La Serbie

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Jeudi 10 Avril

est quatre fais plus riche, quatre peuplée, quatre fois plus forte que la Yougoslavie? Aucun, certes. Et quel avaultage aurait donc TIlalie à posséder des territaires slaves et À incorporer dans ses frontières des Sujets récalcitrants? L'histoire

fois plus

est là pour nous montrer à quels résultats

peut conduire une pareille politique. Les “dernières manifestations en Croatie et ‘en Dalmalüe, à l'annonce des projets de l'Italie. répondent pour l'avenir à cette question. . Autant la côte adriatique de l'Italie est uonotone, sablonneuse, sans échancrures

et sans îles, autant la côte qui appar-

tenaït à l'Autriche est montagneuse et découpée et entourée du mord au sud par un archipel qui compte en chiffres ronds x cents îles grandes où petites; quelques-unes ont même une importance réelle. Son climat est doux, sin commerce actif et elle pourra donmier à la natïon à laquelle

elle appartiendra des avamkbages navals ais:

sez importants. On comprend que l'Italie ne voie pas sans déplaisir s'affirmer jei ‘les droits des Slave.

» La Yougoslavie püurra-elle, jamais, comme puissance maritime, être dangereuse pour litalie? Non. Il me suffit pas à un pays de posséder de bomis ports

«+ des poinis géographiques bien abrités

pour menacer un puissant voisin. [Il faut avant tout une grande flotte de guerre. Or, où la prendre? Il faudraft à la Serbie d'immenses ressources financières et de longues années Your fournir un pareil effort.

_ Quant aux nationalités sur l'Adriatique, celles-ci s’y répartissent lrès inégalement. Dans toute la partie maritime du Frioui autrichien, dans Ja vallée d’'Isonza, la ocande majorité de la population est ital'enné de race, de langue &t d'aspiration. Trieste, malgré Paccroissement régulier de l'élément slave, est ume ville italtenne. La côte occidentale de l'Istrie, depuis Trieste jusqu'à Pola, est italienne. Mais, par conire, presque tout l’arrière-pays est habité par des Slaves el aussi toute la côte orientale de la presqu'île, depuis Promant'ore

jusqu'à Fiume. De Fiume jusqu'à lextrémité méridionale de Ia Dalmatie. les

Serbo-Croales sont maîtres du pays.

Quant à la ville de fiume, elle na jaais appartenu à l'Ilalie. Fiume, avec ses laubourgs a plus de Slaves que d'Italiens. C'est une vérité dont il faut tenir compte. Ce port est pour le nouveau royaume serbo:croate et slovène, la clef de sa vie économique et sociale de nation yougoslave. Aux. diplomates du Congrès de la Paix de rendre justice! Libre à eux de lémoigner à l'Italie unke tendresse émiuc au souvenir de ses hauts faïls de guerre, mais “pas au-point--de-Finstalier--à jamais" à Fiume. La place des Yougoslaves est À Fume. Voyez la carte!

Henri HABERT.

_ Rédacteur au «Telegraal»s d'Amsterdam.

| Les Albanais et les Italiens

On mande d'Athènes, qu'à l'arrivée du

consul américain de Goräiza À Premieti, en Albanie, plusieurs Albanais musulmans lui ont déclaré ne désirer aucunement le protectorat italien; ils réclament ou lPindépendance ou le protecloralt américain. Après le départ du consui américain, les Italiens arrêtèrent ces Albanais, puis les relâchèrent. Les Albanais fibérés altaquèrent les {laliens. luant quelques officers el soldats, ce qui donna lieu à de graves désordres, Les Italiens eutent p'ine à rétablir l'ordre dans le pays.

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LA SERBIE

Une Solution du problème italo-stave

Le royaume des Serbes, Croates et Slovènes, formé sur la base du principe des nationalités, englobera inévitablement certains territoires dont la population _est mixte, l'élément étranger se trouvant pius où mins disséminé dans ces régions.

