La Serbie

5, Qui supporte les frais esnsi érables ac l'édition de la bibliothèque are dite « balk£nique » qui paraît sous les auspices des « Annales des nationalités » de Lausanne? !

66 Qui a supporté les frais üu supnlément aes « Basler Nachrichten » du 7 juillet 1918? |

70 Qui a supporté les frais w’édition des brochures de MM. Ischirkoff, Markoff, Panoff, Micheff, Kiproff, etc, dont aœuelauesunes ont été publiées en plusieurs Janges? 82 Qu, a payé les frais consiaérables des milliers d'exemplaires publiés em plusieurs langues des neuf — je dis nul monocraphies traitant uniquement d2 la Dobreudix et dues à la plume de MM. Ischirkoff, Zlatarsky, * Tchilinguiroff, MiJétitch, Skorpil, Romansky, elc, et d’un plus grand nombre de publications traitant des prétentions bulgares sur la Macédoine et la Serbie orientale? L

9 Qui publie et avec quels fonas le bulletin bulgare dit « Correspondance balkanique » qui paraît à Berne?

100 Pourquoi, alors que depuis la guerre le: nombre des Bulgares a diminué en Suisse romande (voir statistiques universitaires et autres) a-t-on trouvé nécessaire de créer, à Genève, un consulat de Bulsarie*? J'attends une réponse précise, circonslanciée, loyale — si possible — et je promets de reconnaître publiquenrent mon erreur si n'importe quel Bulgare pouvait donner une réponse satisfaisante à mes dix questions indiscrètes.

Dr Victor KUHNE.

22 juillet 1918. |

Le Danube etes plans allemands

Dans la presse allemande on s'occupe beaucoup, en ce moment, des projets tendant à la réalisation de la grande voie fluviale Rhün-Main-Danube. Cest ainsi que nous apprenons que la Commission des finances de la Deuxième Chambre du Wurtemberg a voté la semaine dernière une motion tendant à ce que les gouvernements intéressés de l'Allemagne du Sud insistent auprès des autorités compétentes pour qu'un bureau central d'Empire soit chargé d'étudier, en: vue d'une prompte réalisalion, le réseau des canaux qui doivent relier le Rhin au Danube par le Main, le Neckar et le lac de) Constance.

Les journaux reproduisent l'important discouns du député von Rieppel, prononcé au Reïchstag lors du vote du crédit demandé pour lélaboration des plans de l’entreprise projetée. Le crédit en question dont le montant serait de 2.000.000 marks a été adopté par le Reichstag presque à VPunamimité des voix. Les conclusions de von Rieppel sont à retenir. «La question (des quatre voies fluviales projetées Est-Ouest, disait-il, devrait êlre résolue uniquement dans le sens du plus grand développement économique ide l'Empire. Même en prenant au sérieux la menace d’une guerre économique de PEntente, POrient nous offrirait une satisfaction presque complète de nos besoins en matières [premières et en vivres. Qu'l s'agisse die .raisons militaires ou économiques, ë importe toujours de créer une voie fluviale raccourcie ayant la plus grande capacité de tonnage et de chargement, laquelle serait en mesure de faire concurrence à la voie marilime qui passe actuellement par Gibraltar. IL faut avant tout, conclut von Rieppel, rétablir. la vie économique de lAllemagne dans l’état d'avant guerre. Pour y arriver il faut avan-

cer les travaux de canalisation du Main en priant les autorités mililaires de Les concidérer comme entreprises ayant rappart à la guerre.»

