Oeuvres politiques de Fabre d'Églantine

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POUR L'ASSEMBLÉE DES SECTIONS 7

tion du peuple, sur le décret relatif au camp de 20.000 hommes, sur le rappel des gardes françaises, et sur la lettre de Lafayette, on DERAS qu’il finirait par ne rien résoudre. Enfin, on espérait qu'au milieu de toutes ces indécisions l’Assemblée nationale ne montrerait pas toute la vigueur qu’elle doit déployer.

Il faut sans doute laisser à cette assemblée le soin de prendre‘un parti. Maïs pour que son jugement soit vigoureux, il ne faut pas abandonner les armes que nous avons saisies. Îl faut que les citoyens, chacun dansleurs sections, aient soin d’en demander le rassemblement, pour se communiquer leurs pétitions. Il faut que PAssemblée nationale déclare que la chose publique est en danger; engage le peuple à soutenir les armes à la main sa constitution; qu’elle expose à tout le monde l’état critique où nous nous trouvons. Il faut que toutes les lumières, tous les renseigneinents se réunissent dans une section que. l'on choisirait pour servir de comité central, pour donner de l’unité aux mesures à proposer. Il faut que l’on demande la suppression de tous les états-majors de la garde nationale. Il faut que la haute cour nationale soit envoyée dans une ville reconnue patriote, afin que les membres vertueux soient appuyés et les mauvais effrayés, afin que la responsabilité ne soit pas un vain nom. Enfin, dans la crainte d’une coalition entre La Fayette et les ennemis de la liberté, il faut solliciter le rappel des ei-devant-gardes

françaises ; il est temps qu'ils rentrent dans la capi-

tale Rien ne pourrait empêcher les gardes fra

1. Ici se place une interruption de Chabot.

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