Les difficultés d'ordre ethnique résultant de ce fail pour la délimitation des frontières respeclives, seraient déjà suffisamment grandes, même dans le cas où le principe ethnique serait seul à servir de base aux revendications territoriales des Etats voisins. Or, äl est loin den être ainsi. Les deux voisins de PEltat yougoslave, l'Italie et da Roumanie, se réclament encore de certaïns trailés conclus durant la guerre avec quelques-uns die nos alliés, ainsi que de raisons d'ordre géographique, stratégique et historique. 1ls invoquent aussi à l'appui de leurs {hèses les sacrifices supportés d'uranti-le-confiil.

Nous avons dil déjà à diverses reprises ce que nous pensions de la validiié de ces traïlés (il s'agit des traités de Londres et de Bucarest), qui furent conelus dans les moments les pius critiques de la guerre. Ces trailés, disposant de territoires qui n’appartenaient pas aux contractants et décidant, à leur insu et contre leur gré, du sort des populaïtions intéressées, sont égalemikent contraïres aux règles fondamentales de justice, conimie au principe dautodisposition proclamé par le président ‘Wilson ef admis par tous les alliés comme base du futur statut social.

Ces traïtés, auxquels la Serbie el les Etats-Unis restèrent .comiplètement étrangers, ne pouva'ent en aucune façon lier ces deux puissances @l encore moins la

Conférence de Ia Paix. Même avant la réunion de la Conférence, ces traités se

trouvaient infirmés par certains actes des contractants. Les Italiens avaient nuôme renoncé au traité de Lontires el cela à deux reprises. La première lois, d'une façon äniplicite, lors de l'entrée en guerre des Etats-Unis, sur le programme prorlamé par leur Président. Parini les buts! de M. Wilson, l'un des principaux étail la libération des peuples d'Aufriche-Hongr'e &t la reconnaissance du droit pour ces peuples de disposer eux-mêmes de lcur sort. En acceptant le concours de l'Amérique, prêté à ces condit'ons, l'Italie renonçail 2ps0 jacto au droit de se prévaloir des traités qui sont en oppos'lion flagrante ave: le but de guerre aimiéricain.

Lors. du.-Cougrès.-de-Rormie: les Italiens adhérèrent pour la seconde fais au point de vue du président Wilson el cette fois-ci de facon solennelle et farmfille, @h votant les résolutions de Camipidoglio où ils reconnaissaient aux Yougaslaves le dro't de s'unir et de se constituer en ÆEtal indépendant. Reste à examiner matralenaut les auirets raisons invoquées par nos voisins en faveur de leurs revendücations. Une seule parmi ges nous paraît fondée: la raison ethnique; les raïsons stratég'ques ne devraient as être prises en considération lorsqu'il s'agit de délimiter des front'ères entre voisins amis et alliés.

Les raisons historiques ne nous scmiblent pas avoir plus de valeur. L’argunent ultraimpérialisie, que la bannière italienne doit floiter partout où flotta jadis selle de Venise, est inadmissible. Selon celte théorie le drapeau français dévrait flofter encore: aujourd'hui à Rome et à Madrid.

Quant aux raisons géographiques invo-

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dquées par nos voisins, elles parlent plutôt contre leur thèse que pour elle.

Pour résoudre le problème serbo-roumain, problème purement ethnique, nos délégués ont proposé À.la Conférence le Plébiscite. Les Roumiainis, sentant le droit de notre côté, semblent hésiter.

Les puissances réunies à la Conférence

Seront-elles assez unies, assez diésintéressées ct prévoyantes pour imposer aux Roumjains une solution équitable? C'est en trémblant qu'on doit songer aux conséquences que peut entraîner une seule erreur de leur part. . Pour trancher la question des frontières italo-sudslaves, nos délégués ont offert l’arbitrage du président Wilson. C’était la Soluton qui présentait un müinintumr d’inconvénients avec un mjaximum d'avantages. GCelte.proposition..se heurta au refus catédonique.de l'alie. ee . Ici, également le plébiscite nous semble le meilleur moyen de résoudre 1e problème. Ce procédé démontrerat le mieux la force de « l'italianité » en Dalmatie, comme en Istrie el dans les îles dalmates. Même dans la ville de Fiume, revendiquée par les Italiens avec tant de ténacité, les Italiens n'obüendront la majorité des voix qu'à la condition de Ta séparer préalablement de son quartier de Souchak, où prédomine rélément croate. Mais ce serait là une opération arbitraire, car tune telle düvision de la ville serait tout à Fait artificielle.

