La Serbie
Lundi 16 Décembre 1918 — No
que et privée, sur toute l'étendue du territoire national, tels que destructions de villes et de villages, rapt de bétail, destructions d'usines, réquisitions de denrées alimentaires et dévastation des forêts et vergers ; il ne comprend pas non plus les destructions commises dans les bibliothèques publiques et privées, dans les musées, institutions savantes, hôpitaux et églises.
La question de Fiume
Dans le numéro du 28 novembre du
« Journal de Genève », M. le Dr Arturo
Rossi, de Fiume, poursuivant la discussion
sur de sort de sa ville natale, essaïe de soutenir litalianité de Fume et de contester ainsi aux Yougoslaves leurs droits sur Ce port. ;
Je pourrais ciler nombre d'arguments qui démontreraient que Fiumie est une mille yougoslave de droit et de faïl, mais pour le moment je me propose de faire deux constations.
M. le Dr Rossi, pour pouvoir soutenir litalianité de La ville de Fiume, est vu obligé de mettre à lécart deux facteurs fort embarrassants pour sa thèse, a sa-
voir les communes suburbaiïndes el les éléments flucluants. Les com-
munes suburbaines sont indéniablement slaves et font partie de la ville de Fiume au même litre que les qaurliers des EauxVives, de Plainpalais, de la Servetbe, etc. font partie de da ville de (Genève. Quant aux éléments « flictuants » de Fiumie, 80 0 sont des Slaves jouissant des droits de bourgeoisie fiumaise (ceux qui en sont privés, ils le sont par des moyens artificiels) et ayant de domicile fixe Sur fe {erritare de da ville de Fiume où ils travaillent comme ouvriers de fabriques ou des ports. La thèse italienne, pour pouvoir se maintenir debout, a donc besoin de se débarrasser de ces deux facteurs si gênants jour des aspirations italiennes sur Fiume. Mais quand il s’agit de Trieste, dans lequei vivent, comme éléments « fluctuants », 60.000 ressortissants du Royaume d'Italie et qui. en étrangers, sont bien inférieurs au point de vue des droits poïitiques aux Slaves indigènes de Fiume, alors on n'hésite pas d'appeler au secours ces mêmies « éléments flucluants » qu'on se refuse de prendre en considération lorsqu'il est question de Fiume. Le jeu n’est que par trop nait !
Encore un mot! Le parti italien de Fiume, presque constamment favorisé par
* les Magyars, tient entre ses mains la re-
présentation nationale de Fiume au Parlement magyar de Budaptis', de même qu'il est détenteur de l'administration de la, ville, grâce à un système inique dont les Magyars seuls sont capables d’être les auteurs. Le mot d'ordre de la politique italienne à Fiume fut toujours: Jamais et à aucun prix le suffrage universel! En effet, l'introduction du suffrage universel entraînerait infailliblement la ruine de la domination italienne à Fiume. Aussi les Italiens de Fiume appuyaient toujours les
gouvernements — même les plus réacfionnaires et les plus criminels — qui
leur promettaient de ne pas introduire le suffrage universel.
Ce déplorable fait est plus éloquent que tous les sophismes et artifices appuyés sur des statistiques complaisantes!
Dr Lyoubo Percovitch.
LA S
ERBIE
Le traité de Londres et le pacte de Rome
Le traité de Londres du 26 avtil 1915, comme tous les traités en général, n'oblige que les parties contractantes, Dans quelle mesure ce traité pourrait subir des modifications par rapport aux événements survenus depuis sa conclusion, conformément à la formule du Droit International rebus ste santibus, nous ne pouvons pas le juger. C'est ‘une question qui concerne directäment les puissances signataires du traité en question. Ce qui nous importe à nous dont les terres font également objet des transactions contenues idans le traité de Lonxlres, c'est de préconiser la portée exacte de ce document diplomatique auquel 5e cramponne, aujourd'hui presque toute l'Italie, officielle et inollicielle. La conférence récente des irois puissances contractantes s’est probablement occupée aussi de la question de l'application ou de l'inapplication du traité de-Liondres, mais on ne sait rien de positif sur ses résultats. La presse italienne semble désorientée, ce qui ressort de la discussion acerbe engagée autour de ces deux antipodes: Te traité de Londres, qui est un traité secret, conclu derrière le dos de la nation la plus intéressée, la nation serbo-croateslovène; et le pacte de Rome, un traité public conclu non pas par des gouvernements mais par des représentants autorisés «de l'opinion publique des peuples respectifs.
