides et dangereux agissements se sont révélés pendant la guerre actuelle dans les différents ,pays?
Le jour où l'Allemagne aurait réussi à réaliser celte ligne de communication entre l'estuaire du Danube et la Perse, elle n’aurail plus besoin ni de la Bulgarie ni de la Turquie, En même temps, l'Allemagne se trouverait aux portes des Indes et de ja Chine et la ligne Hambourg-Bagdad perdrait désormais de son importance. Maitresse au cœur du continent asiatique, elle dominerail aussi les autres contrées de ce continent, C'est alors que lPAngletcrre, d'abord, et les autres puissances ensuite, se trouveraiïent devant uné Allemagne invincible. Pour ne pas subir äe telles épreuves, l'Angleterre el ses alliés d'aujourd'hui doivent engager toutes leurs forces pour battre à plate couture PAllemagne dans la guerre actuelle et la mettre à la raison. L'entrée du Japon dans la lutte certifierail la défaite allemande,
Ce combat titanesque entre les deux adversaires est la lutte pour la vie eu la mort, L'irrémédiable folie allemande ne renopcera jamais à la réalisalion de ses plans monstrueux. Les Alliés feront de même l'impossible pour faire échouer celle réalisation, La lulte ne se terminera que par la vicloire complète. remportée sur les Allemands. Les petits peuples subjugués de l'Europe, profiteront de cette vieloire: car les vainqueurs auront besoin de ces peuples. le lendemain de la paix conclue, pour parer aux dangers. pangermanistes de l'avenir. M. M. B.
Sous Je titre, «La voie vers l'Asie Occidentale», lorientaliste allemand bien connu, le Dr Ernest Jäckh, vient de publier dans la x Deutsche Politik» “un article très remarqué el qui ne devrait pas échapper à l'attention des milieux alliés. Jäckh considère que le chemin allemankl vers l'Asie occidentale se trouve fortifié par deux laits nouveaux: par l'extension de la Turquie el l'occupation de la Roumanie.
« L'extension de la Turquie est assurée de deux façons: par l'acquisition des territoires (dans la direction du Caucase, et par l'augmentation du prestige ture en Asie Centrale. Tout cela est à l'avantage de l'Allemagne, d'autant plus que le chemin allemand vers l'Orient se trouve élargi: de l'étroit couloir balkanique qu'il suivait par la Bulgarie et la Turquie, il passe maintenant la large route centrale par la Lithuanie, PUkraine, le Caucase et l'Asie Centrale. Le résultat inévitable en est que la Roumanie, encerclée de tous côtés. sera finalement englobée dans le système de l'Europe Centrale et de l'Asie Proche.
«En dépit de ‘Pachiich et de Venizelos, Ja Serbie, la Grèce et le Monténégro seront forcés d'adhérer au système mittel-européen.… La Mer Noire ainsi que le Danube, sera libre de toute influence russe, française où anglaise, La Russie ne touchera plus ses côtes et ne troublera, plus l'Orient. au Service de la France et de lAngleterre, La Mer Noire sera complètement entourée de la Quadruple Alliance, pour la plus grande partie par la Turquie, puis par fa Bulgarie, toutes deux alliées de l'Allemagne; ensuite par l'Ukraine et la Transcaucasie, toutes deux sous le pratectorat allemand. Le Danube et Île Caucase, à l'ouest et à l'est de la Mer Noire complètent la paix. orientale et fortifient la roue allemande vers l'Asie Occidentale. »
Il reste à voir si le miorceau Test pas irop gros même pour l'appétit insatiable des Germains. ‘en sl le premier signe.
Samedi 11 Mai 1918 — No 19
Le retour de l'Autriche à la politique ouverte
Après d'infructueuses tentatives d'amener les pays occidentaux à causer autour du tapis vert, faisant semblant de vouloir une paix sincère, FAutriche-Hongrie a fini par s'apercevoir que toutes ces machinations, pièges et embuches ingénieux n'auront pas de succès. Ses dirigeants paraissent maintenant disposés À jouer cartes sur lable. Appuyés sur l'omnipotence allemande, dont ils espèrent la réalisation de leurs plans, les Autrichiens affichent ouvertement leurs desseins et font appel aux hommes dont les noms incarnent la poli tique de sabre et de conquête. L’apparilion de Tisza et de ses adeples sur la scène polilique pour y jouer un rôle actif Avec Tisza ef ses hommes, la imonarchie habsbourgeoïse veut donner. à sa politique un caractère net el clair. Cela veut dire qu'elle abandonne Patlilude de fausse modération et de pacilisme adoptée par Gzernin el autres
pour la changer en polilique ouverte dim.