M. Sonnino se rendait bien comple de celle vérilé. Aussi, lors de la conciusion du traïbé de Londres, il n’insista pas pour que ectte viie fût attribuée à lIlalie. Il y auraït pourtant d'autres raisons encore plus impératives pour que celte puisobienir sance ninsisté pas Érop pour Fiumie. Cette cité étant parlie inté-

grante du royaume sud-slave, son unique port, ef son débouché naïurel, est indispensable à la vie et au développemint du nouvel Etat. Elle est lon d’avoir un intérêl semblable pour litalie. Si donc, par ‘un hasard que nous jugeons ‘impossible, elle venait d'être attribuée à l'Italie, ce seraif pour celle-ci un présent dangereux, éternel sujet de discorde entre les deux Ftats voisins. On aboutirait au même résultat en ünternationalisant cette ville; les Yougoslaves (se verraïent ainsi frustrés de ce suréls. estiment être-leur patrimoine natioual et la condition première de leur prospérité. L'infternationalisation de Fiume maurait guère de sens, celte ville n'étant pas d'importance à faire un grand emporiunr commercial de l'Adriatique. Cette solution conviendraët mieux pour Trieste, comime le prouve ‘es procbsillons de M. Sonnino au Gouvernemient austro-hiongrois du 8 avril 1915.

Enfin, on invoque du côté italien coimime du côté roumain, à l'appui de la thèse, la quest‘on des sacrifices suppontés par ces peuples pendant la guerre. [c encore, il faut distinguer entre les uns et les autres. Les Roumains, eux, furent les derniers À entrer en guerre it les premers à en sortir. Ils sont donc les seuls parmi les alliés Œœui ise drouvaient au momient de la victoire, bon gré, mal gré, en dehors de l'Entenfe. C'est un point à retenir, Maintenant. et (malgré tout, anne-

xant la Bessarabie, la Transylvanie la Bu- :

kovine, la Dobroudja et une parte du

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Banat, ils seront plus que largemient rétri_bués pour leurs sacrifices. ess 2 Le cas de ltalie est différent. Malgré

l'attitude hostile et aggressive que cette :

puissance a adopté vis-à-vis de notre pays, nous sommes les premjÿers à reconnaître ses services pour la cause commune. Sans justifier les prétent‘ons que les Italiens élèvent sur les régions, yougoslaves, ces sacrilices les expliquent en quelque sorte et les Alliés auraient tort de ne pas tenir

compte des molifs qui poussent les Italiens

dans celte voie.

Les territoires qui doivent ‘échoir à l'Italie du fait de la victoire sont loin de satisfaire le besoin d'expansion de ce pays et d'être estimés comme une rétribution suffisante des sacrifices supportés. Comparée aux autres grandes puissances, lltalie est celle qui a le moñns de ressources el <dont,les conditions d’existence el de développemikent sont le! moins favorables. ;