La Ærankfurter Zeitung s'occupe de la question du Danube et traite ce sujet avec une partialité qui caractérise bien la politique pangermaniste de ce journal. Dans son numéro du 12 juillet, en parlant du nouvel acte de navigation danu-

fbienne, le journal allemand dit que ce

nouvel acte contient une série de dispositions dont la plus imoprtante concerne la commission européenne du Danube: «Gette commission dans laquelle siégaient jusqu'ici entre autres, les représentants die Vtalie, de la France et de l'Angleterre — les puissances signatrices du traité de Paris de 1856 — sera à l'avenir composée uniquement des représentants des Etals riverains du Danube et de la côte europenne de la mer Noirée.» Par cette disposition, poursuit le journal’ allemand, sera appliqué le principe suivant: que, seuls, les Etats ayant un contact direct avec un cours d’eau, doivent avoir de l'influence sur la législation de ce fleuve .% La commission ‘actuelle, selon la Frankfurter Zeitung n’était que la conséquence des événements politiques. La mouvelle commission, au contraire, ne serait pas l’expression des rapports de force entre les puissances, mais elle correspondrait à la logique des choses. Néanmioins, la Frankfurter Zeitung plaidant pour le droit des Etats riverains à la représentation dans la commission danubienne, loublie à dessein que le Royaume de Serbie, lui aussi, est un

des Etats riverains du Danube, ayant comme tel le droit de siéger dans [a commission danubienne. & Danube

passe; dans sa plus grande partie, à travers les pays serbes, puisque non seulement il longe le territoire du Royaume de Serbie, maïs traverse également, dans une longue partie ‘de la course, les provinces serbes de Hongrie arrosant les ter“es de l’ancien Grand-Duché serbe — Voïvodina — dont l'autonomie à été reconnue par le rescrit impérial d'Olmütz en 1848. Donc, si un pays devrait avoir le droit d'être représenté dans la future commission danubienne, ce serait bien la eSrbie, Etat danubien par excellence. Ce détail ne semble pas intéresser nos ennemis. Et pour cause: La nouvelle commission que les Impériaux se proposent de créer devrait être, selon l'idée de leurs auteurs — et plus encore que lancienne — la conséquence et le résultat dis événemients politiques. Elle ne serait, par suite, que Fexpression des rapports de force entre les puissances. Nous en trouvons un aveu:caractéristique dans le passage suivant: «L'issue désastreuse de cette guerre pour la Russie a rompu la composition de la commission danubienne telle qu’elle était avant la guerre. Notre vicloire sur la Russie et la Roumanie avait délogé les puissances occidentales d’une position où elles étaient établies depuis soixante ans par suite de la molle attitude de l'Autriche et de la Prusse. À présent, les puissances de l’Entente s'opposeront sans doute au principe: Le Danube aux Etats danubienis, mais nélant pas de force à imposer la pair à l'Allemagne, elles ne pourront guère changer la situation créée par la querre.» IL ne s’agirait donc ici, selon l’aveu de le Frankfurter Zeitung ni des principes, ni des droits, mais tout simplement des rapports de force entre les belligérants. ÿ Cuius regio eius religio Qui possède la force fait la loi. Nous ne voulonispas insister davantage sur cette théorie par trop simpliste des pangermaisntes, théorie qui devait conduire, fatalemient, à la catas-

trophe actuelle. Nous avons seulement voufu démontrer que le journal allemand se contredit lui-même, kel à plusieurs revrises, en traîtant la question de la navigation fluviale. Maïs ce qui importe avant tout et ce qui constitue le but principal de cet article, c’est d’altirer l'attention de l'Entente sur l'importance de la question danubienne. La préoccupation des milieux vangermanistes pour le Isort de la navigation des fleuves devant relier l'Allemagne à l'Orient, prouve limportance de l'affaire. L'influence des nouvelles voies fluviales sur lavenir économique de l’Europe -est immense. L'avenir. économique de l’Europe entière se trouve en Orient et nos alliés devraient déjà, dès àprésent, songer à un:règlement donnant pleine satisfaction aux inférêts légitimes des peuples riverains et excluant* complètenrent Ia mainmise allemande.

M D. M.

