Les fêtes et les chants de la révolution française

306 APPENDICE.

Citons enfin, pour terminer, les paroles, d’ailleurs peu précises, que Boissy d’Anglas consacre à la musique dans son récit de la fête de l'Étre suprême : « L'âme était attendrie par les sons d'une musique énergique et touchante, par le chant des hymnes, par l'influence de la poésie et des arts, etc. ».

CHAPITRE VII. — L'art républicain en l'an I; le Chant du Départ.

Sources principales : Arrélés du Comilé de Salut public, t..IV, pp. 78 à 163, puis p. 235 (Arch. nat.). — Arch. nat. Cartons Fie I, 8%, — AF I], 67. — Plan de la fête qui aura lieu le 10 thermidor pour décerner les honneurs du Panthéon à Bara el à Viala. — Disposilions et délail de l'exécution de la fête héroïque pour les honneurs du Panthéon à décerner aux jeunes Bara et Viala. — Moniteur. — Mercure. — CASTILBLAZE, l’Académie impériale de musique, V, 4°. — A. POUGIN, Méhul.

Sur l’origine du Chant du Départ :

La version que, parmi plusieurs contradictoires, nous avons cru pouvoir adopter pour écrire l'histoire des origines du Chant du Départ se dégage principalement des sources suivantes : ZIMMERMANN, France musicale du 21 novembre 1841: An. Apan, Constlilutionnel du 3 Sep= tembre 1848; LASSABATHIE, Histoire du Conservatoire, écrits auxquels nous avons eu recours pour la fête de l'Etre suprême, et auxquels il faut ajouter ici les deux articles de la Biographie Didot consacrés à Chénier et à Méhul, le premier (déjà inséré dans l'Encyclopédie des gens du monde en 4835) par Villenave, le second par Denne-Baron. Nous savons déjà d’après quels renseignements écrivaient les premiers : ces deux-ci, lettrés consciencieux, répétaient de même, chacun de son côté, des récits entendus de la bouche des contemporains et des amis de leurs auteurs : Denne-Baron, notamment, avait été élève de Cherubini-