Le traité de Londres n'engage en rien ni la Serbie, ni le royaume des Serbes, Croates et Slovènes récemment constitué. Ce traité n'engage ni l'Amérique, ni le Japon, ni la Grèce, ni aucun autre-pays allié sauf la France et 1x GrandeBretagne. S'il n'y avait pas l'Amérique, la position de M. Sonnino à la conférence de Ia paix serait très facile. La présence de l'Amérique avec tout”le poids de ses principes et de son influence matérielle, enlève cependant au traité de Londres sa force créative. En vertu de ce traité, l’Angleterre et la France sont obligées de soutenir à la conférence de la paix les prétentions italiennes, telles que le traité de Londres les a délimitées. Mais la guerre a engendré d'autres questions encore plus importantes que les questions tlerriloriales, el l'Italie n'aura ecrtes pas l'intérêt de se passer du concours de l'Amérique, de la Grande-Bretagne, du Japon et de la France, uniquement pour arriver à la réalisation du traité de Londres. Les arguments de ‘ce genre ne manqueront pas d'être opposés à l'in transigeance italienne.
D'autre part, si pour le gouvernement italien le traité de Londres n'est pas officiellement remplacé pour autant qu'il a irait aux terriloires sud-slaves, par le pacte de Rome, ce gouvernement n'est pas, non plus, exempt de tout engagement envers les nationalités, plus particulièrement envers le peuple serbo-croate-slavène, D'abord, l'action pour la convocation, d’un congrès des nationalités à Rome a 66 dirigée personnellement quoique invisiblement par le président du Conseir italien. Le gouvernement de M. Orlando voyait se dessiner dans les milieux démocratiques italiens un mouvement sérieux contre la poli tique de M. Sonnino et qui avait conduit à des conversations concrètes avec quelques Serbes tel Croates, amis sincères d’une entente cordiale avec l'Italie. D'autre part, l'Angleterre et la France exerçaient toute leur influence à Rome en faveur d'un changement de front par rapport aux Sudslaves. Ceci et d’autres considérations «l'ordre militaire décidèrent le gouvernement italien à se plater à la tête du nouveau courant favorable aux Sudslaves. M. Albertini d'acgord avec M. Orlando et appuyé par son ancien. collaborateur M. Torre el par son actuel correspondant romain M. Amendola, réussit en quelques jours à prendre en mains l'œuvre de rapprochement à laquellë les démocrates italiens voulaient procéder sans retard et sans égards pour le gouvernement. L'initiative Albertini-Orlando a créé une nouvelle siluation et la perspective de voir l'Italie sortir de l'impasse où la politique de Sonnino la poussait
invariablement, avait déterminé les démocrates ita-,
liens à accepter la douce violence que l'on commettait sur eux et de laisser plutôt au monde politique officiel la tâche de mener à bout le travail qu'ils avaient commencé les premiers et indépendamment du gouvernement. Seul 1e professeur Salvemini ne pouvait pas se concilier avec l'idée de voir les gens qui traitent Îles
Sudslaves en agents autrichiens et qui seulement quelques mois auparavant avaient empêché lo marchese de Viti de Marco de parler à la Chambre, déversant sur lui des cris furieux: « Jugoslavo ! Jugoslavoi! » de voir ces mêmes gens se mettre à la tête du mouvement pour l'entente italo-sudslave. M. Salvemini avec son courage habituel ne s'était pas gèné de dire presque publiquement sa méfiance de ces convertiti. Et il a eu raison comme il ressort de Ja déclaration récente du. duc de Césaro au « Giornale d'Italia», disant que lui, due de Gésaro, n'aurait Jamais pris part à cette action si elle avait signifié un abandon quelconque des prétentions italiennes, C'est sincère au moins. é
La congrès de Rome, avec ses résolutions intelli gentes, avait cependant produit un effet énorme en Autriche-Hongrie. Le ministre-président © lando, en recevani les délégués, leur avait exprim toute son approbation et sa satisfaction des réso: lutions prises. Et pour plus de clarté, M. Orlando déclara dans une conversation avec M: Pierre Quirielle, du «Journal des Débats», textuellement ceci: « Le fameux traité de Londres? Oh! c'est bien simple. (Quand il a été négocié el conelu, il visait une Autriche ennemie, contre laquelle il était nécessaire pour l'Italie de prendre le plus de garanties possibles, Vis-à-vis d’un Etat yougoslave ami, la situation change ». (Voir le « Journal des Débats» du 25 avril 1918). C'est exactement la même assurance que l'on donnait à l'auteur de ces lignes Lors de ses visités À Rome, au mois de février et au mioïs d'avril. ‘Et l'on ajoutait encore que le traité de Londres représentait pour l'Italie et nous Sudslaves une garantie contre l'éventualité d'une politique aus{rophile de l'Angleterre et de la France. «Si l'Italie, nous assurait-on, renonçait au traité de Londres, la France et la Grande-Bretagne pourraient conclure la paix avec l’Autriche-Hongrie ». Théoriquement l'argument 'était pas sans valeur, à cette époque-là. Aujourd'hui il se retourne contre l'Italie.
