Les fêtes et les chants de la révolution française

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APPENDICE. 283

voulu s'associer à son frère pour célébrer les victoires de ja patrie? Je soumets la question aux commentateurs des deux poètes.

CHAPITRE VI. — La Fêle de l’Être suprême.

Sources principales : Rapporl fail au nom du Comilé de Salut publie par MAXINILIEN ROBESPIERRE sur les rapports des sdées religieuses et morales avec les principes républicains el sur les fêles nationales. — Plan de la fêle à l’'Être suprême qui doil êlre célébrée le 20 Prairial, proposé par Davin et décrélé par la Convention nationale. — Délail des cérémonies, de l'ordre à observer dans la fêle de l'Êlre supréme, etc. Instruclion particulière pour les commissaires chargés des délails de la fêle à l'Êlre suprême, etc.

Les autres sources (documents d'archives, livres, journaux, etc.) seront signalées au fur et à mesure de leur utiJisation. Les questions relatives à la fête del'Étresuprême ont donné lieu dans la Révolution française à des études et discussions parmi lesquelles je signalerai : Marie-Joseph Chénier et la Jêle de TËtre suprême, par A. LiEBy (14 septembre 1902); MarieJoseph Chénier el Robespierre, par J. GUILLAUME (14 octotobre 1902); l’'Hymne à l'Étre suprême, par JULIEN TIERSOT (14 août 1903); l’Hymne à l'Être suprême, par J. GUILLAUME (14 septembre 1903).

Je ne saurais me dispenser de signaler ici d’une façon toute particulière, bien qu'il en ait été fait mention dans les sources générales, le recueil de Procès-verbaux du Gomilé d'Instruction publique de la Convention nationale publié par M. J. GUILLAUME, dont le tome quatrième (1901) comprend, de la page 339 à 366 et de 559 à 606, la plupart des documents originaux qui se rapportent à la fête de l'Étre suprème. Quelques menus détails, concernant la partie lyrique de cette fête, ont donné lieu à la discussion contenue dans les articles de la Révolution française ci-dessus mentionnés.