Les Bulgares et les Chopes

Pour faire ‘accroire au monde ce qu’ils ne croient pas eux-mêmes, les Bulgares deviennent parfois plus maladroits dans leurs mensonges que d'habitude et au lieu d'induire en erreur l’opinion publique étrangère en ce qui concerne la Macédoine et la Serbie orientale, il leur arrive de dévoiler la vérité même là où ils s’attendaient le moins. Ainsi | « Echo de Bulgarie » du 30 avril conte les impressions d'un Bulgare qui a parcouru la Serbie occupée par les Bulgares. On y parle d’un entretien que le voyageur anonyme bulgare aurait eu avec un vieux paysan serbe. Celui-ci, qui savait très bien ce qu'il lui en coûterait s’il s’aventurait à dire quelque chose qui ne plairait pas aux Bulgares, leur en avait su gré. Entre autres, il avait dit ceci : « Tenez, jusqu'à l’arrivée des Serbes, nous portions des vêtements blancs, comme les Bulgares de Trn et de Tzaribrode qui parlent comme nous, bref comme tous les Chopes ».

C'est avec le plus grand empressement que les Bulgares ont cité cette preuve qu’ils ont cru utile à leur cause. Cependant le pauvre voyageur anonyme n’a pas compris l’'ingéniosité du vieux Serbe: les Chopes, qui habitent la Bulgarie occidentale jusqu’à Sofia, n’osent pas se dire Serbes et ne voulant pas d'autre part se dire Bulgares, ont préféré accepter ce nom de transition. Les Chopes ne sont pas autre chose que les Serbes; ils parlent serbe, ont la slava serbe et ont accueilli avec Île plus grand enthousiasme les troupes serbes qui ont, en 1913, pénétré dans ces régions. D'ailleurs les journaux bulgares, eux-méêmes, ont maintes fois conseillé au gouvernement de dépeupler le Choplouk (régions peuplées par les Chopes) et de le coloniser par les Bulgares.

Ainsi les Bulgares, dans leur rapace méyalomanie, ont avoué la vérité, qu'ils ont dû laisser cachée: non seulement ils wont pas réussi à prouver que la Macédoine et la Serbie orientale soient bulgares, mais au surplus ils avouent que la Bulgarie orientale est habitée par les Serbes.

En réclamant constamment la Macédoine et même la Serbie orientale, les Bulgares veulent devancer la Serbie pour que célleci, mise-en. état de défensive par leurs prétentions fantasques, ne puisse pas trouver de temps pour faire valoir ses droits et ses prétentions légitimes sur le Choplouk bien serbe, D'ailleurs, cela ne nous étonne pas du tout, nous connaissons fort bien et nous désirerions que nos alliés en fassent autant — la tactique levantine bulgare, qui est de demander un bœuf pour avoir un œuf, x

Samedi 3 Août 1918 —

No 28

Le bulgarisme et la science

Les Bulgares, auxquels tant de vertus ont lé déparlies, peuvent êlre, parlois

aussi, de parfaits comédiens. Ils sont sur-

tout pour nous égayer, lorsqu'ils préten. dent défendre leurs, « droëts » imaginaires sur les pays voisins, qu'un instinct de voracité les entraîne invinciblement à vouloir s'approprier. Nous (trouvons un échantillon de ce genre gai dans « l'Echo de Bulgarie » du 2 juillet, article de fon intitulé « Pour le pays de la Morava ». L’auteur Sévertue à prouver que la Serbig orientale, baptisée par les Bulgares d'un nom inconnu aux géographes «le pays de la Morava », serait bulgare au point de vue ethnique, Nous ne prenons pas au sérieux les prétentions bulgares sur eette partie de la Serbie, pas plus que Sur la Macédoine serbe; ist nous venons ici nous occuper des « preuves » que les Bulgares lournissent en. faveur de leur miégalomanie, c’est simplement pour monrer combien la logique bulgare indique une mentalité étonnamment étrangère aux peuples civilisés.