Tous les participants au Congrès de Rome supposaient que le traité de Lonüres était caduc el que les relations futures entre l'Italie et le toyaume des Serbes, Croates et Slovènes seraient réglées sur la base des résolutions de Campidoglio. MM. Albert Thomas, Franklin-Bouillonm et Wickham Steed qui.ne sont pas directement inléressés el qui ont pris part au Congrès de Rome, en sont des témoins oculaires. Que l'Italie insiste néanmoins sur Îe traité de Londres c’est une grave faute précisément au point de vue italien. Ccla Jette une lumière bien singulière sur toute la politique italienne et cela nous oblige, à notre tour, à prendre des précautions.
La conférence de la paix peut accepter les demandes italiennes mais nous doutons fort que ce sera dans l'intérêt du peuple italien. On peul nous prendre par force nos terres, mais on me feut pas nous empêcher de traiter à l'avenir
l'Italie comme un Etat-_usurpateur... Aussi bien.
dans le domaine économique et cultural que dans
le domaine politique nous sommes assez forts pour réagir à des violences que l'on commettrait contre notre peuple. Nous ne pouvons pas admetire des garanties stratégiques contre nous qui sommes un peuple pacilique, nous n'admettons pas non. plus que l'on annexe notre territoire national sous prétexte que la Grande-Bretagne ou quelque autre puissance avait occupé jadis tel ou tel pays. L'opinion publique sudslave se tient au pacte de Rome. Elle estime que les Italiens agiraient plus loyalement s'ils déclaraient ouvertement Me vouloir plus s'y tenir, comme le «Giornale d'Italia » l'a fait, que de soutenir la thèse inadmissible que le pacte de Rome et le traité.de Londres peuvent bien rester en. vigueur tous les deux. Nous ne doutons pas que personnellement M. Orlando et M. Sonnino peuvent très bien s'accorder au sujet de la politique italienne. Maïs Le traité de Londres et le pacte de Rome sont comme deux pôles opposés. L'un ou l'autre, mais pas tous les deux à la fois! L'Italie doit choisir et au plus pressé. Toute équivoque compromet sa $iluation morale et menace de troubler irrémédiablement ‘ nos relations futures, au grand détriment de l'Italie et du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes.
L M.
Les dernières cartouches de l'Autriche mourante
L'Assemblée nationale de l'Autriche allemanide s'est occupée dans sa réunion du 4 décembre, des agissements du baron Léopold Chlumecky, l'éditeur bien connu de l'«Oesterreichische Rundschau» et l'agent le plus prononcé de l'ancienne Autriche. La «Neue Freie Presse» du 5 décembre publie les explications données par Je Conseil d'Etat au sujet du voyage de Chlumecky en Suisse. Chargé par la section de propagande au ministère de l'intérieur, Chlumecky s'était rendu en Suisse, ayant à sa disposition un crédit de 2 millions et demi de couronnes. ’aclivité de Chlumecky consistait, écrit la Freie Presse», à engager les journaux ceux de la Suisse occidentale pour fa d'articles dans lesquels on aflirmerait
S'intérêt de l'Entente de conserver je et l'on donnerait des avertis« balkanisation » de l'Autriche. ; baron Chlumecky a fait des en là quélques journaux de Ja à trois Journaux parisiens, ir adresser d'autres sommes rancs s'ils écrivaient idans
avances Suisse orient
de 90.000 à 100.00 le sens indiqué».