périalisme. Le changement qui s'opère actuellement est fort caraciéristique pour les vrais mobiles de la politique austro-hongroise. Un coup d'œil rétrospectif sur Ja dernière année politique en Autriche-Hongrie jellera une lumière complète sur les motils el l'essence de la tactique austnohongroise, Au début de 1917, au moment du piège de Stockholm, de la révolution russe et de l’action des Elats-Unis, les dirigeants de l’Autriche-Hongrie avaient fait de grands efforts pour se rapprocher des puissances occidentales, dans le but d'ouvrir la voie à .une paix générale. [L'Autriche-Hongrie, qui:se considérait comme æeunemi Secondaire des puissances occidentales et de l'Amérique du Nord, croyail pouvoir servir d'intermédiaire entre l'Occident et FAllemagne. L'Allemagne poussait son « brillant second » à pratiquer efficacement sa tradilionnelle politique de duperie, en vue de préparer de terrain à une paix allemande. Pour éviter la confiance dans la Sincérité de son action auprès des démocraties: occidentales, lAutriche-Hongrie imagina un revirement qu'elle appelait d'orientalion démocratique, C'est à ce moment qu'elle ft appel aux hommes nouveaux el congédia tous ceux dont le nom a été mêlé aux origines de la guerre. L’amnistie fut donnée aux hommes politiques slaves incarcérés, Tisza fut éliminé et Czernin arriva au pouvoir avec une phraséologie paciliste. Avec lui fut inaugurée une vie politique pacifiste à l'étranger en même temps
que des pourparlers secrets avec les agents | |
de lEntente. Entre temps. la révolution russe prenait un caractère favorable aux visées des Centraux. Leur position s'amédiorail chaque jour en ‘Orient pour devenir enfin dominante après la trahison: maximalisle. À partir de ce changement « l'orientation démocratique et pacifiste » proclamée avec tant de tapage, perdait de son caractère démocratique et pacifique et devenait un annexionnisme æl impérialisme ‘impossibles À dissimuler. Lesc désirs » des peuples baltiques de s'unir avec l'Allemagne et les « rectifications des frontières » au préjudice de la Roumanie l'attestenit ‘excellemment. Enfin l'offensive allemande «et son favorable début raffermissaient les espoirs et faisaient croime à une victoire décisive. Ainsi l'amélioration de la situation militaire et linsuccès ae la politique souterraine préparaient peu à peu le retour à l’ancienne politique de sabre pratiquée «au début de la guerre.
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FEUILLETON ——————
GHIGA GHERCHITCH
Les journaux autrichiens de Belgrade nous ont appris Vautre jour la mort du doyen de la science juridique serbe, Ghiga Gherchitch. Ainsi le sort cruel qui avait condamné cet apôtre de re, L le D pendant plus de deux ;4ns, le régime odieux de l'occupation austro-magyare, n'a pas voulu lui laisser au moins la satisfaction de voir sa Patrie, à laquelle il croyait ‘et pour laquelle àl lultait, restaurée et unie avec Son Pays natal, sa Voivodina si brutalement lligotée par les Magyars. Ne pouvant pas même songer à une retraite par l'Albanie, à (cause de son grand âge, Gherchitch était resté en Serbie, ét tranquillement et stoiquement il se préparait à accepter toutes Jes humiliations et toutes Îles épreuves. Pourtant, il n'avait pas cru qu'on oserait le toucher là où chaque Serbe, sans distinction, est de plus sensible. Menacé de mourir de faim, Gherchitch a été obligé de recevoir des autorités d'occupation, conformément aux règles du Droit International, sa pension de conseiller d'Etat en retraite. Il s'agissait d'une petite somme que l'Autriche avançait à lui et aux autres fonctionnaires serbes pour le compte de la Serbie, qui était obligée de Îa rembourser après la guerre, Mais les autorités austro-magyanes forcèrent le vieillard de 75 ans À déclarer avoir reçu la pension qu'il touchait de l'ancien Etat serbe! Gherchitch"a dû supporter cette humiliation et tant d'autres que nous ignorons. [La mort l'a délivré d'une situation intenable tout en lui enlevant la possibilité de voir le Droit res tauré et la Justice sanctifiée. Pour lui une mort aussi prématurée était la plus tragique et la plus injuste. Mais le corps affaibli n’a pu obéir jusqu'à la fin à la volonté
t
notre unité nationale à subir,
de l'esprit. Il a suecombé les dents serrées et le cœur meurtri, emportant dans da tombe sa foi dans la Serbie.