Voilà les preuves que les Bulgares servent au public étranger pour appuyer leurs prétentions (extravagantes :

«Nos hommes politiques, nos penseurs et nos savants, dit l’«Echo de Bulgarie», nt eu à iverses reprises l'occasion de dire leur mot au Sujet des pays de la Merava. Nous avons Gé, le 24 Juin, témoins d'une réunion, d'un congrès national, en quelque sorte, où s'étaient aonné rendez-vous nos hommes de premier plan, — professeurs, écrivains, publicistes et vieux artisans de la cause nationale. Un des plus anciens professeurs a donné lecture, au nom de l'Universilé, d'une adresse qui prouve sans aucun doute, que la plus haute institution de la science embrasse la cause du pays de la Morava»,

Donc, les réunions, les rendez-vous de Leurs professeurs, écrivains, publicistes et .vieux artisans de leur cause nationale, voilà autant de preuves pour les Bulgares que la Serbie orientale leur appartient!

Les déclarations des professeurs de 'Université de Sofia et des écrivains bulgares, qui sont aussi loin de la science que le ciel de: la terre, seraient donc la preuve suffisante que les Serbes de Serbie sont des Bulgares. Lorsqu'on pense qu'à ces réunions assistaient des vieux artisans de la cause nationale bulgare (c'est-à-dire des comitadjis) on est totalement convaineu du caractère scientifique des dites déclaraliüons. .

Maïs il y a mieux encore. Ecoutez cet autre passage:

Un autre homme de seience, ayant voyagé dans presque toutes les capitales de l'Europe, et participé aux négociations de Brest-Litowsk et de Bucarest, élant en contact avec les personnalités ‘officielles de Vienne et de Berlin, nous à assuré qua le «caractère bulgare du pays de la Miorava sera reconnu».

Donc, pour se convaincre du caractère de la Serbie orientale, il Faut se rendre à Berlin et à Vienne, surtout à BrestLitowsk, et non pas: en Serbie même! Voilà encore une foïs une logique bien bulgare ! |

V a-til, après tout cela, encore des gens qui puissent nous conseiller, à nous autres Serbes, peuple slave, de nous embrasser avec nos voisins bulgares, peuple tartare diont la mentalité est si opposée à celle des races européennes. Nous vottdrions bien savoir ce que deviendrait n’importe quel peuple de l’Europe occidentale sil se trouvait condamné à rester en con{act. ne serait-ce qu'une année, avec les Bulgares! Et les Serbes supportent ce voisinage agréable depuis des siècles. (1)

. (1) Voir là-dessus le livre remarquable de Mlle Sturzenegger: «Licht

in die Wirren des Balkans (Zurich, 1917) ».

FEUILLETON

«

À

Arrivée des Serbes dans les Balkans

.… Un collaborateur occasionnel nous écrit :

Depuis que lla perspective de la victoire alliée commence à inquiéter les Bulgares, leur propagande auprès des puissances de l’Entente a redoublé d'ardeur. On calcule à Sofia aussi avec une défaite allemande et lon vouidrait se servir ‘des arguments « ethniques » et « scientifiques » pour conserver Les territoires serbes conquis par la force ét La trahison. Cette ruse tout à fait digne de Baïa Gagnet, doit être rappelée de temps en temps, parce qu'il y a

PRES ES A RO À & 'LSORUNR À FERARAR A

chez nos amûs et alliés des gens qui se laissent impres-

sionner par les « vérités » bulgares. En feuilletant les | vieux livres, j'ai retrouvé chez M. Malte-Brun, dans son « Précis de la Géographie Universelle » ( Descriplion de toutes les parties du monde. Paris, 1826, chez Aimé-Andrée, libraïre), livre 119, p. 238-240, quelques indications intéressantes sur les Serbes et leur arrivée dans les Balkans:

Je crois utile de les reproduire üci:

«Lors. des irruptions des Goths conquérants et des « Huns dévastateurs, empire romain appela des. Slavines «ou Slaves à repeupler PIllyrie déserte. L'histoire byzan« line se remplit bientôt de leurs noms et de leurs exploits. «Les Serbi, ou Serbli accoururent d'un pays nommé Ja