Le renversenre ancien, régime et la constitution du gouvêrnemiént républicain en Autriche ont mis fin € é de cet agent qui dioil avoir quitté Borne ‘depuis.
L’Autriche veut payer à la Serbie
Le « Secolow»" du 6 décembre publie une interview intéressante de son correspondant zurichoïs avec le socialiste autrichien Otto Bauer, actuellement secrétaire d'Etal pour les affaires étrangères dans l'Autriche allemande. Dans celle interview, le minisire autrichien a donné de nouveaux dé-
lails sur la prémédilation austro-allemande. 5 « Les documents diplomatiques autri-
chiens que lon a examinés jusqu'à présent et qui concernent la période ayant précédé l'ullimatumt à la Serbie, sont inléréssants, a dit M. Bauer, parce qu'ils révèlent les vraies causes qui ont déterminé l'Autriche a provoquer la guerre. Non pas le danger d'agression, mais la préotcupalion de sauver l'Empire de la désacrégation inévilable, en présence du renforcement des sentiments nationaux die tous —kes—-peupies--subjugués (el plus particulièrement de l’irrédentisme serbe) a été la véritable cause de lultimatum à la Serbie. L’Auiriche voulait, par un geste énergique, essayer de rétablir une situation devenue extrêmement débile et précaire, »
Parlant de la responsabilité personnelle des hommes politiques austro-hongrois, M. Bauer a rappelé que les principaux auteurs, le comte Tisza et Le comte Stürgkhi sont morts, et que le comte Berchlold s'est sauvé en Suisse.
Quant à l’indemnité à payer, M. Bauer reconnaît l'obligation de lAutriche ae dédommager la Serbie, maïs il ajoute que cette obligation devrait être supportée, selon lui, par toutes les nations de Pancienne
Monarchie. Ce point de vue est particulièrement valable pour la Magyarie, parce que ce sont les Magyars el les
Allemands qui ont poussé à la guerre el il m'est que trop juste qu'ils en subissent les cohséquences.
EEE E—_—_—__—…—…——
Questi sistemi non potevano essere eterni e nemmeno durare à eterno, nè duraturo sistenza politico-
lungo, ed è percio che non poteva essere nè un simile dominio politico ; nazionale non si poteva eternare su
Sarebbe inguistizia il negare ©
e della Balmazia non abbiano fatto anche prop | lingua serbo-croata, ma
sostenendo l’equivoco dell'autonomia € sottacendo 0 negando Ja Soltanto quando l’equivoco
dell'autonomia fu insostenibile e perdettero ogni speranza di dichiararono apertamente
italiani. Da allora, come le azioni svalutate in borsa, andè a pros pizio l'italianità di Zara e ove ancora avevano qualche po’ di
Scritta. Stamparono anche giornali in loro italianilà mirante oltre i confini.
riconquistare la perduta potenza, si
influenza in Dalmazia. Ogni progresso dei slavi, :
che era logico e naturalissimo,
Ogni sconfitta o perdita di terreno 0 di posizioni, dagl'italiani, fu grida di dolore e lamentavano lo
accompagnato da questi da alle grida al stato precario in cui versa l'italianilàa di Zara !
Unica àancora di salvezza per la
anni fa, il progresso immobilizzato !
di Zara ! Questa è la città, : polilica e che l’Italia ce la contende !
Per dimostrare l’orribile sevizia che si vorrebbe com mettere sul nostro popolo, potremmo scrivere volumi ed ev
senza fine.
Ma, se anche — p mente fosse nazionalmente €id credere, subentra una question Opportunità, di tatto, di giustizl agliare membra sanissime di corpo
Solt j i sulla carta geografica anto la designazione su LE cb tise
una macc rebbe venir cancellata.