Ainsi, ses sacrilices pèsent sur elle plus lourdement que pour Les autres alliés. I est donc naïlurel qu’elle tâche de toutes façons dé Sélendre et de frayer le chémin à son expansion Économique. Seulement, et c’est là, croyons-nous, son erreur) elle a fait fausse roule quant à la direction de ses aspirations. Cherchant à s'emparer de Fiume, elle commet une erreur de perspective. Erreur fatale, car par 1à elle va justement à lencontre du but qu'elle se propose. En arrachant cette ville aux Youjoslaves, elle verra 8e fermker devant elle les principaux marchés balkaniques dont elle désire tant se réserver le inonopole, Elle fait comme ces sauvages qui coupent la branche sur laquelle ils sont assis. Au lieu donc de prendre ombrage du nouvel Etat yougoslave, au lieu de chercher à diviser les Serbes el les Croates, au lieu d’exciter les Monténégrins contre les Serbes, et les Albanaïs contre les Serbes et les Grecs, elle ferait micux dfe s'entendre avec les Etats balkanques situés dans son voisinage ühminédiat, Les artifices et les ruses deslinés à créer des embarras à ses voisins se retournent un jour contre leur auteur. L’exemibple de l'Autriche-Hongrie es! là pour le prouver. Celle-ci aussi a cherché autrefois à se créer à tout prix des colonies dans les Balkans. Maïs les peup'es balkaniques ne se laissèrent pas coloniser. L'Italie elle aussi doit renoncer à ses visées de conquêle de ce côlé et chercher ailleurs la route de son expansion. Elle a assez de titres pour réclamer sa part dans le partage des colonües allemandes. Ayant combattu pour la cause commune, elle a le droit. d'exiger une partie des bénéfices du. patrimoine commun. Or, ce palirim'oine est celui ‘qui sera conglitué - dés régions prélevées à l'ennemi et habitées par lui. ainsi que de sas colonies. Il conviendrait de confier À l'Italie le mandal d'admünistrer une de ces colonïes, car ce \erait la solution la plus équitable du problème de la Paix future. Ce n’est pas en enlevant un morceau de la bouche d'un des alliés qu'on réussira à calmier la faïln de l’autre. Spolier les uns pour salisfaire Îles autres, c’est là une isingulière mlanière d'établir l’harmionie entre les peuples victo“eux appelés à former la Ligue des Natons. Abstraction faite de toute raison eflinique. il ne faut pas oublier que la ville de Fiumie, avec la côte occidentale de lIstre, constitue pour le nouvel Etat yougeslave la condilion sine qua non de Son existence. Lui demander d'y renoncer, ce serañt lobliger au sufcide.

M.-D. Marincovitch.

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. Sur la rive droite 8 obusiers de montagne de 105, 14 caissons,

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de là Cerna et que celui-ci a incenaié les ponts. Sa droite savante depuis Melnica el, d'après les renseignements, il y a des détacheMons ennemis sur la rive droite, en de certains points. Les avions do l'adversaire exécutent des reconnaissances plus nombreuses aux

Envrons de Razim-Bey, descendan! à une faible altitude pour obser-

ver, Plus tard, des C. R. annoncent que la division a rejeté l'éjanemi de la rive droite, sauf à l'embouchure de la Melnica, où l'ennemi

. s'est accroché aux pics propices à la défense et s'oppose obStinément _ à notre avance. Dans la direction de Véprécani, nos détachemenl!s

_ ont réussi À passer Ja rivière et à former une petite lête de pont, Lertillerie ennemie a 646 assez active, meltant-aussi-enr -pOsiiom

NT pes ne ul 5 4 balteries de gros calibres. En raison des difficultés du ter-

ain, nos pièces de campagne et nos obusiers ne sont pas encore Macs. On arrive cependant, au cours ie la nuit, à amenei cetd arlillerie sur les emplacements prévus. | : ; Peñdani la nuit, quelques détachements d'infanter/e {raversent k rivière en direction de Véprécani et Godijak pour renforcer les les de pont. Dans la direction de ce dernier village, l'ennemi à réussi à incepdier 4e pont, maës il a dû aussi nous ne : 5

Voëtures el d'autre matériel. : i Le détachement de poursuite de la division ‘de la Drina, qui devait pussor en réserve le 18 septembre, continüta sa progress-on. Jusqu'à 11 h. 30 vers les positions siluées au nord de Zivowoi, tandis que le reste de da division se dirige sur Vitoliste. Toute la. dision se rassemble péndant la puit aux environs de celte Jocalité. La division de la’ Morava remplit Ja mission qui ju pee crée el aleint avec 505 avaut-gardes da Cerna, de Polosko au

A L'éiort que les troupes et GTaVa ont dû fournir pour surmenl

Üi Sans chemins el dépourvu d’eau, AU cours de ces opérations ces troupes ont fait preuve ‘dans l'accomplissement de leur devoir. : La division de cavalerie a coopéré avec Sa pren

les attelages de la division de la enter toutes les difficultés d’un a été considérable, et d’abnéga ion

ère b rigadie

| : qu C d e la div Ï n l O0 slave Cconir € Kukow -Kamen, ct h IS y! Ugo: la Î ISLO g

tis part À la poursuite devant da gauche

i aëlion

division. | village ds Moklisie, au

| L'autre brigade à agi devant le front ide la division «lu Danube et en direction Bésiste-Razim-Bey.