ARS RUES DS SMENRSIR ER

ANR MES ANR MEN RMNE

« grande ou la Servie-Blanche car les termes sont équi- |« « voques (Bela prononcé vela par Les Byzantins peut éga- |«

lement représenter beli-blanc où weli-grand) pays qu'on cherche dans la Galitzie actuelle; ils se divisaient euxmêmes en blancs et rouges. Etablis d’abord en Macédoine, au la ville de Servitza garde encore leur mémoire, ils se fixèrent définitivement sur les bords de la Morava et de la Drina. Cependahnt il en reste dans la) Macédoine, et leur Etat florissant, riche et belliqueux, brava le pouvoir de Byzance. Un de leurs essaims pénétra jusque dans-lePéloponèse, et sy confondit avec les habitants ancienis. Les Serviens rouges ne se bornèrent pas à occuper toute la Servie actuelle, dont une partie prit le nom de Rascie; maïs üls fondèrent encore en Dalinatie la Zupanie ou seigneurie de Zachiolmie, c'est-à-dire

J’ultra miontaine » aimisi que les petits Etats de Trebun;,

ou Trebigne; de Narenta, etc. etc.

« Les Serviens blanes occeupèrent la Bosnie jusqu'aux bords du Vrbhaz. Presque toujours divisés en petites principautés et répuBliques, ces peuples sübirent à ydiverses époques le joug des rois de Bulgarie et de ceux de {Hongrie. La Bosnie, d'une zupanie servienne, devint un bannat hongrois, et les monarques de Hongrie formèrent (d'u mord de la Servie le bannat de Mazovie. « Pendant que les ServienS se répandaïent dans lintérieur de lIllyrie, un essaim des Slaves-Polonais, sorti de la grande Chrobatie située dans les monts Carpathes,

se mit à da hête de l’ancienne population de la Pan-

nonie, et, devenue-promiptement puissante par le mélange avec les habitants, s'empara de toutes les contrées à l'ouest de la rivière Verbaz et de la partie occidentale, de la Dalmatie. Différénts de dialecte et d'origine d'avec

À

«les Serviens (considérés. comme tribu) les Croates, où «{Horwathes reçurent bientôt les rites de l'Eglise latines «tandis que les Serviens adoptèrent ceux de l'Eglise « grecque. Les Croates liés avec l'occidient, conservèrent «tout ce qu'il y à de chevaleresque et tout ce qu'il y a de féroce dans les lois et les mœurs féodales, les Serviens, à côté de beaucoup de bravoure, miontrèrent Sur les bords de l’Haliaemon (rivière-de la Macédoine Indje Karasou) comme sur ceux du Danube; cet esprit industriel et commercial qui signale leur parenté avec les Russes. A SSSR I

« Les uns et les autres aimaïent avec passion la mr sique, le chant, la vie joyeuse et par-dessus tout la paresse. Les uns et les autres avaient des superstitions semblables et ne les quittèrent pas toutes en accepr tant le baptême. C'étaient des frères qui, nés dans dés climats divers, se reconnaissaient dans la demeure d'anciens parents longtemps oubliés de Pun et de autre « Ainsi, deux invasions distinctes, l’une des Slaves 0€0ir dentaux, l’autre des Slaves orientaux, toutes deux flacir litées par l'existence préalable d’une population prof slave, ont formé la population actuelle des {Slave Illyriens, ou, si Pon aime mieux un terme géographiqu®: des Slaves-Sud-Danubiens, population qui, sur le EerT toire autrichien, hongrois et ottoman, forme une mass® imposante de. jprès de 4 millions d'hommes robustes prôlifiques, braves, intelligents, propres à tous les arts de la paix et de la guerre. Reviendra-t-il le jour pit

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« Stephan Duscian, se proclamant empereur des Servien® «et des Romains, marchait sur Constantinople à là tête « de 80000 guerriers? » pal