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11 n’est pas facile de donner dans un article de journal un aperçu même sommaire de‘lœuvre vaste et léconde de feu Gherchitch. Dans la vie politique serbe, Gherchitch a joué un rôle des plus importants. Il était camarade, ami et collaborateur, de Svetozar Marcovitch; Pachitch, Protitch, Patchou, Todorovitch, Michaïlovitch, de ce noyau démocratique d’où test sorti le parti radical qui a défendu si énergiquement les droits de la souverainelé du peuple, acceptant même la lutte ouverte avec la couronne,
Si la Serbie, au commencemient du XXe siècle, à pu se présenter devant l'Europe comme un Etat démocratique, organisé suivant les principes de la Souverainieté nationale, le mérite en revient à. ces homïnés, et parmi eux, à Gherchitch. La Constitution serbe de 1888, el qui est en vigueur aujourd'hui sous le nom de la Constitution de 1903, a été élaborée avec le concours prépondérant de Gherchitch. Mais ce n’est pas seulemient dans le domaine de la politique intérieure que Ghierchitch déployait son activilé. Son idéal, après avoir vu la Serbie devenir un Etat démocratique modèle, allait plus loin. Il pensait À la délivrance des frères opprimés de Bosnie, de Voivodina, de Daïlmatie, de Croatie et à leur réunion à la Serbie. Venu en Serbie encore tout jeune, de Bela Crkva (Banat}, Gherchitch incarnait, par sa présence même, l'idée de lunité natiomale pour laquelle il n'avait jamais cessé de travailler. Encore sous le bombardement de Belgrade, en 1914, ül terminait, dans sa petite maisonnette blanche toute tournée vers les plaines du Banat, son œuvre dernière, une étude approfondie sur les unions douanières en théorie et en pratique. Ce livre, consacré à l'idée de l'émancipation
économique «et politique de la Serbie, respire un optimisme robuste et une foi inébranlable dans l'avenir du peuple iserbe,
Gherchitch a été plusieurs fois député, sénateur el viceprésident du Sénat, à l'époque où la Serbie possédait le système des deux Chambres. Il a été aussi ministre ide la Justice, et comme parlementaire il se distinguait par un remarquable talent oratoire. Ses discours étaient Loujours improvisés: et il les prononçait avec une verva et une sûreté étonnantes.
Comme juriste, Gherchilch a enrichi la littérature juridique serbe de plusieurs ouvrages ayant une valeur impé rissable, Malheureusement l'activité politique avait forte ment influencé ses travaux scientifiques et l'œuvre accomplie par Gherchitch dans le domaine du Droit est restée une torso, Egalement fort dans le Droit privé (Institutions du Droit romain) et dans le Droit public (Droit diplomatique), Gherchitch s'était créé, par son universalité une ‘situation Spéciale parmi les juristes serbes. Il à été élu membre de l’Académie Royale de Serbie, en reconnaissance de Ses mérites pour le développement de la science du Droit, Malgré son âge avancé, Gherchitch à gardé sa chaire à la Faculté de Droit de Belgrade, jus quà la guerre, et avec les premiers ‘obus autrichiens qui tombèrent sur Université de Belgrade ant cessé égar lement les cours si appréciés et si aimés du professeur Gherchitch, (Le destin n'a pas voulu que le doyen de la science juridique serbe put proclamer, du haut de sa chaire à l’Université restaurée et rénovée de Belgrade; que les enseignements qu'il donnait aux jeunes juristes pendant quarante ans, se sont révélés justes, et que Droit finit toujours par triompher. ‘
(Al per ET L.