Dott. Ljubo PERKOVICH.
ara è territorialmente italiana, Sar ep? 1 fronte alla storia e ai propri posteri, «lella propria reputazione e dignità dov
CNRS
o semplicemente l’e à PO » simili basi e con simili sistemi. sottacere che gl'italiani di Zara
pericolante italianità fu il diritto
del censo, del forziere, dell usuraio, 10 stalo di cose di cinquant t Tutto congiurava e contri-
buiva a ridurre a cid che veramento era © rappresentava l’italia nità
queste le condizioni in eui si svolge la vila
ocare fatti e fatti
si ilega supposizione ! : a da agli ignari si vorrebbe far e di alto interesse nazionale, di izia, a venir con lama avvelenala à gagliardo ? ! di Dalmazia che ro
aganda orale e
DOMMAGES ET PERTES DE LA SERBIE
Les bateaux et tout le matériel de navigation fluviale vont Eté anéantis où emportés par l'ennemi, jui s'en sert {pour ses fpropiries, besoins; nous n'en retrouverons rien non plus. Les jnstallations . télégraphiques et téléphoniques sont également détruiies en grande # partie: les poteaux coupés el brûlés,
les fils &t les câbles rompus
RÉCAPITULATION
La conclusion de ce qui précède est que les dommages causés ite.) se montent en chiffres ronds À une somme de ‘© milliards. (Suite. répartis de la manière suivante: Propriélé immobilière 1. Terrains. 275.000.000 2. Bâtiments. 295.000.000
Propriété mobilière
et emportés; ce qui subsiste encore des apparcils sera ans I. Mcubles et ustensiles. 391.832.000
doute conrplètement anéanti par l'ennemi lors de sa retraite. : 2 Bétail, volaille, cte. f 870.155.0C0 Nous avons évalué les dommages causés aux moyens de com- 3. Denrées alimentaires et fourrages. 1.364.000.000 '
munication comme suit: 4 Ma rchandises et numéraire, 340.000.009 Routes, 34.000.000; ponts el ponceaux, 4.400.000; en toul a) privés. 340.000.000
38.400.000 fr. b) publics. 714.500.000
_ Voies ferrées: hengs proprement dites (changement de tra- €) Corps autonomes el commu-
verses), 20,500.000:; ponts et viadues de chemins de fer, 6.500.000; ï naux . A 296:000:000
installations dans les gares avec leur matériel détruit fou emporté, : Istallations de PS el ateliers. : D
12, 500.000 ;: installations el machnes de l'atelier ‘des chemins ÿ noue et | eee | - a
de fer de Nich, ainsi ue les signaux, 5.500.000; lorotniotives 7. Transports et communications. 217.200.000
6.500.000 ; velles lignes commencées,
Pertes subies par la Société
__ Zara vera-|années de guerre, 22.000.000.
et fils coupés, 8.800.000;
‘a che in nome wagons détruits ou détériorés,
en tout, 14.800.000 fr.
culiers propriétaires de bateaux, péniches et autres installations gnéanties, y compris les appointements du personnel pour cinq
Pertes causées aux installations télégraphiques et téléphoniques : lignes et câbles télégraphiques et téléphoniques anéantis, poteaux outils et matériel se trouvant dans Îles magasins, 3.000.000; wagons de poste et voitures anéantis, détériorées appartenent à l'Etat où äux départements,
de fer anéanti, dépendant de la direction des chemins de fer,
Les pertes totales subies pour ls moyens de communication s'élèvent donc à 217.200.000 fr.
instruments, outils, matériel préparé pour de mou5.500.000. En tout, 142.000.000 de francs.
de navigation êt par des part-
Total.
Pour évaluer subis par la Serbie, on a pris pour base lu chiffre (ie Ja fortune nationale les prix d’avant-guerre, et pour base du chiffre des pertes ceux qui seront probablement appliqués après la guerre,
fr. 5.837.787.000 en argent monnayé les pertes el d'Amimna ges
car la pénurie qui règnera partout aura forcément comme con-
séquence une lors se rendre
3.000.000 ; 15.000.000 ;: 70.000.000; matériel «de chemin
ration possible.
considérable majoration des prix. On peut
uès,
compte de l'immensité des ravages causés en
Serbie par la guerre, mais la valeur monnayée ne joue qu'un rôle secondaire dans la restauration du pays, Ce n'est pas d'argent qu'il aura besoin, mais d'outils, dé machines, de marchandises, d'objets de otutes sortes. Et ceux qui seront chargés des ‘ransactions seront bien inspirés en (demandant des indemnités en nature, plutôt qu'en espèces; ce sera le seul moyen de rendre la restau-
(A suivre.)