L'action menée par celte division jdevant le front d'attaque de la re Armée étant rendue difficile par le lerrain el élant moins ulälo au point de vue stratégique, le G. Q. G. serbe ordonne que la division de cavalerie sera ratlachée à la 2me Armée et qu'elle continuera à agir devant le front de ceile armée en directiorr générale du, nord-est. A cel eftet, elle loi .se rassembler pendant la nuit à Rosden, pour agir le jour suivant devant la 2me Armée dans la direction de Kavardar. : &

Au cours des opérations de celte journée, des unifés lraiches n'onk pas élé identifiées, excepié celles dont la présence a été antérieurement constatée. : Æ

L'aviation a élé très aciive encore el s'est très bien acquittée de toutes les missions qui lui ont été assignées, surtout en réhscignant les commandanis . d’Armées et le G. Q! G. sur lu direcion de la retraite des troupes æenhehmies,

Dans les secleurs voisins occupés par des armées alliées. la journée s'est écoulée comme suil : !

A drolie de la 2me Armée, les délachemenis franco-helléniques ont occupé le massif de Preslap et les villages de Tuzin el dif Nonte. Dans la région du lac de Duoiran, les troupes franco-anglaises et heiléniques ont exéculé une atlique générale d'infanterie des deux côtés du lac et oveupé une partie des lignes ennejmics, faisant 1000 prisonniers, en dépli de fréquentes et fortes contrealiaques prononcées par l'ennemi. |

Dans la région de Monastir el Sur le reste du front, forte d'artillerie.

19 septembre 1918.

‘Etant donné les objectifs assignés dans la $ournée précédente à chacune d'elles l'action des divisions de la 2me Armée ves poursuivie régulièrement el lous les objectifs ont été atteints.

La brigade de cavalerie à dépassé, au cours de la journée la ligne du village de Vozarci el continue la poursuite. La divisions yougoslave passe la nuit sur la ligne versant du mont Dreevidko-

nord ‘de Brusali, ayant iriomphé de la

résistance du 87e régiment bulgare qui a défendu obstinémenf, æppuyé par deux balieries, chaque coupure ‘du terrain se prêtant à la défense. |

La division du Timok, couvrant son flanc. à l'est du côté du Goloubac et de la Porta et ne perdant pas de vua l'ennemi qui lient Zareni, où il a mis en action une forte balterie/incline sa direclion principale d'attaque vers le mord-est ek arrive à la hauteur de Bohul et de Radnje. Dans cette direction, elle capture 4 canons de campagne et 7 caissons, aïnsi que beaucoup de munilions. Les troupes de la ire Armée jonl continué à progresser pour

cceuper les passages sur la Cerna à partir de Razim-bey jusqu'à Polosko. Dans ce but, la division de la Morava accélère son mouve-

ment vers le point que devait aficindre sa droite. Elle livre ‘un combal pour s'emparer de Polosko ét prend pied sur la rive gauche de la Cerna. Après le passage de la rivière, quelques fractions de celte division occupent les hauleuts au nord du village de Godijac el Ie village même. De celle façon, on établit unx tête de pont pour le passage ide toute la division, De même la division au Danube effectue à son aile droile le passage de la Cerna en liaison avec la division de la Morava, et passe le fleuve avec $a gauche dans La direction de Veprecami.

Cependant, sur quelques pics de la rive droile de la Cornp, au nord de Razim-bey, des éléments ennemis se maintiennent et immobilisent notre attaque, jusqu'à fa muit, prolégs par de forts barrages.

(A suivre).

Dr NIKO N. ZOUPANITCH. — Les premiers habifants des pays vougosiaves (avec une carte et 9 figures), « Revue anthropologique ». N° 1-2. Janvierfévrier 1919.